Aux vampires de virginité

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Gloire à toi, gentil dogue, chasseur
Des mangues immatures,
Musée des trophées du sang des fleurs
Blanches et saintes que ta désinvolture

Arrache, faisant la source des voluptés
De ta seringue tels les aiguillons des gardes
De Pilate et forte comme une vrille. L'été
Des océans de sable, les tornades

Rempli des fantômes du vent, Les typhons
Des déserts poissonneux azur, les pythons
Affamés des forêts, se rurent sur les plages
De l'étang de tes âges car les villages

Immaculés des petites étoiles sont maculés.
Tu sirotes le miel de tes immondes
Oeuvres avec la même joie profonde
Que la justice divine punissant tes péchés.

Quant à toi rendue cafarde et impie,
Bouche les sillons de tes yeux
Afin que s'arrêtent les fuites de mélancolie
Et de larme. Tu es un roseaux courageux

Qu'aucun aquillon ne puisse rompre.
Cet effroi; que tes pensers ne te trompe
Guère, que te fera réussir haut les mains
Ton envie de vivre, n'est qu'un examen.

La Muse S'amuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant