Voici l'heure que je crains.
La voici venu, a temps pour une fin
Peu joyeuses ébranlant mes spondyles
Et mes illusions largement inutiles.C'est ce temps qui m'arrache
Mes joies, mes envies et m'attache
Aux souvenirs, a la tristesse, aux remords,
Et parfois laisse sur moi un parfum de mort.C'est la voleuse qui use ma force
Sous mes yeux, riant de mes supplices,
Menant le navire de mes jours prochains
Vers un rocher tout en méditant ma fin.C'est elle l'affreuse écourtant les songes
Veillaques de mon plus grand amour,
Jalouse et sans cœur, condamnée à des jours
Lugubres. Sa présence me ronge.Je la vois venir ! L'heure des adieux.
C'est l'heure qui m'ouvre les yeux,
Et je sais que ce n'était qu'une conjectures
L'idée de toi qui m'aime et c'est dure.Et déçu a grande hauteur, je jette
Comme un semeur sur les sillons
De notre fausse amitié les mots de l'abandon
Qui donneront plus tard mes jours de fête.Mais pour cette heure, je bois le piot
Du deuil de mon cœur dans les verres
De mes regrets qui me semble comme les pots
Du potier fragiles et rondes comme la terre.