Chapitre 45.

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Je sortis rapidement mon arme et je vois du sang dans sur le corps de ma mère. Eduardo l'avait prise dans ses bras pour la soulever sans attendre.

Je posai trois coussins sur le canapé du bureau d'Eduardo.

Une fois notre mère posait sur le canapé.

- on doit l'amener à l'hôpital, proposais-je.
- avec un million de chances de te faire descendre avant de traverser les portails, me répondit Eduardo.

Au même moment, Alexandro débarque avec une mallette que je connaissais beaucoup trop bien pour deviner son contenu.

- la villa est encerclée, nous informa Alex.
- pourquoi n'a-t-on pas reçu une alarme quelconque ?
- nos hommes ne s'attendaient pas, visiblement ses hommes connaissaient trop bien cette villa pour bloquer toutes les issues.

Eduardo ouvrit la mallette et prit une mitrailleuse.

- si nous devons faire pleuvoir du sang aujourd'hui, alors il va en pleuvoir, dit-il.
Alfredo, tu restes avec maman s'il te plaît, fais en sorte qu'elle ne s'endorme pas.

- d'accord mon frère, dis-je

Mon frère !
Ça faisait un lustre que je ne l'avais pas appelé ainsi.

Il embrassa notre mère.

- t'es forte, bats-toi pour vivre, je vais te sortir d'ici maman, dit mon frère.

On entendit soudainement une explosion qui fit trembler les lieux où on se trouvait et en faisant écrouler le mur de verre qui séparait le hall et le salon privé.

- Alexandro, mon cher neveu, où te caches-tu ?
Eduardo où es-tu ?
Vous ne venez pas faire un câlin à votre oncle après toutes ces années.

'' il est là'' dit mon frère, prêt à bondir.

- on t'attendait très cher oncle, dit Enzo.
- Enzo
- décidément je ne sais pas comment t'appeler. Oncle, Traité, menteur, tricheur, voleur, meurtrier...
Bizarrement, Tous ces prénoms te vont super bien.
Tu as en plus le culot de nous appeler tes chers neveux.
Tu as tué tes propres frères, Lara la pauvre, qu'avait-elle fait pour que tu t'en prennes à elle et à son bébé, je comprendrais si tu me dis que tu n'avais aucune affinité avec Lara, mais Lucinda ta nièce...
J'ai honte qu'un être comme toi fasse partie de ma famille, pire encore qu'il aille le droit de vivre pendant que...
- tais-toi !!!!!, Cria Leonardo.
- décidément, tu ne comprends rien, tu n'as aucun ordre à me donner, il n'y a aucune relation qui nous lie, et cela, depuis onze ans.
Tu as fait d'Eduardo un monstre et à cause de toi, il avait failli mourir.
- oui et où est le mal ?

Je le regardai choquer.

- j'ai attendu ce moment depuis si longtemps, dit Eduardo en se dirigeant vers lui.
- moi également, répondit Leonardo.

Les coups de feu reprirent de plus belle.
Les balles crépitaient de partout, à l'intérieur comme à l'extérieur.

- Alfredo... qu'est-ce qui se passe ?, Me demanda ma mère avec mille et une peines.
- Rien maman.
- j'ai l'impression d'être dans un champ de bataille.
- presque.
- qui m'a tiré dessus ?

Je la regardai et ne voulus pas lui dire, elle était déjà dans un état pire donc je ne souhaitais pas aggraver.

- où est ton frère ?
- euh il est... il est allé chez la voiture
- comment va-t-il ?
- ne t'inquiète pas, il va mieux que toi.

Quinze minutes plus tard.....

Les coups de feu s'arrêtèrent dans la villa et j'aperçus Eduardo derrière les escaliers entrain de faire un garrot à Enzo qui avait reçu une balle dans le bras.

Les Coups du Destin: Tome 1 ( Casanova Family)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant