PDV Elya
Attend... Quoi ??
Il m'avait vu ? Mais il a regardé en plus ! Mais quel pervers !!Je m'y mes mains à mes joues pour essayer de me faire dérougir. Mon corps avait cette mauvaise manie de montrer clairement quand quelque chose me gênait... Et ça me complexait.
Je monta les escaliers quatre à quatre essayant de me remettre de mes émotions. J'entra dans ma chambre et mon regard se posa sur la fenêtre. Je le vis assis à son bureau. Sûrement en train de travailler. Il avait quelques mèches rebelles qui lu chatouillait le front ce qui le rendait encore plus beau. Me rendant compte de mes pensées, je me forca à détourner le regard et me rassis à mon bureau pour travailler, moi aussi.
***
Je leva un regard vers mon réveil et lu 22h34. Je souffla en fermant mon manuel. Je m'apprêtais à me coucher quand j'entendis quelque chose cogner contre ma fenêtre.
Je resta quelques secondes sans bouger puis me dit que j'avais dû rêver. Je me glissa sous mes draps blancs et ferma les yeux.
Un autre bruit se fit entendre. Cette fois je me leva brusquement et alla voir à la fenêtre. Je vis que celle de mon voisin était ouverte et que la lumière de la chambre était encore allumé.
Je descendis mon regard vers le sol avec un mauvais pressentiment. Je vis Tyler, un sourire aux lèvres qui me fixait. Nous restâmes quelques instants à nous fixer avant qu'il entame la conversation :
-Je sais que je suis beau mais tu vas rester encore longtemps à me fixer comme ça ?
-Je me demandais plutôt ce que tu faisais à ma fenêtre à 22h30 ! M'exclamais-je, tentant de dissimuler ma gène.
Il étouffa un petit rire avec sa main.
-J'avais envie de te voir. Alors je suis venu te voir!
Je faillit m'étouffer.
Pardon ? Après ce qu'il m'a dit tout à l'heure ?
-Tu rigole ?
-Bien sur que non !
Il commença à monter sur la poubelle qui était en dessous de ma fenêtre. Il sauta et s'accrocha au rebord de la fenêtre. Il se hissa par dessus et je relacha le souffle que je retenais.
-Impressionnée, hein !?
Je détourna le regard, et alla m'assoir sur la chaise de mon bureau et lui repondit enfin :
- Oui, impressionnée par ton égo ! N'importe qui aurait pu le faire.
Il s'allongea sur mon lit, toujours ce sourire au coin de ses lèvres.
-Bien sur ! Surtout toi avec tes épaules toutes fines !
Son regard descendait sur celles-ci et je ne pu m'empêcher de rougir.
-Qu'est ce qu'elles ont mes épaules ? Demandais-je.
-Elles sont toutes fines ! Comme t'es jambes remarque...
Je rougis encore plus en me rendant compte que j'étais en mini short devant un garçon que j'avais rencontré quelques heures auparavant.
-Pas besoins de rougir comme ça ! Elles sont très bien tes jambes ! Affirma-t-il en les montrant du menton.
-Tu ne t'arrête jamais ? Dis-je avec un sourire à moitié caché.
-Tu serais beaucoup trop triste si je m'arrêtais !
J'haussa les sourcils avant de lacher un rire sans retenu. Et il se joigna à moi après quelques secondes de surprise. Je n'étais pas du style à rire aussi ouvertement et je pense qu'il s'en était rendu compte même après seulement quelques heures.
Ce fut lui qui rentama la conversation en premier :
-Donne moi ton téléphone !
-Pourquoi faire ?
-Tu verra !
Sceptique, je lui lança mon téléphone de là où j'étais. Puis je le regarda en regrettant mon choix. Qu'est ce qu'il pouvait bien vouloir à mon téléphone ?
Il sourit puis me relança mon téléphone.
-Qu'est ce que tu as fait ?
-Tu verra un jour peut être...
Il me fit un clin d'œil puis se leva. Je le regarda.
-Je ne vais pas t'embêter plus longtemps !
-Tu ne m'embête pas, lachais-je.
C'était moi qui avait dit ça ? Comment j'avais pu dire un truc aussi osé ?
Je voulu me rattraper aussi vite que je pu en voyant sa tête surprise mais il ne m'en laissa pas le temps :
-Ça me fait plaisir mais ma mère va se demander où je suis passé si je ne rentre pas.
-D'accord... Souffla-je.
Il s'avança vers moi et me claqua un bisou sur la joue avant de redescendre par la où il était venu en me laissant avec mes pensées qui se mélangeaient entre elles.
Il était pas possible, très surprenant. Comment pouvait-on être si sans-gène ?
Ma timidité devrait prendre des cours...
Je me glissa de nouveau dans mon lit sur lequel il était assit quelques minutes avant. Son odeur avait imprénié les draps, et je me surpris à les renifler de plus près.
Honteuse de moi-même, je secoua la tête et fermais les yeux pour laisser Morphé m'emporter.
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Voler
RomanceQue penser quand la mort est juste devant nous ? Comme un passage vers la liberté. Qu'elle nous ouvre ses bras, comme pour nous accueillir dans son étreinte douce et apaisante. Vous ! Que penseriez vous, si vous étiez à la place d'Elya ? Et que pens...