chapitre vingtième

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J'ai passé ma soirée avec Matteo, mais rien de très folichon. On a dîné en amoureux, loin de mes parents, puis, on a fait plusieurs photos pour immortaliser le moment.

Il essaie de se racheter petit à petit pour que je sache à "quel point il est prêt à tout pour moi". C'est à peu près ce qu'il a dit après notre baiser dans le hall de l'hôtel.

Dans mon grand lit envahi de vêtements des autres filles -il faut croire qu'elles ont été jalouses de mon lit-, je pense à notre chorégraphie. J'ai une idée complémentaire pour la fin de la danse. J'allume donc ma lampe-torche en faisant attention de ne pas réveiller les filles et je me munis d'un stylo et d'une feuille. Dessus, j'y dessine des codes et des symboles et je la range dans mon tiroir de la table de chevet pour ne pas la perdre. Je me réinstalle dans mon lit pour m'endormir dans les bras de Morphée.

~°~

– Debout sale truite !

Et voici comment fût la fin de mon doux et merveilleux rêve. Réveillée par des folles qui me balancent des oreillers sur ma tronche.

– Mais ! Laisser moi dormir putain. Matteo m'embrassait sous la pluie.

– Et bah tu attends qu'il pleuve et puis voilà !

– Non Nina ! Il me faisait une déclaration et il s'est mit à pleuvoir d'un grand coup. Jamais il ne se passera ça.

– Bon, Lunita, réveille toi, on a un entraînement aujourd'hui.

– Rooh, j'arrive.

Après moulte temps, je suis debout, ma feuille dans les mains, habillée, prête pour prendre mon petit déjeuner. Nous descendons dans la petite cafétéria. Matteo et Simon s'y trouve déjà. J'embrasse Matteo sur la joue et je fais un câlin à mon meilleur ami. Nous déjeunons tranquillement tout en discutant de nos prochains jours.

Pendant l'entraînement, je montre à Juliana mon idée mais elle semble terrifiée.

– Tu penses pouvoir y arriver ?

– Avec de l'entraînement, oui. Matteo et Simon pourrait m'aider.

– D'accord. Matteo ! Simon ! Venez ici.

Le garçons viennent et Juliana leur parle de ma magnifique idée. Matteo se dirige vers moi.

– Tu es folle ?

– Non. Je veux gagner.

– Mais pas avec ça !

– Je te dis que je vais y arriver.

– Mais..

– Ne me dis pas que mi chico fresa a peur pour moi ?

– Bah, si. Un peu quand même.

Je le prends dans les bras, colle ma tête sur ses pectoraux, et j'entends son cœur qui bat la chamade.

– Bébé, c'est moi qui fait ce pas. Et toi tu seras ma parade. Tu seras là pour m'aider.

– Oui, je serais là.

Il souffle un bon coup et Juliana nous demande d'exécuter la figure. Matteo et Simon me propulse pour que je puisse faire une roulade arrière en l'air.

TIENES QUE CREERME - [lutteo] - terminéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant