Chapitre 19

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- je peux savoir à quoi tu joues ?, me demanda-t-il.

Il me saisit par l'épaule et me releva, mes jambes tremblaient, mais je fis semblant, il ne fallait pas que je lui montre mes faiblesses une fois de plus.

- tu veux faire ma grève de la faim, me demanda Eduardo

Je ne répondis pas.

- alors tu as donné ta langue au chat, demanda-t-il.

Je ne répondis toujours pas et il sourit.

- tu veux jouer à ça avec moi, me demanda-t-il

Je ne répondis toujours pas.

- tu ne perds rien pour attendre, me dit-il avec un calme et un sourire machiavélique.

Une grande peur m'envahit soudainement, je ne savais pas, c'est qu'il tramait, mais ça ne sera pas bon du tout.

L'un de ses gorilles arriva dans la pièce et un homme âgé était avec lui. Il avait l'air gentil et doux, sur ce point mon instinct ne pouvait me tromper pas.

- je veux que cette porte soit fermée hermétiquement, je me suis fait bien comprendre, dit-il à l'homme qui venait de les rejoindre.
L'homme hocha la tête en guise de réponse.

- j'espère qu'un mois de repos te fera du bien, me dit-il et cela avait plus tôt l'air d'un avertissement.

Il me lança un dernier regard avant de quitter la pièce avec le même sourire.

Rhomezia

PDV ALEXANDRO

Dix ans après la guerre, le royaume avait vraiment changé.
Les rues du royaume ne reflétaient plus les traces de la guerre.
La joie et la vie se lisaient dans toutes les rues.

Les traces de la guerre n'étaient plus visible dans le royaume, mais elles étaient présentes dans ma vie et dans celle ma famille.
La famille Casanova avait beaucoup souffert de cette guerre, nous avons enterré beaucoup des proches en peu de temps.
Dans ma famille, on trouvait un peu de tout. Des bonnes personnes et des mauvaises personnes, des personnes honnêtes et des personnes malhonnêtes, des princes et des mafieux. C'était un sacré mélange.

Toc, toc,toc

Je relevai ma tête.

- Adriana
- tonton est-ce ça va ?
- oui, ma chérie entre

Elle entra avec un plateau en main.

- c'est pour toi tonton, me dit-elle en déposant le plateau sur le lit.
- tu m'as fait un petit déjeuner ?
- oui tu n'as mangé pas hier.
- j'ai dîné hier soir.
- sans moi.
- tu dormais ma chérie.
- menteur.

Menteur !
Elle avait le caractère de son père celle-là.

- tu n'as pas dîné hier, je t'ai vu lorsque tu es rentré vers vingt-deux heures, me dit-elle.

Elle m'avait eu.

Elle fronça ses sourcils avant de me rejoindre au lit.

- tonton, dis-moi, as-tu dîner avec la juge Suarez ?

Elle ne manquait pas d'imagination aussi.

- non, j'étais à un dîner d'affaires, rien d'autre et qu'est-ce qui te fait dire que j'ai dîné avec elle, lui demandai-je.
- les magazines, me répondit-elle en prenant mon téléphone.
- non et toi tu me pousses à les croire.

Moi !

- comment ça ?
- tes réactions envers elle
- développe
- à chaque fois que tu es avec elle aux restaurants, tu te comportes comme un homme jaloux lorsqu'un homme pose le regard sur elle, me répondit-elle en pianotant mon téléphone.

Comment savait-elle pour le restaurant ?
Et quelle est cette histoire d'homme jaloux ?

- Adri.
- oui
- comment sais-tu pour les restaurants ?
- lorsque j'étais avec Samira au resto et......

Samira !!!!!!!

- et qui t'as permis de sortir ?
- papa
- pardon.
- à chaque fois que je veux sortir je demande à papa

Il habitait à des milliers de kilomètres d'ici et malgré il la permettait quand même de sortir.

- et ?
- il m'envoie un garde pour ma sécurité

Il était incapable de s'occuper d'elle, mais il était champion pour lui faire faire des bêtises.

CHICAGO /USA

PDV CHANEL

Marina était très gentille avec moi et ça me briser le cœur de savoir qu'elle me faisait confiance alors que moi je l'avais dupé.

- eoh Chanel, me dit Marina en agitant sa main devant mon visage.
- o...ui..oui
- tu n'as pas l'air bien

Elle avait raison, je n'avais pas l'air bien parce que je mentais ouvertement et ça ne me plaisait pas.
Ma grand-mère se remettait déjà et il restait deux semaines avant la fin de notre contrat.
Rien qu'à l'idée de me dire qu'il me restait deux semaines pour enfin l'effacer de ma vie me brisa le cœur, durant deux mois et deux semaines, j'étais tombé amoureuse de lui, c'était bête vu que je savais que notre relation avait une durée bien déterminée.

- Marina, où est Enzo ?, lui demandai-je
- il m'a dit qu'il est parti régler une affaire au bureau
- un samedi ?
- oui, t'inquiète il va revenir bientôt

C'était bizarre d'habitude il ne travaillait pas samedi.
Quelle était cette affaire si importante qu'il n'ait pas eu la peine de m'informer.

- je peux te laisser les enfants pendant quelques heures, je dois aller quelques parts, lui demandai-je
- d'accord pas de problème, me répondit-elle.

PDV Enzo.

J'avais fini mon travail, je pris mon téléphone et ma clé pour quitter le bureau lorsque la porte s'ouvrit subitement.

- Mandy !

Elle s'approcha de moi et se jeta dans mes bras.

- Mandy, mais qu'est-ce que tu fais ici ?, lui demandai-je
- mon chéri comment vas-tu ?
- Mandy lâche-moi, dis-je en me libérant de son emprise.
- Enzo, chéri, dis-moi le mal que j'ai fait pour que tu t'éloignes de moi.
- Mandy écoute, j'ai passé des bons moments avec toi, mais maintenant, c'est fini, je veux une histoire sérieuse avec l'élu de mon cœur.
- Enzo, regarde-moi et dis-moi que tu n'as jamais ressenti quelques choses pour moi, me demanda-t-elle.

Elle passa ses mains sur mes cheveux pour les caressés, je continuais à la fixer pour voir jusqu'où elle pouvait en venir.

- chéri, tu vois bien qu'on est fait l'un pour l'autre, me dit-elle.
- Mandy, c'est fini, dis-je en stoppant ses mains baladeuses.

Je réussis à créer un espace considérable entre nous.

- Mandy va-t'en et que je ne te renvoie jamais.

Elle se retourna pour partir lorsque la porte s'ouvrit.

- bonjour Chanel, dit-elle.

Les Coups du Destin: Tome 1 ( Casanova Family)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant