Une jeune panthère allongée par terre
Abattu par un abattement qui le fit taire,
Dit aux longues barbes de son
Grand père coiffées sur le long :« Ô expérience emplie de vieillesse,
Vieillesse remplie de sagesse,
Vous seul avez le plus preste que le poison
Courant dans mon cœur contrepoison. »Souriant, lui répondît la vieillesse
Qui a atteint son vieux père et le froisse.
« Quel est donc ce mal qui tant te rend mal,
Si blême qu’un poignet tout pal. ?-La jeune reprît. Depuis un temps, une biche
Pas plus longue de taille que mes barbiches
Beaucoup moins longues que votre menton
Me colle incapacité au front.-Garde ton temps et ta force.
Dit le vieux. Sans moindre force
Déployer, quand viendra le temps,
Tu auras ta biche car pour tout existe un temps. »