Un peu trop tard

Bouffée d'oxygène

PDV Maxime

Nous sonnons à la porte de Thomas. Il ne répond pas malgré nos sollicitation incessante. Au bout d'un moment, le voisin de celui-ci, un jeune homme acariâtre, sort de son appartement l'air mécontent.

- C'est pas bientôt fini non ! J'ai mal à la tête. Vous comprenez pas qu'il est pas là. On ne vous à pas dit que si les gens ne répondent pas c'est qu'ils ne sont pas chez eux ? Dégagez.

Je vois dans ses yeux vitreux qu'il à bu. Je me dépêche de répondre que l'on s'inquiète pour notre ami.

- J'en ai rien à foutre. Maintenant c'est soit vous foutez le camp, soit j'appelle la police.

Nous nous concertons d'un regard avant de partir. Inutile de chercher la confrontation, nous reviendrons plus tard. Je lute pour ne pas m'effondrer. Je n'ai pu m'empêcher d'espérer une amélioration. Il n'a même pas voulu nous ouvrir. Je sature, je sais pas comment faire. Je m'inquiète tellement.

Je vois flou, je suis perdu. Je me sens partir, tout tourne autour de moi. J'entends plus rien d'autre qu'un étrange bourdonnement, j'ai l'impression que mes oreilles sont bouchées avec du coton. Je ne perçoit plus mon corps. Je tombe mais je monte. Je me sens partir et mon champ de vision se réduit sans cesse. Ce moment dure un seconde interminable, une éternité si rapide. Soudain je sens une pression, une sorte d'ancrage avec la réalité. Ce contact me rappelle, un point fixe dans ce monde en folie. J'ai l'impression de revenir à la vie. Mes yeux recommencent doucement à voir, le monde ne tourne plus si vite et la gravité est rétablie. Je tourne la tête et parvient à voir la chevelure flamboyante et la silhouette de Cyril. C'est lui qui m'a pris la main.

PDV Cyril

Je vois mon ami tomber, il me semble partir. Je lui écrase la main, inquiet. Il est pâle, il tremble un peu. Il reprend doucement ses esprits. J'essaie de me rappeler la dernière fois qu'il a mangé, je crois que c'était avant que Damien finisse à l'hôpital.
Il est temps de prendre une pause, la situation nous use trop.

- Venez on va manger une glace !

Ils me regardent comme si j'étais fou mais je ne leurs laisse pas le choix, je tire Maxime dont je tiens la main jusqu'à un glacier. Valentin n'a d'autre choix que de suivre le mouvement.
Nous arrivons devant l'étalage, et je leurs dit de choisir, je paie la glace. D'abord récitent, ils se prennent au jeu et choisissent trois boules chacun. Maxime prend chocolat, mente et mangue et Valentin crème brûlée, fraise et pistage. Pour ma part je prends chocolat, beurre de cacahuète et fraise.

Nous nous posons sur un banc dans un parc. Étonnamment l'ambiance est loin d'être froide, on ne parle pas, écoutant seulement la vie autour de nous.

Nos vies ont bien peu d'impact... et c'est tant mieux.
Maxime fait tomber un peu de glace sur la veste de Valentin et ils commencent à se battre comme des gamins. Pendant ce temps, je vais faire de la balançoire. Ils me rejoignent et me poussent trop vite. Surpris j'ai fait tomber ma glace, je leurs cours après en les insultants, je fais tomber Valentin qui s'écrase sur le sol, je m'écrase dessus, mais il est plus fort que moi. Il me retourne et s'enfuit. Heureusement mon compère se tient juste là et l'attrape. Nous continuons à faire les cons en riant de longues heures avant d'aller finalement nous coucher, épuisé.

Une bouffée d'air pour retarder la noyade...

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Et voilà, nouveau chapitre. Sinon je suis en vacances depuis vendredi passé, je me sens revivre !

Pour ce chapitre je dois dire merci à :
sardev29 Pour m'avoir donné son avis sur un passage (celui des glaces) et suggérer des parfums de glaces.
GlitchTheBunbun Pour avoir aussi donné des parfums de glaces.
melissattachiante Pour m'avoir donné son avis sur un autre passage, il y a déjà longtemps (celui du malaise de Maxime). Sans toi, j'aurais probablement eu beaucoup plus de mal.

Merci beaucoup à vous trois, le chapitre aurait une autre figure sans vous.
Et pis merci à ceux qui me lisent hein, ça va de soit.

Bref,
A bientôt