TIENES QUE CREERME - [lutteo] - terminé

chapitre vingt-et-unième

Un bruit inhabituel me sort de mon rêve petit à petit. J'ouvre donc difficilement les yeux et je perçois ce qu'est ce bruit.

C'est simplement Matteo qui ronfle. J'espère juste que c'est temporaire. Mais bon, il a de la chance qu'il ne fait pas un si grand bruit.

Je place ma main dans ses cheveux et commence à les caresser, sans toucher à son cuir chevelu. Mais malheureusement pour moi, je fais un mauvais geste et ma main se pose lourdement sur sa tête, le réveillant en même temps. Il s'étire et son bras cogne ma tête.

– Aïe ! criais-je.

– Tu n'avais pas qu'à me réveiller, dit-il d'une grave voix enrouée.

– Excuses toi. Tu es tellement beau que je n'ai pas réussi à me retenir. Tes cheveux sont ce que j'aime le plus toucher, tu devrais le savoir.

– Je le savais que j'étais beau. Tu me l'a fait comprendre un bon nombre de fois.

– Tu es beau mais tu ronfles.

– Pff. Je t'interdis de dire ça. C'est faux.

– Tu te moques de moi ? C'est toi qui m'a réveillée.

– C'est ton imagination.

– J'étais parfaitement réveillée.

– Mouais c'est ça.

Il m'embrasse le front et il caresse mon bras.

– Alors, cette soirée ?

– Magnifique Matteo. Je veux savoir ce que tu me réserves d'autre.

– Ça reste secret. Tu le sauras en tant voulu.

– Et c'est mieux que cette nuit ?

– Tu le sauras bientôt. Sois patiente.

– Mais Matteo... Je ne pourrai pas attendre... J'ai envie de savoir.

– On pourrait passer le temps en recommençant ma chère chica delivery.

Je rigole. Maintenant que nous en parlons, je me rends compte que nous sommes tous les deux nus. Le rouge me monte aux joues et ce crétin qui me sert de petit ami se moque de moi.

– Je vois que c'est une réponse positive. Je serais ravi de recommencer mais on a une compétition ce soir. Alors tu vas bouger tes fesses et t'entrainer. Il faut gagner.

– Entendu capitaine.

Il sourit et il se lève pour aller dans la salle de bain, sans rien remettre sur lui. Je lui jette alors un oreiller.

– Cache moi ça si tu veux te balader.

– Et pourquoi donc ? Nous sommes que nous deux, pas besoin de me cacher.

– Oh, vas t'habiller !

Il exécute mon ordre et il s'enferme dans la salle de bain. Je décide enfin de me lever. Ayant toujours la plus grande flemme du monde, je mets la chemise de Matteo car il est hors de question que je remette ma robe. Quelques minutes après, celui-ci sort de la salle de bain, habillé.

– Ma chemise te vas bien.

– Merci mi chico fresa.

– Mais pas aussi bien qu'à moi.

– Pff. Tu es jaloux de ma beauté.

– C'est le contraire je dirais. Personne n'est aussi beau que moi.

– Si tu le dis. Je trouverais bien quelqu'un plus beau que toi.

– Tu n'y arriveras pas.

Il m'embrasse la tempe et il m'accompagne jusqu'à l'entrée ma chambre. Je rentre, le laissant pour qu'il aille rejoindre les autres à la cafétéria.