Félidé [L.S]

42.

La marque que tu possèdes te permettra de reconnaître ton âme sœur plus tard. 

Il était bien décidé à faire l'étoile de mer...jusqu'à ce que Harry le pose délicatement sur le lit et le surplombe de toute sa hauteur. Il ne bougerait pas, c'est ce qu'il ne cessait de se répéter lorsque son léopard retira son t-shirt d'un geste sensuel. Il ne caquerait pas, pensa-t-il, seulement c'était avant de recevoir un sourire mutin du bouclé. C'était vraiment énervant d'avoir le sang qui bouillait juste parce que son compagnon nous lançait un sourire. Il n'y avait rien de pire que de retenir sa respiration lorsque l'homme que l'on aimait se rapprochait de soi de manière féline.

Louis voulut reculer, s'éloigner de cette aura qui le rendait fou, mais c'était sans compter la prise du léopard sur sa cheville. Le mécheux poussa un hoquet de surprise. Il passa ses billes bleues de la main au visage du bouclé, un son de langue réprobateur quitta les lèvres fines du plus grand.

Louis déglutit. La pression que Harry exerçait dans la pièce le fit haleter. Il avait chaud, tellement chaud. Et dire qu'il était parti avec l'idée de ne rien faire...

Quand il comprit qu'il avait gagné, Harry esquissa un petit rictus victorieux. Le mécheux ne put même pas sortir un son dédaigneux, la pression dans la pièce était trop forte.

Le bouclé passa ses grandes mains sous l'élastique du jogging de Louis. La respiration du félidé fit un accro, les doigts frais sur sa peau brulante le rendaient fou. Le plus grand fit glisser le vêtement avec une lenteur démoniaque. Le souffle du plus jeune s'accéléra. Une fois les jambes nues, Harry posa ses genoux près des pieds écartés de Louis, se pencha et commença à déposer des baisers brulants sur l'intérieur des cuisses du mécheux.

Le mécheux poussa un gémissement d'envie, ce qui étira le sourire du léopard. Il aimait sentir les barrières de son chaton s'effondrer une à une. Il aimait le pousser dans ses limites. Il adorait sentir le pouvoir qu'il avait sur le plus jeune.

Le bouclé passa le bout de sa langue sur la peau exposait devant lui. Ce fut lorsqu'il sentit les doigts de Louis agripper ses cheveux de désespoir qu'il comprit qu'il pourrait commencer à s'amuser. Il retira les mains de l'homme qu'il aimait et releva la tête. En voyant les yeux bleus bouillir d'envie pour lui, il fut rempli d'une certaine fierté. C'était lui qui avait provoqué cet état.

Il croisa les bras sur son torse et toisa son âme sœur.

« Pour quelqu'un qui n'en avait pas envie, tu es dans un sacré état, chaton. Se moqua Harry.

-Arrête de te foutre de moi ! Tenta de se mettre en colère Louis. Ce ne fut pas très crédible au vu de sa respiration haletante.

-J'ai envie de m'amuser un peu. Susurra le professeur en se rapprochant de manière dangereuse des lèvres de son amant.

-Tu crois que je vais te laisser faire ? Rétorqua Louis sur le ton du défi.

-Tu n'as pas le choix, chaton.

-Harry...tu n'es pas le seul à pouvoir jouer. »

Le plus grand allait lancer un regard interrogatif quand il sentit comme un courant électrique le traverser de part en part. Il se mit à haleter comme s'il avait couru un marathon. Son corps bouillonnait d'envie, mais il ne parvenait pas à bouger tant l'excitation était grande. Il tenta de trouver les yeux de son chaton malgré le brouillard qui l'entourait. Il ne vit que le sourire mutin du mécheux.

« Qu'est-ce que...qu'est-ce que tu m'as fait ? Demanda de manière hachée Harry. »

Louis ne lui répondit pas tout de suite. Il s'installa d'abord sur les hanches de son compagnon. Il passa ses mains sur les abdos sous lui avant de poser sa tête sur le pectoral gauche de Harry.