Les Coups du Destin: Tome 1 ( Casanova Family)

Chapitre 18

- Ivan

Il était debout devant le cadre d'Adriana.

- Eduardo, me répondit-il en se tournant vers moi.

Il n'avait pas trop changé depuis sept ans.

Il me prit dans ses bras.

- ça fait du bien de te revoir, lui dis-je
- t'as vieillie, me dit-il avec un ton moqueur.
- c'est réciproque.

Il se mit à rire.

- comment va-t-elle ?, me demanda-t-il en pointant le cadre.
- elle va bien et elle est avec Alexandro.
- elle est vraiment très belle.
- elle a grandi, c'est mon petit rayon de soleil, mon espoir de vivre.

Depuis sa naissance, elle m'avait redonné goût à la vie, si j'arrivais encore à me battre c'était parce que je savais qu'elle serait toujours avec moi.
J'aurais voulu vivre avec elle, mais vu les circonstances, elle devrait rester loin de moi et je savais qu'Alex s'occuperait bien d'elle.

- ça saute aux yeux.
- je te sers quoi ?, Lui demandai-je en me dirigeant vers le bar.
- un jus de fruit, répondit-il.

Je n'en croyais pas mes oreilles.

- hein !
- je n'ai pas bien déjeuné ce matin, tu veux que je prenne un whisky comme petit déjeuner.

Je compris maintenant.

- d'accord, lui dis-je.

Je m'assis dans l'un des fauteuils et j'appuyai sur l'interphone.

- Sharone
- oui monsieur
- prépare le petit déjeuner
- d'accord

Je pris mon verre sur la table basse.

- c'est qui ?
- Sharone la femme ménage, gouvernante, tout c'est qui va avec
- femme de ménage et tout ce qui va avec ?
- c'est la femme de Sam.
- je vois.

Je compris ses inquiétudes, mais la maison était assez grande pour que je l'entretienne seul.

- j'étais avec Alfredo il y une semaine, me dit Ivan en sortant son téléphone de sa poche.
- sérieux ?
- oui, il n'a pas changé.
- toujours aussi énervant ?, lui demandai-je.
- Oui, un peu comme toi, vous êtes pareils.
- il venait d'où ?

Alfredo était un nomade de première classe, je parie qu'il a eu déjà visite les cinq continents.

- Costa-Bella

C'était quoi ça ?

- c'est où ?
- je ne sais pas, avoir, c'est une île magnifique qu'il a acheté il y a peu
- magnifique !
- selon lui.
- je me rappelle qu'il avait acheté une île, mais je ne savais pas qu'il l'a nommé ainsi.

Il resta un long moment silence, un peu pensif.

- est-ce que ça va ?
- je veux savoir si tu es au courant qu'il y a une certaine avocate qui enquête sur toi.

À voir, c'était une affaire publique.

- je ne sais pas.
- j'ai entendu des gens en parler hier dans mon club. Est-ce que c'est vrai, me demanda-t-il
- je ne sais pas, tu viens de m'informer.
- bizarre.
- quoi ?
- tu te souviens de Frankie.
- le dealer ?
- oui, il devait 20000 $ à la Liga.
- Oui et ?
- des gens l'ont tué hier soir et bizarrement cette avocate était présente.
- Un élément gênant, mais je ne vois pas quel est le rapport entre les deux ?
- hier soir après la fusillade comme par magie, cette avocate à aussi disparue de la circulation.
- comment es-tu au courant ?
- l'inspecteur Renzo m'a informé de sa disparition ce matin vu que la fusillade s'est passée juste devant mon hôtel.