Le Jeu : Survivre

Chapitre 23

Résumé-des-événements-puisque-l'auteur-est-une-affreuse-mégère-qui-ne-poste-que-tous-les-six-mois : Amon et Leg viennent de terminer leur épreuve de tir à l'arc. Ils n'ont pas été géniaux mais pas non plus les pires. Donc, ô joie, d'autres gens sont morts à leur place. Le téléporteur les a envoyé en plein milieu d'un quartier formidable où se trouvent les plus belles maisons de la ville. (Oui, toute la ville est à moitié détruite, mais ces maisons là ont gardé leur magnifique blancheur.) Legacy n'a qu'une envie : se jeter dans un lit, et Amon refuse parce qu'il trouve ça louche. A-t-il raison a-t-il tort ? Telle est la question. En tout cas Legacy fait la gueule, et ils sont assoiffés (ils ont pensé aux sacs de nourriture, mais les gourdes d'eau non... Oui ils sont cons mais ça arrive). Bref le chapitre s'est terminé sur une phrase du ô combien génialissime Amon : - On avance. Point.

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Du coup on a continué à avancer. Longtemps. Jusqu'à ce que la nuit tombe en fait.

- Bon on va dormir dehors, commenta Amon.

- Quoi ? Non ! criai-je. T'as vu toutes les maisons à côté ? Hors de question qu'on dorme à même le sol alors qu'on peut aller dans un lit. En plus j'ai soif ! râlai-je en le poussant.

Je me moquai complètement de son avis sur le moment. S'il voulait dormir dehors avec une pierre en guise d'oreiller, grand bien lui fasse ! Moi j'allais dans une de ces habitations douillettes, histoire de bien dormir et d'être à l'abri.

Bien décidée, je me dirigeai vers la première maison que je trouvais. A savoir : celle à dix mètres sur ma droite.

J'ouvris la porte et rentrai à l'intérieur, et constatai avec bonheur qu'elle ressemblait à ma maison à moi. L'intérieur était magnifique, un petit coin de paradis dans ce monde dévasté. Tous les meubles semblaient être futuristes, c'était vraiment génial.

Un bruit de porte claquée me sortit de ma contemplation.

Etonnement Amon se trouvait derrière moi, l'air énervé.

- Je ne vais pas te laisser toute seule, t'es tellement pas douée que tu vas trouver le moyen de te tuer toute seule ! se justifia-t-il devant mon air surpris.

Boudeur, le garçon me poussa pour explorer la maison. J'étais persuadée qu'il vérifiait s'il n'y avait pas de pièges tellement il était paranoïaque. Soupirant, je fis un petit tour moi aussi. Mais bon, je ne croyais pas spécialement aux théories farfelues d'Amon. Trash était un psychopathe, certes, mais pas au point de s'éclater à nous voir agoniser en empoisonnant les aliments et en mettant des pièges dans les maisons.

L'habitation, dans laquelle nous nous trouvions, possédait deux pièces au rez-de-chaussée, à savoir un grand salon avec deux canapés beiges, une petite cuisine intégrée dans un coin et des toilettes. A l'étage il y avait deux chambres et une salle de bain. En somme tout était assez petit mis à part le salon. Mais les meubles semblaient tout droit sortis des publicités futuristes auxquelles on avait parfois le droit dans ma ville.

Amon redescendit assez rapidement avant de s'affaler sur le canapé que je n'occupais pas.

- T'as fini ton inspection ? me moquai-je.

- Ouais.

Il attendit quelques minutes avant de reprendre :

- T'as trouvé de l'eau ?