Chapitre 47

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PDV Stella.

Les funérailles de Leonardo Emirez eut lieu quelques jours après sa mort. Il y avait quelques représentants des états voisins et les ministres du royaume. Alexendro était contraint de participer à ses obsèques, quant aux autres personnes ne voulait y aller, cela avait fait couler beaucoup d'encre, mais ils avaient essayé de calmer la presse.

Aujourd'hui ce étaient les funérailles de Hamada.
Alfredo arriva quelques minutes après moi au funérarium.

- Eduardo n'est pas avec toi ?, demandais-je.

Il s'approcha de moi et me tendit une bouteille d'eau.

- il m'a demandé de le laisser seul et c'est ce que j'ai fait.
- il n'assistera aux funérailles de sa mère.
- non

Je pris mon sac et quitta le funérarium et je me dirigeai vers le parking.

Quelques minutes plus tard, j'arrivai au palais.

Je me rendis directement à l'étage à la recherche de sa chambre.

J'ouvris la première, la seconde, la troisième, ....., La dernière porte de cette aile.

La chambre était sombre, seul la lumière de la télévision éclairait la chambre.

J'entrai et allumai la lumière.

Je le trouvais assis sur le lit, les yeux gonflés et tous rouges.

- Eduardo ça va ?. Lui demandais-je.

Il continua à fixer la télé, il suivait les funérailles en direct sur la chaîne nationale.

Je montai sur le lit et me tins à ses côtés.

- Eduardo tu ne peux pas rester ainsi, tu dois faire ton deuil pour n'est pas sombré, lui dis-je.

Il me regarda et j'ai vu une larme couler sur sa joue.
Il m'attira vers lui et se mit à hurler de douleur.

- pleure mon chéri, exprime ta douleur, lui dis-je en pleurant également.
- j'ai lui n'ai pas dit que je l'aime pour la dernière fois, je ne lui ai pas dit que je l'avais pardonné, je ne l'ai pas embrassé pour la dernière fois Stella, elle est partie sans savoir que je l'avais pardonné..... pourquoi Stella ?
Pourquoi la vie m'arrache toutes les personnes que j'aime ?

- tu dois être fort Eduardo
- j'ai tout perdu, dit-il.

Je le serrai plus fort dans mes bras, je voulais effacer une douleur qui ne partira jamais.

- Non, tu n'as pas tout perdu, je suis là et tu dois faire son deuil, lui dis-je en prenant son visage entre mes mains.

Il posa son front sur le mien.

- Seras-tu là à mes côtes ?

Je le regardai et hochai ma tête.

- merci, me dit-il avant de quitter le lit pour se changer et revenir quelques minutes plus tard habiller tout en noir, comme d'habitude il aimait créer l'exception, tout le monde en blanc lui était en noir mais là son exception était exagéré.
Jeans noir destroy, Polo blanc, veste noir jeans destroy.

- tu comptes aller comme ça ?, Lui demandais-je
- oui pourquoi ?
- tu ressembles à un fou qui vient de s'échapper d'un centre psychiatrie.

Il s'assit sur le lit, me regarda et puis éclata de rire.

- un fou ? Tu ne crois pas que c'est trop fort, me dit-il en riant.

En vrai ça lui donnait un air hyper sexy.

- non, c'est le mot exact je trouve, lui dis-je avec toute la sérosité du monde.
De toute façon ça te reflète.

Il attrapa une paire de lunettes noires sur la table avant s'approcha de moi.

- tu as raison, ça me reflète, me dit-il avant de coller son front au mien.
Et heureusement je suis un fou très gentil et très beau.
- change-toi, on doit y aller, lui dis-je, en cachant mon malaise.
- je te fais toujours le même effet, dit-il avec un sourire mystérieux.
- Eduardo......

Il s'écarta de moi et me regarda.

- tu étais enceinte ?, Me dit-il après m'avoir sculpté.
- oui

Son expression faciale changea directement, un peu comme si on lui avait annoncé que l'un de ses hommes venait de partir pour le Camp adverse.

- tu as accouché ?
- oui
- fille ou garçon
- garçon
- félicitations, me dit-il en sortant de la chambre pour aller dans le dressing.

- merci Eduardo.

Il en ressorti vêtu d'un smoking noir et une chemise noirs.

- on peut y aller

Oui j'avais accouché avec beaucoup de pleine notre bébé.

"Eduardo, Angel est une partie de toi et moi réunis même si je dois avouer que la ressemblance entre vous deux est presque indéniable.
Alfredo m'a demandé comment j'ai fait pour accouché un mini toi, la seule différence il a hérité de mes yeux bleus et de la couleur de mes cheveux.'', dis-je au fond de moi.

PDV Alexandro.

Depuis la sortie du corps de ma tante, Eduardo n'avait pas participé aux obsèques de sa mère.
Son état de santé ne le permettait pas.
Le modérateur vint m'informer qu'il était temps de prononcer le discours funèbres.
Je regardai Alfredo pour le faire signer, mais il refusa.
Je me levais pour monter sur l'estrade lorsque le protocole annonça l'arrivée d'Eduardo.

Je me retournais vers lui, il était plus moins normal, il entre avec Stella à accrocher à son bras.
Marly sourit et s'approcha de moi.

- quel beau couple, me souffla-t-elle

Je les regarde approcher.

- tu sauras faire un petit discours ?, Lui demandais-je une fois proche de moi.

Il fixa le cercueil transparent où était coucher sa mère, il ajusta ses lunettes et hoche la tête.

- es-tu sûr ? Lui demanda Stella.
- oui tu viens, lui dit-il.

Il s'inclina devant le cercueil avant de se diriger vers l'estrade.

- bonjour, dit-il pour commencer.
Je.. n'est pas préparé un discours digne de la grande femme qu'elle était, mais on va faire les mots que me dicteront mon cœur.

- maman maman t'es partie sans que je puisse te dire à quel point tu comptais pour moi en particulier et pour nous en Général.
Tu nous as aimés malgré nos défauts, tu as su nous supporter et moi particulièrement. Ça pas toujours était facile entre nous, mais tu n'as jamais cessé à me démontrer ton amour.
On peinait à te comprendre, mais toi tu nous comprenais. Tu nous comblais avec ton énergie et ton amour, tu as toujours su nous protéger contre vent et marrée.
Après la mort de papa et Lucinda, tu as été là pour nous, tes fils. Tu m'as empêché de sombrer et tu as pris soin de ma fille et de moi.
Tu as à chaque fois voulu être près de ton cher Ethan et aujourd'hui tu es près de lui, l'exemple de votre amour est pour moi la plus belle des histoires d'amour.
Parent qui était pour moi au singulier n'existe plus...

Eduardo agrippa la chaire en verre. On pouvait voir qu'il luttait pour ne pas éclater en sanglot.

Stella posa sa main sur la sienne, elle coupa le micro et lui murmura des mots à l'oreille. Il hocha la tête pendant que celle-ci lui parlait, il releva sa tête et serra la main de sa bien-aimée entre ses mains.

- Hamada, ma Hada repose en paix, que la terre de nos ancêtres te soit légère. Je t'aime et je t'aimerai toujours maman.

L'assistance se leva et les acclamations se levèrent dans la salle.

Ils descendirent de l'estrade, fit le tour du cercueil et inclina légèrement leurs têtes avant de regagner les places qui leur avaient été attribuée. 

Les Coups du Destin: Tome 1 ( Casanova Family)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant