La lumière, c'est ce qui t'éblouissait. Le seul souvenir que tu avais, c'était un simple masque noir qui te surplombait après avoir projeté les hommes de blanc. Cette lumière blanche t'éblouissait comme le sol rempli de neige, un matin d'hiver. Une douleur parcourait toute ta tête. Tu ouvris doucement la tête. Une pièce aux murs noirs te tenait prisonnière. Te débattre était inutile, ta tête, tes poignets, tes chevilles étaient maintenues par des sangles à un siège. Tu étais en position debout contre ce siège. Tu vis quelques gouttes de sang sur tes joues. Alors que tu voulais te libérer pour marcher, une puissance inconnue parcourait ton corps, mais aucun moyen de libérer. En te concentrant sur ta prison, tu remarquas que tu étais au milieu de la pièce et que seul, un homme de blanc te protégeait. Tu poussas ton premier soupir depuis que tu étais ici. Tu étais prisonnière du Premier Ordre et surement pendant un bon moment.
La porte de ta cellule s'ouvrit enfin et un homme habillé en noir entra. Il était roux et faisait plus âgé que toi. Il s'approcha de toi, mais pas trop proche de toi, une bonne distance de quatre mètres vous sépariez pour ton grand plaisir. Tu n'avais pas à être effrayé par lui. Il se tenait droit et les mains dans le dos. Il n'avait pas l'air commode. Tu le regardas de la tête aux pieds.
-Bien vermine, dis-moi où est parti le reste de la résistance, te demanda-t-il.
-Parce que tu crois que je te le dirai ?! Je ne collabore pas avec des hommes comme vous, monsieur.
-Je te le demande gentiment et sans violence. Sachant que si tu ne me dis rien, ça ne sera pas moi qui te ferai cracher les vers du nez.
-J'attends de voir ce que tu me prépares, petit roux.
Une gifla percuta ta joue droite, puis une seconde sur ta joue gauche. Tu l'avais peut-être cherché, après tout ? Tu secouas la tête à cette idée. Tu étais qu'une petite victime à côté de ses méchants du Premier Ordre. Tu étais la victime de ce conflit, toi qui avais été prise sous l'aile de Leia, par ordre de tes parents, eux qui avaient toujours été fidèles à la Résistance, assassinés sous l'ordre du Suprême Leader Snoke.
Les gifles de l'homme ne te donnaient qu'envie de moins parler, mais surtout l'envie de le taper. N'ayant pas le pouvoir et la liberté de bouger, tu lui crachas à la gueule. « Bien fait, connard », pensa-tu. « Sale petite peste », dit le roux qui essaya ton cracha. Il préparait son poing pour te le mettre en plein milieu de ton visage. Tu fermas les yeux le plus possible pour ne pas voir ce qui allait arriver. Tu comptais les secondes. Mais rien n'arriva à ton visage. Tu ouvris doucement les yeux. Le poing était à quelques centimètres de ton visage. Comme si le temps s'était arrêté. Ce poing était figé, tu pouvais le toucher. Tu ne comprenais pas ce qui se passait. Tu regardas la pièce pour savoir si tout était figé, à la cherche d'un indice mais rien. Mais ton regard se posa sur une ombre au derrière du roux. Cette ombre que tu n'avais pas vue avant le coup de poing. Cette silhouette qui te paraissait menaçante commença à bouger et grandissait à chaque pas. Cette ombre était un homme. « -Je vous avez dit général Hux de ne pas toucher à la prisonnière, dit l'homme avec une voix presque robotique. Elle est à moi, Hux. »
Cet homme se rapprocha. C'était lui qui retenait le poing. C'était lui qui protégeait de ce poing, mais pourquoi ? Le poing se défigea, tout comme l'homme. Le roux recula, laissant la place à l'homme masqué. Cette voix robotique te faisait frissonner. « Je t'avais prévu », disait le roux en arrière-plan. En effet, le masqué, que tu voulais appeler Zorro, s'approcha de toi, encore plus près que le roux. Lui, il te faisait peur et chaque instant faisait battre ton coeur un peu plus rapidement. Mais ton humour ne te retombait pas pour autant.
-Hey, Zorro, où est Tornado, demanda-tu avec un sourire narquois.
-Tu as fait une erreur, gamine, ajouta le roux.
-Je te n'ai pas sonné, poil de carotte.
Ce fut l'erreur de trop. La main de « Zorro » se trouvait juste devant ton cou. Tu te demandais ce qu'il faisait jusqu'au moment où ta respiration se coupa. Tes pieds, malgré attachés, ne touchaient plus le sol. Tu gesticulais dans son siège. Tu te vidais de ton oxygène et tu regardais le masqué. Malgré son masque, tu pouvais sentir son sourire moqueur sur son visage. Tes yeux se fermaient et tu suffoquais devant les deux hommes. Le roux était presque fier de te voir dans cet état. Tu pouvais sentir un état jouissif dans son corps. Ta torture lui plaisait. « Qui était ce sadique », pensa-tu. Ton attention se reposa sur Zorro. « Que me veux-tu, toi », pensa-tu.
Les pieds retouchèrent le sol à ton grand plaisir. Ta gorge était libérée et l'air repassait normalement malgré ta respiration forte. Tu devais réapprendre à respirer normal après cette coupure. Tu regardais le masqué avec dégout. Tu le haïssais plus que tout. Il était ce chef qui avait ordonné la mort de ta famille, de tes amis, de tes alliés. Si ce n'était pas, c'était son ami rouquin. Tu voulais lui cracher dessus aussi. Tu renonçais à te rendre, pas à lui, pas à ce connard qui t'avais coupé ta respiration.
-Ce que je veux de toi, petite T/P, c'est ton pouvoir, ton courage, ta Force, dit-il froidement. Tu ne renonceras pas longtemps avant de livrer l'emplacement de la base.
-Vous renoncerez à vos idées, à vos questions avant moi, croyez-moi ! Vous n'êtes qu'un monstre qui avez détruit un univers pour votre plaisir de voir les gens souffrir. Je ne serais rien pour vous, à part votre pire cauchemar.
Tu pouvais entendre le masqué pouffer de rire et tu vis le sourire sadique sur le visage du roux. Tous les deux sortirent de ta prison, poil de carotte avant Zorro. Tu te retrouvas à nouveau seule avec un homme fait de blanc.
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Amour et pouvoir
Teen FictionAlors qu'une partie de la Résistance avait réussi à échapper au Premier Ordre, l'autre partie fut décimée. Sauf toi, tu allais te faire tuer ,quand, par un pouvoir que tu ne te contrôlas pas, tu envoyas les Stormtroopers au tapis. Le dernier souveni...