Chapitre 10

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Il entra, il marchait doucement et calmement.

Je me levai pour lui faire face.

- Je croyais que tu dormais, ça se voit que tu n'as presque pas fermé l'œil de la nuit, me dit-il.
- est-ce que tu connais la personne qui m'a fait arrêter ?

Je voulais savoir la vérité, car je venais de passer vingt-quatre heures dans une cellule. Ce genre d'expérience ne s'oublie pas vite.

Il me caressa la joue et pris mes mains pour les examiner minutieusement, ses yeux s'arrêtèrent sur les traces rouges que j'avais encore sur les poignets à cause des menottes.

J'avais dormi avec les menottes parce que je n'avais pas cessé de frapper sur la porte de ma cellule.

- t'as mal ? Me questionna Enzo.

Oui, j'avais très mal dormi avec des menottes ne pas confortables.

- ce n'est pas trop douloureux, dis-je.

- je suis désolé.

Je levai mes yeux pour enfin croiser les siennes, il culpabilisait et moi ça me faisait mal à le voir ainsi.

- ça va passer, lui dis-je pour le rassurer enfin.
- menteuse, tu as mal n'est-ce pas ?

Il m'avait démasqué là et je souris.

- oui, mais je peux t'assurer que ça va crois moi un peu Enzo.
- repose-toi maintenant, demain, nous irons chercher Angela.
- d'accord, tu sais où elle est ?
- oui, je le sais. Comme ça, tu auras le privilège de rencontrer de celui qui t'as fait arrêter.
- c'est un homme bizarre un peu comme toi, c'est tout ce que je sais.
- tu insinues que je suis bizarre, dit-il faussement vexé.

J'avais encore dit une bêtise. Il avait un sourire machiavélique qui me fit rougir d'un coup. Il se mit à rire lorsqu'il constata ma gêne.

- princesse, je t'assure que dès que tu auras fait connaissance avec lui, tu vas l'aimer
- je ne crois pas.
- je pars on se voit demain.
Il posa ses lèvres sur ma joue et se retira doucement me permettant de sentir son souffle chaud contre ma peau.

Il s'écarta de moi et sortit de la chambre.

PDV Enzo

Je sortis de sa chambre en vitesse, car si j'étais restée une minute de plus, je l'aurais mis dans mon lit, c'est sûr. Plus le temps passé, plus je m'attachai à elle, plus je commençais à ressentir des sentiments pour elle.

Elle était si innocente, si pure, si belle et... Si désirable et moi, j'étais juste un homme indécis.

PDV Alexandro

J'entrai dans le restaurant avec Adriana à mon bras.

Adriana, âgée de dix ans, elle était ma filleule et la fille de mon cousin Eduardo.

Dans la famille, mes deux cousins avaient des enfants à part moi et le cousin fantôme, mais m'occuper de leurs enfants me faisait vraiment plaisir.

Enzo lui voulait des enfants à tout prix raison pour laquelle il avait eu recours à une mère porteuse.

Eduardo lui, c'était beaucoup plus complexe, sa copine de l'époque lui piège avec une grossesse.

Comme les deux étaient trop occupés, j'avais accepté d'être le baby-sitter des enfants.

On nous s'installa dans une table qui était au centre de la salle.

- tonton pourquoi papa n'est pas venu ? Me demanda Adriana.

'' ma chérie ton père est un cas désespéré si tu savais '' dis-je au plus profond de moi.

- il viendra avec toi la prochaine fois ce soir, je lui ai dit que je voulais rattraper notre rendez-vous de la dernière fois.

Je tenais toujours ma parole, j'avais horreur de passer pour un menteur, mais parfois, il m'arrivait de mettre mon honneur de côté...

Je reportais mon attention vers ma nièce, lorsqu'une silhouette vint de poser près de notre table.




Les Coups du Destin: Tome 1 ( Casanova Family)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant