Adieu...

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11 jours plus tard.

Terracid
Je regarde autour de moi, je suis dans une cuisine de taille moyenne qui semble abandonnée.
La porte d'une armoire est négligemment entrouverte et une tache rouge écrevisses détonne sur le carlage blanc émail. La table, légèrement tordue par rapport au reste de la pièce, est couverte d'un mélange hétéroclite d'objets plus ou moins insolites.
On y retrouve entre autre: un canard en plastique, un tas de vaisselle sale, un écouteur solitaire, une lettre, du pain complètement sec, une bougie poussiéreuse, un tesson de verre...
Ces objets semble avoir été déposé là sans but précis et avec un désordre évident. Les nombreux nid de poussière montre clairement que les lieux n'ont pas senti la caresse d'un balais ou le ronronnement d'un aspirateur depuis longtemps.
La pièce entière dégage une forte impression de négligence.

Le propriétaire semble avoir déserté les lieux depuis longtemps et cédé aux affres du temps son domicile. En réalité, sa vie est juste vide, dépourvue de sens. Il se détache doucement, se décale de la réalité pour éviter de se prendre son existence de plein fouet.

Je suis cet homme.

Je ne suis plus rien. Je me suis effondré, je n'ai pas encore cessé de respirer mais je suis déjà mort au fond de moi. Ce que je suis m'a détruit. Sans Thomas je ne suis plus rien, il a créé une telle dépendance que son abandon ne laisse que des miettes que mes souvenirs auront bientôt fini de picorer.

Les insultes tournent en boucle dans ma tête, une litanie sombre qui m'enfonce chaque jour un peu plus. Des mots qui s'incrustent à coup de marteau au plus profond de mon âme, inscrivant au fer rouge que tout est de ma faute.

Je détourne le regard de mon mobilier et me dirige lentement hors de chez moi. Je referme la porte avec un claquement sinistre et quitte mon immeuble sans un regard.

Adieu...

***


Laink
J'ai passé les onze derniers jours principalement chez moi. Je suis sorti une fois normalement et des centaines d'abonné mon presque sauté dessus pour en savoir plus. J'ai anéanti ma réputation je crois. Je suis vite rentré chez moi et je ne suis plus sortis, commandant ce dont j'avais besoin. Ne croyez pas que j'ai déprimé loin de là... j'ai vécu, j'ai profité de ce temps chez moi pour faire tout ce que j'avais à faire. C'était génial ! Évidement Damien est toujours dans un coin de ma tête et je le hais encore mais je fais tout pour l'oublier. On efface pas autant d'année d'un claquement de doigts hélas.

Ce soir il y a une fête chez une amie, j'ai pas vraiment envie d'y aller mais je sais que sinon ils viendrons me chercher de force. Ils vont me poser plein de question. Je sais aussi que Damien ne viendra pas. Il ne me fera pas ça. Je n'ai pas le chois, je dois y aller.

Je me prépare à partir, lorsque mon téléphone sonne. Je décroche sans prendre le temps de regarder le contact.

- Oui allô... oui c'est moi pourquoi ?.... Quoi ?..... Euh d'accord... Merci... Au revoir.

Damien est à l'hôpital. Je suis sous le choc... le pauvre, j'espère qu'il va bien, j'ai même pas demandé ce qu'il a. Je devrais aller le voir...

Non. Damien l'a mérité. Après tout ce qu'il a fait j'espère qu'il va mourir. Je le déteste. Je tente de me convaincre mais une voix dans ma tête continue à s'inquiéter et mon cœur est tendu.

*****

Et voilà un nouveau chapitre, désolé pour l'absence j'ai retravailler un passage et j'avais plus d'inspiration...

je découvre la galère pour choisir les titres. Un vrai cauchemar comme vous pouvez le voir.

N'hésitez pas à me dire ce que je peux améliorer.

Le chapitre plus long du coup. Voilà je crois que c'est tout.

Bref

A bientôt

Un peu trop tardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant