Samedi 14 juillet 2018,
tard le matin,
aux alentours de midi.Salut,
El'.Je viens de relire ma lettre. J'avais complètement oublié que je t'avais écrit, ou ce que j'avais bien pu te dire. Pour ma défense, il était trois heures du matin, j'avais chaud, soif et aucune envie de dormir. Mais je devais le faire. Alors j'ai fini par fermer les yeux et me forcer. Je ne me rappelais donc pas de ce que j'avais bien pu faire pour m'occuper.
J'étais étonnée de tomber sur une autre lettre que je ne t'enverrai probablement jamais. Puis je me suis mise à t'en écrire une seconde, celle-là. Et si pour une fois je t'envoyais quelque chose ? Mais comment, quand, pourquoi ? Et si je reprenais ce que j'avais commencé, mais que, cette fois-ci, je terminais ça ? Oui, j'vais le faire. Pourquoi pas ? Après tout, t'auras juste à les jeter si ça ne t'intéresse pas. Tout simplement. Je vais t'écrire ces lettres. Quand je le voudrai. Quand je le sentirai. Et je les garderai. Jusqu'à ce que j'ai envie de tout t'envoyer en même temps.
Maintenant que je t'ai rapidement expliqué le pourquoi du comment ces lettres, je te dis au revoir. Et à bientôt.
Salut.
Sar'.