Un loup dans les bois glapis
Si fort qu’un chêne prit
La courbure. Une brebis blanche,
Passant, telle la nue, sous les branchesDu chêne, vit le loup
Assis la cordelette de la douleur au cou,
La pâte sous les dents d’un piège
A rat. La blanche passante, fit
Un arrêt le visage souriant et dit :
<<M. le loup que vous sied votre siège !Vous n’avez guère idée de ma réjouissance
Saluez nos ancêtres en mon nom. Adieu>>
Brillant d’épreuve, les yeux
Du loup formulent :<<patience.Je réalise. Je réalise combien
J’ai été fielleux envers votre tribu
Je suis plein de remord. Bien
Agréable que je ne fus,J’aimerais me réhabiliter.
Mais ne me laissez tomber. >>
La brebis rendue molle
Par ces paroles
Eu pitié puis délivra le loup.
Pour lui prouver sa gratitude, le loupLui fit la noce. La pauvre brebis ne savait pas
Qu’il ne faille jamais tendre
La main, au risque de se faire surprendre,
A Lucifer même s’il marche vers le trépas.