Chapitre 3

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Je finis d'apprêter les documents de la réunion et je les mis dans une farde.




- monsieur, dis-je en entrant dans son bureau.




Il me regarda sans bouger, je déposai la farde sur son bureau et me retournai puis sortir.




- Chanel.




Je me retournai doucement et croisai son regard froid.




- oui.


- comment va ta grand-mère ?


- elle va bien monsieur.




J'étais étonnée qu'il me pose cette question, car il ne s'était jamais intéressé à ma vie privée.




- tu peux rentrer chez toi, tu as beaucoup travaillé pour aujourd'hui et à te voir, on dirait que tu n'as pas fermé l'œil de la nuit.




Je baissais mes yeux pour ne pas rencontrer les siennes, il savait me déstabiliser avec son regard, il savait me faire plier et je détestais cela.




- d'accord monsieur Martinez


- reposez-vous bien.


Demain, la journée sera très chargée, je n'ai pas envie de vous voir faire une crise à cause du stress du défilé.




Ses propos semblaient être une promesse qu'il me faisait. Je n'aimais pas quand il parlait avec des détours ça me mettais hors de moi.




- ne travaillez pas trop tard également, lui dis-je en souriant




Il me regarda avec un regard froid, comme d'habitude et acquiesça.




PDV Enzo




Flashback


Tôt dans la matinée




Je me réveillai avec un terrible mal de tête, je me dirigeai vers la cuisine lorsque mon téléphone se mit à sonner.




- Alexandro, dis-je en décrochant.


- Enzo comment vas-tu ça fait longtemps.


- oui près d'une année sans se voir.


- t'as toujours aussi bonne mémoire.



- que me vaut l'honneur de cet appel matinal.


- matinal, il est 13 h !


- À Chicago, il est 7 h.


- oui, j'avais oublié le décalage horaire.


- ce n'est pas grave.



- voilà, j'espère que tu n'as pas oublié l'anniversaire de ta fille ?


- Non. C'est dans un mois.


- dans trois semaines Enzo trois semaines


- oui





Ma pauvre mémoire.




- bon, tu viendras au moins pour son anniversaire ?



- oui, comment m'en priver.


- c'est mieux alors, tu vas nous ramener ton âme sœur ?


- âme sœur ?


- oui, oncle Lorenzo nous a tout dit.


- tout comme quoi par exemple.



- il paraît que tu es fiancé à une magnifique femme.




Je n'en croyais pas mes oreilles, il avait informé tout le monde que j'ai une fiancée, fiancée lorsque celui qu'il l'avait choisi pour moi.




- elle fera partir du voyage
?


- si ça peut te faire plaisir.


- pour une fois que l'un de nous, est sur le point de briser cette malédiction.


- tu y crois toujours.


- chaque jour, j'y pense.



- toi, tu devrais commencer à chercher ta nouvelle reine.


- elle viendra au moment venu, il ne faut rien forcé.


- hum


- bon, je te laisse, il ne faut pas que tu sois en retard au travail à cause de moi, on s'appelle après.


- Eduardo va venir ?



- j'en sais rien, mais je crois qu'il pourrait être là.


- je vois.


Embrasse ma petite princesse de ma part.

- D'accord.



Les Coups du Destin: Tome 1 ( Casanova Family)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant