Alice, Livaï Et Les Titans

CHAPITRE 7

Je me réveille à cause d’Armin. Il ouvre les rideaux et laisse entrer la lumière du jour dans la pièce obscure. Il se tourne ensuite vers nous :
« Il faut vite qu’on aille manger, y a une réunion dans la grande salle dans 15 minutes ! Dépêchez-vous bande de marmottes ! »
Sur ses paroles qui réveillent bien, nous nous pressâmes tous d’enfiler nos uniformes avant de nous rendre au réfectoire. Là- bas, nous mangeâmes le plus vite possible et nous nous rendîmes dans la grande salle où les autres soldats et les chefs nous attendaient déjà. Nous nous assîmes sur des chaises de bois en nous attendions que ça commence :
« Vous êtes tous là donc je vais commencer. Engagea Erwin Smith. Nous allons vous dire qui a été prit pour l’expédition de demain mais avant cela je voulais personnellement vous féliciter parce que vous avez tous un potentiel extraordinaire. Ce n’est pas toutes les années que nous découvrons de tel dons. »
Je vis je regard de Livaï se poser sur moi, Sans expression. Je l’évitais et faisais comme si de rien était pour éviter le malaise entre nous. Erwin continua :
« Mais comme vous le savez nous ne pouvons pas prendre tout le monde. Il nous faut seulement 5 soldats. Le choix à été dur mais nous l’avons fait. Bien. Nous avons, dans la première équipe qui est passé : Hiro et Sophie. »
Des murmures retentirent de leur petit groupe. On pouvait entendre des « Je suis content pour toi ! Tu vas pouvoir leur montrer qui tu es vraiment », des « Mais de toute façon je ne voulais pas être prise. » ou encore des « Il y a peut-être un problème dans la sélection ! Oui ça doit être ça ! » mais Erwin Smith ne se laissa pas intimidé, il continua :
« Et dans le deuxième groupe, nous avons choisis Aki, Alice et Ken »
Un sourire parût sur mon visage ! Je ne savais pas ce que nous allions faire mais j’avais envie d’y aller, pour voir ce que qu’était une expédition. Armin se jeta sur moi en me disant de faire attention et de ne pas mourir. Je lui répondis que ce n’était pas un problème pour moi. Les cousins se serrèrent fortement, un sourire aux lèvres. Je fus surprise que Mikasa n’ait pas été choisie. Elle a pourtant un potentiel de dingue ! Elle a dût faire exprès de ne pas les montrer pour pouvoir rester avec Eren. D’un côté je la comprends. La personne qui compte le plus pour elle est peut-être en danger dans ce bâtiment. Je n’aurais pas bougé non plus… Erwin Smith reprit la parole ;
« Aujourd’hui, nous allons devoir entraîner les soldats choisis. Ceux qui restent dans le château ont la journée libre. Je prie tous les soldats de l’expédition d’aller enfiler leur équipements tridimensionnel et de nous rejoindre au terrain d’entraînement. »
Sur ces paroles, les deux chefs partirent.
Nous allâmes enfiler nos équipements avec les cousins et nous nous rendîmes au terrain d’entraînement.
« Aujourd’hui je vais vous donner des conseils sur comment être encore plus efficace avec vos armes. Annonça Erwin. Il s’arrêta un moment et me fixa. Alice, Livaï vas s’occuper personnellement de toi »
Je fus légèrement chamboulée parce qu’il venait de dire mais je ne me laissai pas emporter. Livaï était seulement mon supérieur. Et rien de plus. Je devais effacer cette attirance envers lui. Aki me fixa sans rien dire. Je n’osais rien faire. Livaï arriva derrière nous. Il avait lui aussi enfilé son équipement. Il me prit par l’épaule et me fit signe de le suivre. J’exécutai ses ordre sous les regards étonnés des jeunes soldats ainsi que celui plus imposant d’Erwin. Ce que mes camarades ne savaient pas c’était que je ne savais pas non plus pourquoi j’avais le droit d’être entraîner seul par le meilleur soldat de l’humanité…
Je le suivis jusqu’à un autre terrain d’entraînement. Il prit la parole :
« Bon Alice, hier avec le Chef, on a remarqué que tu avais exactement la même technique que moi avant que j’entre dans le Bataillon d’Exploration. C’est une technique beaucoup plus dur mais beaucoup plus efficace. C’est pour cela que tu m’as tout de suite surprise. Et aujourd’hui, il faut que tu rendes cette technique parfaite. C’est là que j’interviens. Tu comprends ?
- Oui bien sûr. »
Ce qu’il venait de me dire me surprenait un peu. Quand j’étais encore au camps d’entraînement, on m’a appris la technique pour bien prendre ses sabres en mains mais je trouvais ça trop dur. Je les donc pris comme ça m’arrangeait. Je ne pensais pas que ça me mènerait à un entraînement particulier avec le caporal Livaï…
« On va commencer par l’arme. Fais moi voir comment tu t’en sers. »
Je sortis mes sabres et les tenus dans mes mains. Livaï s’approcha de moi :
« Je vois… dit-il en réfléchissant »
Il prit mes main, positionna mes doigts convenablement. Je ne l’ai pas quitté des yeux pendant qu’il se concentrait sur mes mains. Nous étions proche. Mon cœur battait très vite et trop fort. Sentir ses mains sur les miennes me donnait des frissons. Il les lâcha et s’éloigna.
« Ce n’est pas plus confortable comme ça ? »
En effet, mes doigts entouraient différemment les armes et cela donnait un côté plus confortable. Je lui souris en acquiesçant, il me rendit mon sourire. Cet entraînement allez être difficile. Il ne fallait pas que je cède à son charme.
« Maintenant la technique. J’ai vu comment tu attaquais les Titans. Tu es presque parfaite. À un poil près on va dire. Il se mit derrière moi, plaça chacun de ses pieds à côté des miens, sa tête était près de mon épaule et ses mains passèrent le long de mes bars pour atterrir sur les miennes. Il les agrippa comme si c’étaient ses armes. Je ne pouvais plus respirer. Son odeur se baladait autour de moi et me rappela notre balade à cheval. Il fallait que je réussisse à passer à autre chose. Je me concentrai alors sur les mouvements qu’il me faisait faire. Il plaça mes bras comme si j’attaquais un Titan.
« C’est ici ton problème. Tu ne fais pas le bon geste ; regarde. »
Il mima l’attaque. Je reconnu ma technique. Elle était légèrement brute de décoffrage mais elle marchait.
« Tu es trop violente dans tes gestes. Il faut que tu comprennes que si tu achèves tous les Titans que tu croises comme ça, tes lames ne vont pas tenir très longtemps. Regardes et apprends. »
Il remima la même attaque mais d’une façon plus douce et plus précise. Il s’éloigna.
« Montres moi voir. »
J’essayai de reproduire ce qu’il venait de me faire faire.
« Pas mal du tout, tu apprends très vite. »
Après plusieurs explications et plusieurs entraînement, Livaï me proposa d’aller dans la forêt pour m’entraîner sur les Titans en bois. Nous nous dirigeâmes alors vers l’écurie, nous prîmes des chevaux, les même que la veille et nous nous rendîmes dans la forêt. Celle-ci était plus fraîche et complètement déserte. Nous abritâmes nos chevaux avant de nous mettre sur la ligne de départ.
« Commence je te suis pour évaluer ce que tu as appris »
Je m’élançai dans la forêt avec un seul but en tête : impressionner mon supérieur.

PDV LIVAÏ :
Alice se baladait entre les arbres avec une vitesse phénoménale. Les Titans de bois étaient comme des jouets pour elle. La jeune soldate avait tout de suite compris ce que je lui avais appris. Elle tranchait la mousse qui servait de point faible aux Titans de bois toujours aussi profonde mais moins violemment. Elle risquait donc moins de casser ses lames.
« Alors ?? me demanda-t-elle, pleins d’étoiles dans les yeux.
-Tu as été irréprochable. Pas une seule faute. »
Elle eut le plus grand sourire que j’avais vu. J’étais tout autant satisfais. Elle méritait sa place. Alice me fixait. Je sentais bien que quelque chose la perturbait.
« Tu veux me dire quelque chose ? Lui demande-ai-je
- Caporal, est ce que ça vous dit de me défier sur le parcours ? Celui qui aura le plus de mousse et qui ira le plus vite gagnera. »
Je la regardai dans ses yeux gris-vert et j’eus un petit sourire dans le coin de mes lèvres, je me dirigeai vers le début du parcours et me plaçai de sorte a être près pour commencer. Alice me suivit et se mit à côté de moi.
« 3…, dit-elle, 2… 1… Go ! »
Nous nous élançâmes en même temps a travers les feuillages des arbres transpercé par les rayons de soleil. Je la devançai malgré sa vitesse. Je tranchai le premier Titan de bois tout en rebondissant sur les arbres et en me projetant en avant grâce au gaz. Vers la fin du parcours, je me retournai pour voir si je l’avais semer mais elle n’était qu’à quelques mètres de moi et commençait à me rattraper. C’était trop tard : Je venais de finir.

PDV ALICE :
Je le rattrapais. S’il y avait eu une dizaine de mètres en plus, j’aurais gagné. Mais bon c’était trop beau pour être vrai. J’atterris à quelques centimètre de Livaï en perdant l’équilibre. Il me rattrapa juste à temps et me serra dans ses bras musclés en me chuchotant que j’aurais dû gagner. Il me remit debout. J’étais encore plus proche de lui. La distance entres nos visages était très légère, infime. Mes yeux étaient écarquillées. Je ne bougeais plus. Mes mains étaient sur son torse. Les siennes en bas de mon dos. Je me laissais faire. J’en avais envie. Il tourna sa tête vers mon oreille et y glissa une phrase : « Je suis désolé, mais on doit y aller ». Il me lâcha, prit son cheval et m’attendit. Je montai sur Charbon et me positionnai à côté du Caporal, sans oser le regarder et toujours chamboulée par ce qu’il venait de se passer. Il brisa le silence :
« Alice… On va dire qu’il ne s’est rien passé : je ne t’ai jamais pris dans mes bars. Si Erwin l’apprends, je suis viré. Et je doute que tu veuilles ça. N’en parle a personne.
- D’accord… »
Et nous étions partit pour revenir dans l’enceinte du château. Laissant cette histoire derrière nous. Même si je la gardais aussi entièrement dans ma tête.