Alice, Livaï Et Les Titans

CHAPITRE 15

Nous passâmes plusieurs heures dans la forêt. Je n’arrivais pas à dormir. Je dois avouer qu’être dans les bras de Livaï me donnait une douce force qui me maintenait réveillée. Et ce n’était pas désagréable, au contraire. Je passais donc mon temps à réfléchir : pourquoi est-ce que Erwin voulait à tout prit me tenir à l’écart de Livaï ? À ce que je sache il n’a pas fait la même chose pour Aki… J’ai lu plusieurs fois le règlement pour les soldats et il n’est pas écrit que les recrues ne pouvaient en aucun cas aimer ou sortir avec leur supérieur ! Et Livaï… Pourquoi ne s’était-il pas battue pour défendre son droit ? Je m’étonnai toute seule : je ne pensais qu’à l’amour. Les Titans et la mort de mes amis m’étaient sorti de la tête. Je me sentais trop en sécurité avec Livaï… ce n'était peut pas bien... ou alors "trop" bien...
« Alice, il faut que je précise quelque chose. Engagea Livaï
- Oui ? Demandai-je avec un peu de peur
- On ne peut pas arriver en ville comme ça. Pas que tout les deux.
- Pourquoi ça ?
- Les habitants vont être pris de panique. Ce n’est jamais arrivé qu'aussi peu de soldats rentrent après une expédition comme celle là…
- Oh… Je vois…
- Il va falloir être discret. On ne pourra pas rentrer ensemble et il ne faut que personne ne voit nos visage. Du moins le mien parce que les gens me connaissent mieux que toi. Mais je compte sur toi pour ne pas aller directement voir tes parents.
- Euh… Plutôt ma mère… Mon père était soldat mais il n’a pas tenu longtemps…
- Oh… Désolé…
- Ce n’est pas grave, il est mort quand j’avais seulement 5 ans et puis ce n’est pas toi qui l’as tué à ce que je sache ! Plaisantai-je »
Hélas, ma blague ne l’avait pas fait rire, du moins je ne voyais pas sa réaction… J’avais oublié à quel point j’étais vraiment nulle en therme d’humour… J'essaie de plaisanter toujours sur des sujets sensibles. Livaï reprit la parole :
« Ton père faisait parti de quel ordre ?
- Il était dans le Bataillon d’Exploration lui aussi. Pourquoi ?
- Pour savoir… Mais je ne veux pas te forcer à en parler. Ça doit être dur pour toi.
- Oh tu sais tout a changé d’un coup quand mon père est mort : on a commencé une nouvelle vie avec ma mère. On a déménagé dans le district de Trost. Quelqu’un était venu nous chercher et on est parti des Bas-Fond…
- Des Bas-Fond tu dis ? S’étonna Livaï. Tu as vécu dans les Bas-Fond ?
- Oui pourquoi ? »
Livaï se tue un moment. Je suppose qu’il réfléchissait. Mais à quoi ? Ça je ne le savais pas… Je me retournai pour voir se réaction et je le vis pâle comme un linge. Qu’avait-il avec les Bas-Fond ?
- Mais comment ton père a-t-il pu intégrer le Bataillon d’Exploration ? Dit-il en brisant le silence qui venait de s’installer.
- Ils avaient besoin de nouvelles recrues. Mon père s’est présenté à un certain âge et du coup, il laissait croire qu’il avait beaucoup de vécu. Après il n’a pas tout de suite révélé que sa famille habitait dans les Bas-Fond… C’est ce que j’ai conclu toute seule parce que ma mère ne veut plus parler de mon père…
- Je vois…
- Bon assez parlé de moi ! Et toi ? Ton enfance ?
- J’étais dans les Bas-Fond. Je n’en ai pas de bons souvenir. Enfin presque pas… Mais je me demande si les beaux souvenirs que j’ai de là-bas ne seraient pas finalement de simples rêves…
- C'est à cause de ces mauvais souvenirs que tu avais pâlis toute à l’heure ? Demandai-je curieusement.
- Non. C’était un très bon souvenir au contraire…enfin je crois. »
Peut-être  qu’un jour je saurais la vérité… Pour Livaï comme pour mon père… C’était décidé, la prochaine fois que je verrais ma mère je lui dirais qu’il faut que je sache ce qu'il c'est vraiment passé.
« Il va bientôt faire nuit. Déclara Livaï. Si on campe maintenant et qu’on reprend la route demain au levé du jour, on pourra arriver à Trost au couché du soleil. Par contre il faudra prendre le risque de contourner le lieu de carnage de l’autre jour…
- Ça me va… »
Livaï arrêta son cheval et me fit descendre. Il l’attacha à un arbre et ordonna :
« Alice, vas faire ta Boucle d’Or deux minutes, histoire de nous trouver des fruits. Tu sais si bien le faire ! »
Je rougis face à sa remarque. Il était trop flatteur pour que je me défende en lui disant d’aller les cueillir tout seul ces fruits. À la place, je me suis mise à chantonner dans la forêt à la recherche de baies sauvages.
Après une vingtaine de minute dans les buisson, je me redirigeai vers l’arbre où Charbon avait été attaché. Je vis Livaï faire un feu de camps. Je m’approchai :
« À quoi ça sert de faire ça si on dort dans un arbre ? Dis-je en riant
- À faire cuir le repas, répondis Livaï d’un ton calme et un petit sourire au coin de ses lèvres.
- Quoi ? m’exclamai-je »
Livaï brandit deux écureuils de derrière son dos. Ma faim s’empara soudainement de moi. Elle me fit faire mon sourire le plus psycopathe et mon regard assassin. Livaï positionna ses proies sur le feu et les regardait doucement rôtir. Je le fixais lui maintenant, avec une folle envie de me jeter sur lui et de le prendre dans mes bras pour ne plus bouger de ma vie. Je ne me privai pas. Je m’élançai sur lui, le faisant tomber dans le craquement des feuilles mortes. Je me retrouvai sur lui. Il ria. Sans rire aux éclats, il eut juste un petit rire surpris.
« Alors comme ça, tu attaques tes supérieurs ? Déclara Livaï
- C’est pas ma faute il ne s’est pas défendu ! Ris-je
- Tu vas voir morpionne ! »
Livaï me prit par les épaules et me bascula au sol avant de finir sur moi dans une certaine position pour que je ne puis pas m’échapper. Je riais… J’étais heureuse. Lui aussi, il avait un sourire d’ange et de démon à la fois. On se dévisageait l’un l’autre.
« Les écureuils vont cramer si je reste là. Pourtant j’aimerais bien ne pas bouger, avoua mon Prince Charmant en déposant ses fines lèvres sur ma joue »
Il se leva et alla tourner ses deux victimes. J’en profitai pour ramener les fruits que j’avais trouvé. Nous mangeâmes presque à notre faim. Ce fut un des meilleurs repas de ma vie. Allez savoir pourquoi…

La nuit était tombée. Nous étions montés dans un arbre. La branche que j’avais choisie était suspendue au dessus du cheval. Elle était assez petite et paraissait fragile. J’essayai de m’endormir pendant que Livaï montait la garde mais pas moyen. Au lieu de ça je tremblais comme une feuille à cause du froid.
« Alice viens voir. Chuchota Livaï Je sais que tu ne dors pas »
Je changeai de branche sans trop de mal et me retrouvai face à la personne qui comptait le plus pour moi. Il me fit signe de venir dans ses bras. Je ne lui fis pas répéter deux fois. J’entendais de nouveau son cœur battre à travers son torse et mon dos. Ça me plaisait. Je fermais les yeux pour profiter de ce moment. Il prit ma main et me chuchota doucement dans l’oreille :
« Ne t’inquiète pas, je suis là et toi aussi. On a rien à craindre. Il y a toi. Il y a moi. Il n’y a que nous. Et si quelqu’un vient nous embêter, je défoncerais sa gueule. Allez. Repose toi ma Petite. Demain est un autre jour. »

FIN DE CHAPITRE !
Petit mot de fin !
Salut ! Alors oui j’avais dis que je publierais qu’une fois par semaine mais bon, c’est toujours les vacances et je n’ai quand même rien à faire et surtout je suis hyper inspirée ces temps-ci et j’ai vraiment envie d’écrire donc voilà hihi. Et comme lundi c’est la rentrée (ouais…. Super….) bah je vais sûrement prendre un rythme pour publier. Je me disais tous les dimanches vers 18h ce serait bien non ? Après si vous préférez un autre jour ou une autre heure n’hésitaient pas ! Je m’adapterais !

DERNIER PETIT TRUC !
Je voulais vous remercier parce que vous êtes ÉNORMÉMENT BEAUCOUP (moi je parle bien la France) À ME LIRE. ACTUELLEMENT 451!!!!!!!!!! MERCIIIII !!!! Merci à toutes les personnes qui votent ! JE VOUS AIMES ! Merci à toutes les personnes qui commentent !!!! JE VOUS AIMES !!!!!! J’espère que la suite de l’histoire va vous plaire hein !!!!!!

BREF !
JE VOUS DIS À TOUS BONNE NUIT OU BONJOUR OU BON APPÉTIT JE SAIS PAS ! GROS COEUR SUR VOUS LES JEANS ! JE VOUS AIME TOUS !

(Je glisse un petit merci particulier à ma cousine, merci de me soutenir et de m’aider quand je suis bloquée. Gros coeur sur toi ! T'es la best !)