TIENES QUE CREERME - [lutteo] - terminé

chapitre treizième

– Bon, que veux-tu que je fasse ?

– C'est simple ma petite Luna. Je veux juste récupérer la confiance des autres. À cause de ce fichu duel, tout le monde se soucie de l'état de ton copain puéril. 

– Et donc. Ça te fait quoi ? Tu es censé travailler et non me parler. 

– J'ai la cheville de pétée, donc je travaille moins. Ensuite, j'aimerais juste que les autres voient que je suis quelqu'un de bien.

– En m'utilisant ?

– Oui mais non. Car toi tu seras la première à voir comment je suis réellement. Et surtout, à quel point je t'apprécie.

– Bien sûr ! dis-je ironiquement. Alors c'est pour ça que tu ne fais que d'embêter mon copain. Si tu m'apprécies un minimum, tu accepterais le fait que celui que je porte dans mon cœur est, malheureusement pour toi, Matteo.

Il souffle, énervé. Face à moi, assis, il me prend la main et il me regarde. Me sentant mal à l'aise, je la retire directement et je me lève.

– Débrouille toi pour récupérer ta place de débile. Moi, je te laisse.

– Ok, je vois. En revoir Luna.

– Mouais.

Il me paraît louche. Je pars du bar, endroit où Michel m'a invitée, pour retourner chez moi.

~°~

– Luna !

– Simon ! Alors, raconte moi tout!

– Raconter quoi ?

– Ton rendez-vous avec Ambre débilos.

– Ah... Et bien. C'était cool.

– Cool ? Et c'est tout ?

– Bah ouais.

– Et tu ne peux pas développer plus ?

– Flemme.

– Tampis, je demanderais à Ambre alors. Tu sais où se trouve Matteo ?

– Non. Je ne l'ai pas vu.

– Oh. Bon. Je vais sur la piste.

Il retourne avec Pedro tandis que je me prépare pour patiner.

Nous sommes l'après-midi, et aucune trace de Matteo. Il reste ici toute la journée pourtant.

~°~

Avec l'équipe, nous commençons une nouvelle chorégraphie, sans Matteo d'ailleurs.

Où est-il ? Il ne m'a envoyé aucun message.

Nous nous chamaillons beaucoup entre Ramiro qui propose des pas et Yam qui n'est jamais d'accord. Juliana à donc pris les choses en main, et ces deux là ont arrêté de se battre.

– Les jeunes ! La séance est terminée, revenez dans deux jours et surtout, je dis bien surtout, arrêtez d'être aussi désagréables, commente Juliana.

Nous nous éloignons donc de la piste et je retire mes patins. Pedro me donne un smoothie à la fraise tandis que j'envoie un message à Matteo :