Imagine n°3 : Orphélia

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La guerre faisait rage sur Géonosis. Le troupes de la république faisaient face à celles des séparatistes. Orphélia se battait sans relâche pour défendre la cause séparatiste. À l'aide de ses sabres lasers, elle massacrait sans scrupules tous les clones qui avaient le malheur de l'approcher. Elle avait l'impression d'être surpuissante, après tout, elle était l'apprentie de Dooku, il était normal qu'elle soit forte.
Son maître lui avait demandé de réduire à néant les forces de la république sur cette planète. «Il en va de l'avenir de la cause séparatiste» lui avait-il dit. C'est avec la joie de défendre son parti qu'elle avait embarqué pour Géonosis avec une armée entière de droïdes.

Enivrée par la bataille, elle ne voyait pas ses troupes se faire massacrer et battre en retraite, elle continuait de se frayer un chemin parmi les soldats ennemis.

Soudain, un Jedi s'avança vers elle. Il était grand, musclé, c'était un beau brun aux yeux bleus : le général Skywalker. Il pointa son arme sur elle tandis que les clones les encerclaient, empêchant la jeune Sith de s'enfuir.

- C'est fini, rends toi Orphélia, lança-t-il.

- Jamais !

Elle se prépara à faire face au beau jedi, mais quelque chose la désarma, et un bras la retint tandis que le canon d'un pistolet se pose sur sa tempe.

- Tu ferais mieux d'écouter ce qu'on te dis jeune fille, murmura la personne qui la tenait.

- Mon armée vas vous réduire à néant !

Le jedi rigola et l'homme derrière elle lui dit :

- En attendant ils sont partis.

Il lui passa les menottes et l'emmena jusqu'au camp de la république. C'était un clone, de taille normale (je crois que tous les clones font la même taille...), Il possédait une armure bleue et blanche, et les signes distinctifs de cette armure montrait qu'il était capitaine.

- Huum... Capitaine n'est-ce pas ?

- Avance.

- Et comment vous appelez-vous, capitaine ?

Il ne répondit pas.

- Rex.... Hum, oui, c'est bien Rex, pour un toutou de la république.

- Je n'ai rien dit.

- Vous l'avez pensé.

Ils l'attachèrent à un poteau dans le camp, de façon à ce qu'elle ne puisse s'enfuir et la laissèrent seule face au soleil et à la chaleur écrasante du désert Géonosien.

Quand vint le soir, le soldat qui l'avait faite prisonnière lui rendit visite. Il tenait une assiette dans une main et un verre d'eau dans l'autre. Il avait enlevé son casque, montrant à la jeune femme son vrai visage. C'était un beau blond aux yeux noisette.

- Vous revenez me voir capitaine ?

- Je me suis dit que tu aurais faim, mais je peux repartir si tu veux...

- Oh non, reste ! J'ai tellement faim !

- Ah ah ! J'en étais sûr. Tu veux d'abord boire ?

- Oui.

Il ne pouvait pas la détacher, elle tenterai de s'enfuir, il déposa donc le verre contre les lèvres de la jeune femme et l'inclina de façon à ce qu'elle puisse boire. Il lui donna ensuite à manger.

- Tu connais mon nom, mais le tien, quel est-il ?

- Orphélia.

- Comment est-tu devenue Sith ?

- Il y a deux ans, des troupes de la république ont débarqué dans mon village et ont tout saccagés. Ils ont tués tout le monde, hommes, femmes et enfants, ont volés nos richesses, nos récoltes et notre bétail puis sont partis après avoir incendié ce qu'il restait. Dans l'émeute, j'ai été assommée, et je ne me souviens de rien. C'est le comte Dooku qui m'a recueillie et soignée, il m'a expliqué ce qu'il c'est passé et je suis devenue son apprentie.

- Tu cherches à te venger ?

- Dooku aimerait que je dise "oui", mais ce n'est pas ce que je pense, j'aimerais juste comprendre pourquoi...

Elle regarda Rex avec un air désemparé, comme s'il devait l'aider.

- Ce n'est pas la république qui a commis ce crime. Crois moi, cela fait un moment que je suis dans l'armée, et je sais que la république n'a jamais rayé un village de la carte, nous défendons les populations contre les séparatistes. C'est typiquement eux, ça.

- Dooku m'a menti ?

- Il ne fait que ça, mentir, manipuler les gens, c'est son truc.

- Mais alors...

- Tu as choisi le mauvais camp, tu étais obligée... Le général est entrain de négocier avec le conseil pour que tu devienne sa nouvelle apprentie, enfin, si tu le désires...

Sans même prendre le temps de réfléchir elle déclare :

- Oui je le veux !

Puis elle déposa ses lèvres sur celles du soldat et l'embrassa doucement. Il répondit à ce doux baiser. Il avait hâte qu'elle devienne son commandant.





















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J'espère qu'il vous plaît, et je vous dit à bientôt pour de nouvelles préférences
Bisouilles 💋

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