Un peu trop tard

Sortir

PDV Cyril

Nous avons finalement décidé d'aller chez Thomas. Nous voulons le convaincre d'aller voir Damien, mais nous avons peu d'espoir.

Nous sommes dans la rue devant chez Thomas. Maxime marche devant moi, le dos courbé. Il a pris 10 ans en quelques semaine. Il est vraiment touché par ce qu'il se passe, et cela ne va pas s'améliorer. Il a presque l'air plus inquiet pour Thomas que pour Damien. Je pense qu'il ne veut surtout pas que Damien parte sans s'être réconcilié avec Thomas.

Valentin marche à ses côté. Quelqu'un qui ne le connais pas bien aurait l'impression qu'il va bien, un roc solide qui ne cédera pas, sur lequel on peut s'appuyer sans crainte. Je vois bien que ce n'est pas si simple. Il me donne l'impression, à moi, de porter le poids du monde sur ses épaules. Je remarque bien qu'il enferme ses vrai sentiments derrière une armure de glace. Il ne nous dit pas tout, il fait son maximum pour nous aider mais qui va l'aider lui ?

Je m'inquiète pour tous mes amis, je rêve de les soulager, mais je ne suis ni médecin, ni psy. Tous ce que je peux faire c'est être là, toujours là. Les seconder, les rassurer. Je ne suis pas celui qui changera tout, mais je sais quand même à quel point c'est précieux d'avoir quelqu'un, quelqu'un de silencieux mais à l'écoute. J'essaie maladroitement de tenir ce rôle.
Dans mes rêves, j'aurais trouvé un moyen de convaincre Laink d'aller voir Terra, et je parviendrais à soutenir mes amis. Dans mes rêves...
Au font, que ce soit grâce à moi, ou grâce aux autres importe pas. Ce qui compte c'est que la situation s'arrange. Et ça me semble mal parti.

La vie n'est pas un rêve.

PDV Thomas

J'aurais presque pu éviter la sortie qui s'impose, mais malheureusement j'ai besoin de PQ. Je sors donc de chez moi avec la ferme intention d'y revenir le plus vite possible.

La marche me fait bien, elle m'en a toujours fait. Je suis plus serein, je n'oublie pas Damien, mais je ne me torture pas non plus. Je regarde ce qui ce passe autour de moi. Je m'ouvre au monde, je réfléchit, serein.

Une femme marche sur le trottoir d'en face, et un homme et son fils sont juste devant moi.

- Tu dis que Théo a deux papa !? Dans ce cas ne l'approche pas ! Tu pourrais tomber malade.

Dans mon esprit, les mots me sont destiné et un homme revenu du fin fond de ma mémoire à remplacé celui qui marche devant moi. Mon père.
Ce discours à bercé mon éducation.
Je songe un instant à aller aider ce pauvre enfant, mais je décide finalement de ne rien faire, je suis loin d'être blanc moi aussi.

J'ai finalement marché beaucoup plus loin que le simple magasin, mon paquet de PQ à la main. Une nouvelle fois mes pensée se sont ordonnées, et pour la première fois je suis plutôt serein. Je sais enfin ou je vais. Je surprends un sourire à germer sur mon visage face à l'innocence des enfants.
Je finis par m'asseoir sur un banc et regarder le monde vivre, un sourire dans le regard. Nos vies ont bien peu d'impact... et c'est tant mieux.

*****

Et voila un nouveau chapitre! Je vous annonce avec joie que j'ai réussi à écrire les premières ligne de la suite cet après midi. Cela fait très longtemps que je j'écrivais plus.

Merci à tous pour vos gentil retour, je vous adore !

Prener l'air, sortez dehors, ça fait du bien !

J'ai pas grand chose d'autre à dire.

Bref,
A bientôt