S E C H Z E H N

14 0 1
                                    

Mal de crâne, sensation de vertiges, sensation d'être pendue... Mes yeux qui s'ouvrent, tout était comme mécanique, comme programmé. Ma vue fut brouillée un peu mais se remit normale. Je vis le monde bizarrement. Je fronçai les sourcils en voyant une chaise posée sur le dossier. Puis je compris que c'était normal que la chaise soit comme ça : c'était moi qui étais à l'envers.

Je pliai mon cou pour voir que mes pieds, ces derniers étaient accroché par une large corde. Mes mains pendaient lamentablement, comme ceux d'une poupée de chiffon.


"Bien remise ?"


Je cherchai l'homme qui avait prononcé ça, mais ne le vis pas. J'amenai une de mes mains sur ma nuque et y sentis une matière bizarre. Je regardai mes doigts, du sang séché prenait place sur leur bout. Je tirai la langue avec une mine de dégoût en essuyant mes doigts sur mon pantalon.


"J'espère que ce n'est pas trop douloureux."


Je savais pertinemment que j'avais déjà entendu cette voix quelque part, mais où ?


"Laissez-moi partir." j'ordonnai d'une voix rauque comme si je n'avais pas parlé pendant des années.


L'homme ricana un peu avant de se poster devant moi. Bien évidemment, assez proche pour que je ne puisse pas voir son visage, mais assez loin pour que je vois le début de son visage. Il était éclairé par un fin hallau de lumière qui traversait la fenêtre et qui avait pour origine la lune.


"Non, il répondit simplement.

- De toute façon, Minho viendra et-

- Qui te dis qu'il est encore en vie ?"


Cette phrase résonna dans ma tête comme une horreur. Je ris nerveusement, ne voulant pas croire à ça.


"Dites pas n'importe quoi.

- Regarde sur ton plan, alors."


C'est ce que je fis, mais le plan ne s'afficha pas. Rien n'arriva devant mes yeux. Je voyais seulement le mur sale et effrité qui était en face de moi.


"Oups, c'est vrai : j'ai déconnecté ton bracelet.

- Vous avez fait quoi ??

- J'ai déconnecté ton bracelet pour que personne ne vienne te chercher.

- Pourquoi ?

- Oh ça, ma jolie, tu le sauras bien assez tôt mais je suis navré de t'annoncer que Minho est mort après la balle que je lui ai tiré.

- C'étais donc vous ??

- A la base, elle t'était destinée, mais ce con était là. Il est mort par ta faute en fait."


Toutes les horreurs qu'il disait à la minute firent couler des larmes, qui s'écrasaient sur le sol sous moi.


"Oh mais ne pleures pas pour ça ! T'inquiètes : tu le rejoindra bientôt."


C'est sur ces mots qu'il quitta la pièce.













Chapitre assez court je sais mais je voulais en publier un de transition... Attendez encore un peu pour la suite et un plus long.

InsomniaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant