Je suis réveillée par de puissantes vibrations. D'abord le plug, puis le nouveau jouet de Giovanni et enfin les deux en même temps.
Moi qui avais réussi à faire redescendre la pression et éloigner l'orgasme, me voici de nouveau à sa porte. A la fois proche et inaccessible, la jouissance me tend les bras. Les jouets ne s'arrêtent que pour reprendre de plus belle.
Les minutes s'écoules, longues, intenses. Je ne peux pas prévoir quel objet va vibrer, ni quand cela va s'arrêter et encore moins quand cela va recommencer.
Je suis en sueur, essoufflée mais incapable d'atteindre l'orgasme. Je ne sais pas si c'est plutôt une torture physique ou psychologique, tout ce que je sais c'est qu'elle fonctionne à merveille. Je pourrais tout accepter pour que ce châtiment cesse.
A bout de souffle, je supplie dans le vide, je demande ma délivrance, je veux jouir. Peu importe comment mais il faut que cela cesse.
Je suis surprise de sentir des larmes couler sur mes joues. Je suis vraiment à bout de nerfs, le point de rupture est proche. Je me débats avec force sur mes liens, nul doute que j'en garderais des marques.
Une voix me susurre à l'oreille.
- Que veux-tu Kelia ?
- Je veux jouir !
Je réponds à sa voix sans pouvoir me contrôler.
- Tu veux que je te permette de jouir Kelia ?
- Oui. Je réponds dans un souffle.
- N'oublie jamais que c'est toi qui me l'a demandé Kelia. Toi qui l'as voulu.
Ses doigts passent sur mon corps, il me retourne pour que je sois sur le dos et détache mes jambes.
- Tu as le droit de jouir Kelia, mais à ma façon.
Giovanni me pénètre violemment, me marquant de son sceau. La douleur, vive, est aussitôt remplacée par un orgasme puissant.
Je suis maintenant une poupée de chiffon dans les bras musclés de Giovanni. Il m'offre de lentes pénétrations, me permettant de sentir chaque centimètre de son membre qui s'enfonce profondément en moi.
Son pouce sur mon clitoris m'offre un second orgasme et les contractions de mon sexe sur le sien le font jouir à son tour.
L'étreinte de Giovanni se relâche doucement, il ramène une couverture sur mon corps nu. Il embrasse mon front et m'ordonne de dormir.
Je lui appartiens corps et âme, alors je ne peux que lui obéir.
***
J'ai l'esprit embrumé, les paupières lourdes, comme si je me réveillais d'un long coma. Tout mon corps est engourdi, on dirait que je ne suis plus maitre de mon corps. Un léger tiraillement me prend dans le dos.
Lentement, j'ouvre les yeux. La lumière filtre tranquillement à travers les rideaux. Je suis donc revenue dans ma nouvelle chambre. Je sais déjà que la fenêtre sera bloquée par des barreaux et que la porte de la salle de bain n'aura pas de serrure.
Je ne peux que soupirer de soulagement, cela veut dire que ma punition est terminée. J'ai déjà passé huit jours au Mexique sans en ressentir la chaleur et sans voir le soleil.
Je me redresse dans le lit, trop stone pour en sortir pour l'instant. Je reprends peu à peu mes esprits, et une larme coule sur ma joue. Ça y est, il l'a fait. Giovanni m'a pris m'a virginité.
Je ne sais pas à quoi m'attendre maintenant qu'il a obtenu ce qu'il voulait. Je me suis abandonnée totalement à lui. Maintenant je suis sa chose. Mais il n'arrivera pas à me briser. J'en fais la promesse !
Il ne réussira pas à éteindre cette petite flamme d'espoir que j'ai enfouie au plus profond de moi. Je n'ai plus qu'à lui obéir en entretenant cette flammèche. Je sais que j'en suis capable.
Je tente de me lever mais il semble que j'ai surestimé mes forces. Dès l'instant où je me suis mise debout, j'ai été prise d'un violent vertige qui m'a obligé à me rassoir.
Mais qu'est-ce qu'ils m'ont fait ? Je ne m'étais jamais sentie aussi mal après une nuit de sommeil. Le manque de nourriture seul ne suffirait pas à me faire cet effet. Ils y sont forcément pour quelque chose.
La porte s'ouvre doucement sur Giovanni, souriant. C'est bien la première fois que je le vois aussi serein. Instinctivement je baisse les yeux. Il s'avance vers moi en prenant tout son temps. Il me prend dans ses bras sans un mot. Il me porte jusqu'à la salle de bain où il me remet sur mes jambes en me tenant fermement contre son torse.
Il me place face à un grand miroir qui reflète mon corps en entier. S'assurant que je tiens debout, il me lâche pour pouvoir enlever la courte nuisette qui protégeais mon corps.
Me tournant face à lui, Giovanni entreprend de retirer les pansements qui couvraient encore mon corps. Je vais enfin comprendre le sens de ses paroles. Comprendre pourquoi je n'oublierais jamais que je lui appartiens.
Les trois pansements sont retirés mais j'ai peur de me regarder dans le miroir, de découvrir ce qu'il a fait à mon corps. Giovanni semble patienter tranquillement sans émettre le moindre commentaire.
Très lentement je commence à ouvrir les yeux. Et bien trop vite je fais face au désastre. Je ne pourrais jamais oublier. Oublier que je suis sa propriété. Je peux être certaine qu'aucun homme ne me touchera à part lui.
Il a apposé sa marque, plutôt ses marques sur mon corps. Je ne pourrais jamais les enlever. Elles me rappelleront éternellement à son souvenir.
Giovanni essuie les larmes qui coulent sur mes joues, symbole de mes pensées chaotiques. Il y a même cette marque, qui pourrait paraitre insignifiante pour n'importe qui mais qui signifie beaucoup.
Cette marque qu'il a dessinée lui-même et qu'il est le seul à porter, au même endroit que moi. Cette marque qui montre sa puissance et sa domination. Cette marque qui prouve à tous ses hommes que je suis à lui, et uniquement à lui.
Cette marque qui lui a valu l'un de ses surnoms. Le dragon. Il m'a tatoué un dragon, son dragon sur le bas de mon dos. La pointe de la queue frôlant mes fesses comme pour menacer quiconque de s'aventurer plus bas.
Le deuxième tatouage sur mon bas ventre représente le G de Giovanni, puissant, sombre, froid. La petite lettre qui dit aussi que j'appartiens déjà à quelqu'un mais cette lettre est loin d'être la pire.
La pire se trouve sur mon épaule, fière, impossible à effacer. Visible par tous à moins que je ne porte que des vêtements qui cachent mes épaules. La cicatrice de ma vie avec lui qui m'empêchera de l'oublier quoi qu'il arrive.
La marque au fer rouge qui laisse l'empreinte indélébile sur mon corps. Celle qui restera pour toujours. Un prénom, son prénom incrusté dans ma peau, en lettre majuscules.
Tellement obnubilée par ces marques, je remarque à peine l'apparition d'un nouveau pansement dans le milieu de mon dos. Un petit pansement d'à peine deux centimètre. Pour l'instant je préfère ne pas savoir ce qu'il fait là, alors je me contente de l'oublier, laissant Giovanni me ramener sur mon lit.
Un plateau repas m'attend mais je n'ai pas grand faim pour le moment. Giovanni repars sans avoir décroché un mot, me laissant seule dans mon désarrois.
**************
Hello !
Je vous prie de m'excuser pour cette absence, mais entre mon stage et les dossiers à rendre, je n'ai pas beaucoup de temps pour avancer sur l'histoire.
Vous aurez donc un nouveau chapitre tous les weekends, avant si j'ai le temps de bosser dessus.
N'oubliez pas que j'écris pour mon plaisir, je vous ai promis que je finirais l'histoire. Et je le ferais, mais à mon rythme !
J'espère que ce chapitre vous aura plu :)
Je vous remercie de votre patience ;)
A bientôt !
VOUS LISEZ
Le Prix de la Liberté
Fiction généraleTome 2 (Lire le Tome 1 avant !) Ils l'ont sous-estimée, elle a réussi l'impossible. Kelia a retrouvé sa liberté, mais cela en valait-il la peine ? La liberté a toujours un prix. Est-ce que le prix à payer ne sera pas trop lourd ? Pour jouer, il fau...