Mercredi, jeudi, vendredi...les jours fillent et la peur ne diminue pas

55 10 4
                                    

   Le lendemain, je n'avais pas cours de la journée car il y avait une journée d'information pour le brevet pour le 3°. Je traîna donc chez moi en faisant des choses sans grand intérêt. Le jeudi, je me réveilla à la même heure que d'habitude. Je me préparais comme d'habitude sauf que je passa un peu plus de temps pour me maquiller. J'alla en cours la peur au ventre. Je suivit les cours. Je me fit frappé pendant l'heure de midi. Je ne croissa pas Anthony qui était absent pour je ne sais quel raison. Je fit à nouveau frappé à la fin des cours, sauf que cette fois-ci au loin j'aperçu une silhouette qui ne bougea pas pendant tout le temps où je me fis frappé. Et dés que mes agresseurs partirent, elle partit aussi.

    Ce soir là, je ne fus pas là seule à rentrer en retard, ma sœur était plus en retard que moi. Je me demanda si la silhouette qui m'avait observer c'était elle ou non.

   Vendredi, je me leva, m'habilla...la routine, j'arriva au collège suivit les cours et me fit encore frappé. C'était devenu quotidien entre chaque cours des coups, à la récréation des coups, à l'heure de midi des coups... J'étais prise dans une spirale infernale sans fin autre que le suicide. Quand, je fis frappé à nouveau à la fin des cours. Je vis comme hier cette silhouette sauf qu'aujourd'hui elle prenait des photos de la scène.J'espérais que c'était pas pour se moquer de moi qu'elle les prenait, car je n'aime pas les photos. 

   Puis, je rentra chez moi. Quand je poussa la porte de l'appartement, j'entendis mon père dire : " Ah, tu tombe bien j'allais justement te demander d'aller acheter des pâtes pour le repas de ce soir. Tu veux bien, s'il te plaît ?" Cette perspective ne m'enchante guère mais c'est mon père je dois lui obéir je lâche donc un d'accord. Je posse donc mon sac, prend de la monnaie et pars acheter des pâtes à la supérette du coin.

   En chemin, je croise Anthony avec des copains. J'essaye donc d'attirer son attention par tous les moyens, mais je ne sais pas pourquoi il m'ignora. Je continue donc mon chemin déboussolé par son comportement égoïste, alors que je croyais le connaître, j'étais écoeurée. Au final j'acheta des pâtes qu'on ne mangea même pas pour le repas du soir. Mais cette rencontre, aussi brève et inattendue soit-elle, m'a fait réfléchir à une question : "Est ce qu'on connait vraiment les gens, avec leurs défauts, leurs vrai visage ?"

     Le lendemain, je me réveilla, en pleine forme et pourtant plein de choses me tracassait, pourquoi est-ce que j'avais croisé Anthony ? Avec qui était-il ? Pourquoi m'a-t-il ignorée ? ... Je me demandais si cet après-midi, je ne pourrai pas prendre le bus pour aller à la plage. Quand, j'entendis mon père me crié : "Emma, cet après-midi tu rangerais le salon, ta chambre et celle de ton petit frère adoré.

  - Ok " répondis-je. Car lorsqu'il me parle sur ce ton je guère d'autres choix que d'accepter. La journée s'acheva par du rangement et le lendemain était comme toujours consacré au devoir, elle passa donc très très lentement. Et puis vient le lundi, je préparais comme d'habitude. Mon père me dépaysant  devant le collège comme tout les jours. En entrant dans la cour du collège je vis ce que je n'aurai pas dû voir...

À votre avis qu'est ce qu'Emma a vu ?

Un secretOù les histoires vivent. Découvrez maintenant