Espoir brisé

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PDV Thomas

Je vois au loin les silhouettes de Maxime, Valentin et Cyril. Ils sont venu chez moi, c'est sûr, ils ne seraient pas là sinon. Je me glisse derrière une voiture jusqu'à qu'ils ne soient plus visibles puis je me dépêche d'aller chez moi.

Damien avait rompu tout contact avec sa famille pour une raison qu'il n'avait jamais voulu me confier. Il m'avait donné les cordonnées de ses parents pour que je puisses les contacter s'il lui arrivait quelques choses.

Terra avait fait toute les démarches pour que ses géniteurs n'aillent plus de droit sur lui mais il ne leurs avait pas interdit de venir le voir s'il était à l'hôpital. Il m'avait transmit les autorisations. Ainsi s'il était pas en état de prendre seul ses décision, c'était à moi de m'en charger et non à sa famille. Elle n'en n'avait plus la possibilité.

J'ai retrouvé l'enveloppe ou il avait inscrit les cordonnées. Je l'ouvre, à l'intérieur un papier tout simple avec inscrit dessus le nom, l'adresse et le numéro de téléphone des parents de Damien.
Je m'apprête à les appeler. J'ai peur, j'ai le sentiment que je vais sceller quelque chose pour l'éternité. Je me sens oppressé et un petite voix me murmure « Mauvaise idée... ». J'enclenche l'appel avec la main qui tremble.

- Biiiiip.... Biiiiip.... Biiiiip... Martine Laguionie bonjour.
- Bonjour Madame, je suis Thomas Iturralde. Je vous appelle au sujet de votre fils.
- Quel fils ? Je n'ai jamais pu avoir d'enfants.
- Vous êtes bien Martine Laguionie ?
- Oui. Et si c'est une blague ce n'est pas drôle.
- Ce n'est pas une blague. Je suis un grand ami de Damien, votre fils. Il est à l'hôpital suspendu entre vie et mort.
- Monsieur, j'ai fait le deuil de mon fils il y a bien longtemps. Merci de ne plus me déranger. Biiiiip.... Biiiiip.... Biiiiip....

Elle a raccroché... Mais quelle salope ! Je comprends mieux pourquoi Terro ne voulait plus en entendre parler, elle l'a carrément renié.

Je suis de retour à la case départ. Je pensais que ses parents seraient la solution à mes problèmes. Ils auraient été voir Damien et aurait pu amener nos amis. J'aurais ainsi pu définitivement disparaître de leurs vies.
Je m'effondre sur mon canapé. Que faire...

Je reste prostré là longtemps, je n'ai même pas la force de me traîner jusqu'à mon lit. Le dernier espoir auquel j'osais me raccrocher vient de s'effondrer, me brisant encore un peu. Une des attaches qui me retenais viens de disparaître.

Il doit être cinq ou six heure, peut-être plus, peut-être moins, je suis perdu lorsqu'une sonnerie stridente traverse mon appartement. Par automatisme, je suis tellement vide que je ne réfléchi plus, je me leve et j'ouvre la porte en dévisageant avec stupeur celui qui se tient devant moi.


******


Je trouve ce chapitre moins bien, je sais pas trop pourquoi...

Et sinon c'est le bordel dans ma tête, un jour je me dis que cette histoire à quand même un potentiel intéressant, que je peux me rattraper sur la fin, et l'autre je me dis que je devrais tout supprimer et arrêter.

Fin bref, c'est pas bien grave. Je vais surement vous donner un autre chapitre aujourd'hui ou demain, j'ai envie d'en finir.

Ah et j'ai eu un gros coup de stress, j'ai publié ça au mauvais endroit. Désolé à ceux qui ont eu la notif.

Bref,
A bientôt

Un peu trop tardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant