Vendredi 3 août 2018,
tard le soir,
tôt la nuit.Salut,
El'.J'ai beaucoup de choses à te dire, mais je n'avais pas la foi - le courage ?! - de t'écrire. Si je le fais désormais, c'est simplement parce que l'accumulation de tout a fait que je me devais de te mettre à jour sur mon existence. Enfin, quand je dis à jour, c'est une façon de parler, puisque je ne risque pas de t'envoyer tout ça pour l'instant. J'ai beaucoup de choses à te raconter, alors je commencerai par ce qui m'a poussé à t'écrire ici et maintenant et surtout, ce que je risque d'oublier - puisque ça m'est venu maintenant et que le reste occupe mes pensés depuis plus longtemps que quelques minutes. Je lisais Roméo et Juliette pour la première fois ( ne me blâme pas ). Faut savoir que j'adore l'histoire, alors que je ne l'ai jamais lu, à grand regret. Qui ça n'a jamais fait rêver, le véritable amour, réciproque qui plus est ? Et bien, je n'échappe pas à cette malédiction de fille romantique qui rêve du vrai amour, bien que j'en ai peur et que je m'interdis de tomber là-dedans un jour. Je ne suis pas vraiment venue pour ça, non, je suis venue parce que, dans le prologue, il est écrit « A pris naissance, sous des étoiles contraires, un couple d'amoureux ». Étoiles contraires qui m'a directement ramené au livre/film de ce cher John Green. J'ai lu l'espèce de définition de ce terme, située en bas de la page, ( tu sais tout le vocabulaire numéroté qui apparaît sur les classiques, histoire qu'on ne soit pas trop paumé ) qui est « astres influençant la destinée humaine vers le malheur » et mon esprit m'a directement ramené vers John Green. Il connaît très certainement Roméo et Juliette, non ? Je veux dire, c'est un classique, mais William ( Shakespeare ) était anglo-saxon, et John ( Green ), quant à lui, est américain, donc il ne connaît peut-être pas, étant donné que les américains n'en ont un peu rien à foutre de tout ce qui nous concerne. À raison ou à tort, je ne sais pas, j'avoue que moi aussi parfois je n'en ai rien à foutre de nous tous, mais bon. Finalement, John connaît probablement Roméo et Juliette étant donné qu'il y a eu ce fameux film avec Leonardo DiCaprio ( que j'ai commencé mais n'ai jamais continué ). Tout ça pour dire que le titre de John Green était extrêmement bien trouvé, aussi bien trouvé d'ailleurs que subtile, et beau. Si l'on part du principe qu'il avait tout calculé, et je pense que c'est quelqu'un d'intelligent qui aurait été capable de faire ça.
Il faudrait vraiment que je me renseigne dessus, pour voir ce qu'il en dit dans les interviews.
Petit problème : je refuse catégoriquement de mettre la wifi sur mon téléphone ces temps-ci ou de l'utiliser trop ( je le laisse donc éteint la plupart du temps et avec la connexion internet retirée ), je t'en parlerai plus tard, et mon ordinateur portable n'en fait qu'à sa tête, c'est insupportable.Je t'ai un peu embêtée avec tout ça, alors, sache que ce n'est pas fini étant donné que, comme je te l'ai dit, j'ai pas mal de choses à te raconter.
J'te dis donc salut, et à la prochaine, étant donné que je prévoyais de lire mon livre ce soir, pas de te faire une dissert'.
Salut.
Sar'.