Lâchetés

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PDV Valentin

Je m'inquiète pour tout mes amis.
Terracid est a l'hôpital depuis bientôt trois jours et nous avons toujours aucune nouvelle.
Laink nous fuit, il s'efface doucement, restant enfermé tout le temps chez lui.
Nous n'avons plus aucune nouvelle du duo.
Analia est toujours à l'étranger pour son travail mais elle peine à se concentrer dessus, le duo traîne toujours dans un coin de sa tête.
Cyril est le plus renfermé, il rumine des pensées. Il me semble perdu, ne sachant plus ou aller.
Et Maxime, Maxime ne sourit plus. Il a tout le temps le visage triste, c'est probablement le plus impacté, il s'en veut de ne pas avoir pu empêcher ce qui c'est passé.

Ils se sentent coupables, j'aimerais les rassurer. Leur dire que ce n'est pas de leurs fautes mais de la mienne.

J'essaye d'aider tout le monde, mais comment maintenir les autres droits quand on ne tient pas debout ?

J'ai surpris une conversation, je sais ce qu'il se passe.

***

- Il y a personne ici. Viens connard.

Je reconnais la voix de Laink. Il doit vraiment détester la personne à qui il parle. Ils ne m'ont pas vu. Je devrais me montrer mais j'ai toujours été trop curieux. Je reste là.

- Laink ? Je suis désolé.

Terra... Si la première voix était froide et dure, celle là est tremblante. Je tends l'oreille, que peut il se passer entre ces deux là ? Je ne comprend plus rien.

- J'espère bien que tu es désolé PD. Tu as tout gâché, comment à tu pu tomber amoureux d'un homme ! De moi en plus ? Je pensais que tu étais quelqu'un de bien, en fait tu es une immondice abominable. Espèce de tapette. Crève.

Le choc. Je n'avais jamais entendu Laink parler aussi durement, surtout pas avec Terracid.
J'entends le bruit d'un coup, puis Laink partir en promettant les pires souffrances à Terra s'il laisse les autres deviner quelques choses.

Je crois qu'il est homophobe.

***

Et moi je n'ai rien fait, juste semblant. Je remarquait le double sens de chaque phrase, chaque geste, chaque regard. Mais je me voilait la face, je me disais que ça irait mieux, que le problème se réglerait de lui même. Mais non, et maintenait il est trop tard. J'aurais du voir que ça allait pas et que ce n'était pas partit pour s'arranger.

Je culpabilise. J'aurais eu tellement d'occasion de tenter de changer les choses... mais je n'est rien fait. Il est trop tard maintenant, juste un peu trop tard.
Les Hommes sont comme ça, ils préfèrent faire semblant de ne rien voir plutôt que de faire face aux problèmes.

Je suis lâche.

******

PDV Thomas

J'ai éteins mon téléphone, couper le son ne suffisait plus. Déjà 3 jours que Damien est à l'hôpital, j'ai abandonné l'idée de le chasser de mon esprit. Je n'y arrive pas. Je revis sans cesse chaque instant que j'ai vécu avec lui, il hante mes rêves et mes pensée. Je ne cesse de penser à lui, à nos bon et mauvais moment ensemble, mais surtout au lieu ou il se trouve... pourquoi ? Je n'ai pas de preuve, mais je suis sûr qu'il a tenté de se suicider. Et je sais que c'est de ma faute.

Je ne parviens plus à me convaincre qu'il le mérite.

Je me demande si je ne devrais pas aller le voir, ou au moins appeler l'hôpital pour avoir de ses nouvelles, pour savoir ce qu'il s'est passé.

Je ne veux pas lui faire encore plus de mal.

Avant, je vivais, je sortais. Je profitais de son absence pour faire tous ce que je retardai. Je le haïssait et j'étais heureux. Je me voilait la face, m'aveuglais, je repoussais mes pensées dans les limbes de mon esprit.

Maintenant, je pense sans cesse à lui, je ne fais plus rien d'autre que m'abrutir l'esprit en zonant sur internet. Je passe énormément de temps à me renseigner sur ce qu'il est, à détruire mes préjugé à coup d'information.
Je me rends compte que le plus con des deux, c'est moi.

Je n'ai pas abandonné l'idée de me voiler la face, de me faire croire que le fautif, c'est lui. Mais je n'arrive plus à me convaincre.

- Je t'aime... attend, je sais bien que toi non. Je n'espère plus une réponse positive, je veux juste cesser de mentir. Rien ne va changer.

Je ne t'avais pas cru. Pourtant, si je l'avais fait tu aurais eu raison.

Je suis désespéré mais je ne fais rien. Je suis nocif, j'ai détruis mon meilleur ami. Je dois dégager de sa vie, pour lui. Cette décision n'a pas fini de me faire souffrir mais c'est la seule qui puisse être bonne. Je mérite de souffrir.

Je ne pensais pas que la peur de perdre quelqu'un qu'on aime puisse à ce point changer un homme. Je ne suis plus le même, et je ne fais que regretter le passé. Le monstre c'est moi, pas lui.

*****

Et voilà, je vous avoue que ce chapitre n'a pas été le plus simple. Je devais retravailler un paragraphe qui ne me satisfaisait pas et je traverse une grosse période de panne d'inspiration. Enfin bon le voila, c'est le plus important. Sinon j'ai récupéré mon wifi (on a du changer le boitier).

Ah et je sais pas trop ou on va avec ça hein, je le finirai mais à part ça.... j'ai vraiment l'impression que c'est trop cliché. Un jour je me dis que ça va trop vite et l'autre trop lentement.

Je vous avoue que je regrète cette fiction, je n'ai pas pris de recul. J'ai écris quelque chose qui va trop dans le drama. Je risque de diminuer la fréquence car j'ai moins d'envie... toute mes excuses.

J'ai déjà écrit toute la partie drama, y corriger va nécessiter de la détermination. Par contre la suite me tente bien (pour l'instant). En fait je sais pas si vous aurez des chapitres souvent comme ça je suis tranquille ou rarement vu qu j'aurais la flemme.... à voir.

Et pour ceux qui veulent, malgré ma panne, j'ai réussi à écrire un OS (que je n'aurais probablement jamais corrigé si je ne m'étais engagée pour le concours de @TrynityIralde). Il est sur mon profil (Un parfum de chocolat). C'est un Terraink.

Bref
A bientôt

Un peu trop tardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant