Nous allons dans la cuisine et sur le parcours je constate que Elena fait un bon nettoyage,c'est plus vivable mais j'ai l'impression que la maison est plus vide. Bon nous voilà arrivée après avoir traversée toute la maison. Je commence à aider Rosa et on discute.
~ Rosa,que s'est il passé et que se passe t il?
~ Aaah ma petite si vous saviez! Lorsque monsieur n'arrivait plus à payer les ouvriers et que la plupart ont quitté le manoir, il est devenu beaucoup plus dépressif et tomba malade. Il refusait tout et interdit même qu'on rentre lui apporter à manger. Il aurait été mieux si les hommes de son altesse le prince John ne venaient pas nous dépouiller.
~ son altesse John ?? Comment se fait il qu'il " dépouille " ! Et le roi Richard devrait être reconnaissant en vers père !? Demandai-je irritée.
~ Sa majesté le roi Richard n'est toujours pas rentré au pays. Le prince assure toujours la régence et il paraît qu'il ne souhaite et ne fait rien pour le retour du roi. Il envoie donc ses hommes pour réclamer les impôts. Mais ses brutes dépouillent et lorsqu'il n'y a plus rien à prendre ils s'en prennent aux ouvriers et casse les affaires puis prennent les objets de valeurs. La dernière fois ils ont menacé de nous mettre tous à la porte si on ne trouve pas un moyen de remplir les coffres du palais.
~ Oh !
~ C'est ainsi ma petite Lisa, le repas est prêt et j'espère que vous pourrez faire manger votre père.
Nous quittons donc les cuisines pour les appartement de père. Lorsque nous rentrons, j'ai l'impression qu'il ne nous reconnaît pas, ce que me fait comprendre le regard triste de Rosa mais je ne perd pas espoir.
~ Père je vous ais apporté votre repas. Vous vous souvenez de moi,je suis Élisabeth.
Il me regarde comme s'il essayait de trouver un rapport avant de répondre
~ Élisabeth ?! Ma chéri c'est bien toi? Je pensait ne plus te revoir. Je peut m'en aller en paix. Dit il tristement.
~ Non père,maintenant je suis là. Vous irez mieux. Mangez pour reprendre des force. Je reste avec vous. Et j'aide mon père à se nourrir puis rosa débarrasse la vaisselle. Mon père fait sa sieste et je suis toujours dans sa chambre.
Ça fait trois jours que je suis là et j'ai reçu un message d'Alice. Je n'ai pas encore parlé à père de cette histoire de dette. Mais puisqu'il va mieux, je vais lui en parler après le déjeuner. J'ai aussi payé tous les autres employés de la maison. Il y'a encore deux vaches et un cheval ; un petit troupeaux de moutons. Les champ sont inexploitée pour l'instant mais j'ai pris soin de faire réaménagé les jardins pour subvenir aux besoins alimentaire. Pour les champ, je compte emprunter à Alice sur mon payement. Le manoir a repris peu à peu ses couleurs.
Rosa débarrasse et complimente père pour avoir fini son assiette, celui ci la remercia pour le délicieux repas puis elle nous laisse seule.
~ Ma chéri, tu as ramené la joie dans mon coeur.Pardonne moi s'il te plaît. Je n'aurait jamais dû utilisé ta dot et jamais dû t'envoyer chez ta cousine. Je regrette tellement, ta place était ici mais je m'en rend compte trop tard.
~ Calmez vous père, je vous avait déjà pardonné. Mais j'ai une question importante à vous poser et j'aimerais que vous y réfléchissez avant de me répondre.
~ Va s'y je t'écoute Lisa. Si je peut t'aider, n'hésite surtout pas.
J'ai peur qu'avec le temps qu'il a mis pour me reconnaître, qu'il ne s'en rappelle pas mais je dois savoir.
~ Père,avez vous contracté une dette chez mon oncle ?
Il hésite, il a du mal à s'en souvenir.
~ Je ne crois pas, je ne m'en souvient plus. Dit il épuisé par les efforts déjà fournit. On reste comme cela pendant un moment. Je sort pour le laisser faire sa sieste quand il me retient et dit :
~ C'est sûrement vrai car ma chéri, ton oncle ne l'aurait pas fabriqué. Qu'est-ce qu'il gagnerait. Dit il en sombrant dans un sommeil.
En effet, mon oncle ne serait pas capable d'un tel mensonge mais ma chère cousine Alice si. Mais puisque c'est écrit et signé par les deux hommes,il n'y a plus aucun doute. Je retourne me préparer dans ma chambre, je vais chez Alice demain. J'étais tellement dans mes pensées que je ne vois pas rosa rentrer et m'observer.
~ Ma belle que ce passe t il ? Et ne me dit surtout pas que tout va bien, je te connaît comme personne. L'effet de surprise passé, je raconte tout à rosa dans les moindres détails. Et à la fin elle s'exclame horrifiée😱.
~ Oh non!! Pas le comte de Montay !
~ vous le connaissez rosa ?
~ Mais qui n'a pas entendu parler de lui. Sa mauvaise réputation le précède. Si je m'en remet aux rumeurs qui circule sur lui,c'est un véritable monstre. Il paraît qu'il est en collaboration avec le prince. Il prend des gens en otage et réclame des rançon importante. Récemment, il a pris en otage le marquis de Blaireaux et à demandé en plus de la rançon que ce soit la jeune épouse du marquis qui l'apporte en main propre. Ce qui fut fait. À leurs sortie de chez le comte, le marquis répudia la jeune marquise et elle fut rejeté par sa propre famille. On la retrouva morte, elle s'était suicidé. Le marquis raconta se pourquoi il l'avait répudiée. Le comte l'avait déshonorer et l'avait livrée à ses hommes qui en firent de même. De nombreuses jeune femmes des villages environ se trouvent dans la même situation et perdent leurs familles si elles ne perdent leurs vie. Ma chéri n'y va pas .
~ C'est le seul moyen de payer la dette de père si nous ne voulons pas perdre le manoir. Perdre ma dignité n'est pas un problème.
~ Mais vous ne pourriez plus vous marier ma chéri ?!
~ Je sais rosa et puis même avec les 50 pièces que m'avait promise Alice, je n'aurais pas trouvé de prétendant. Ma décision est prise, demain je retourne chez Alice.
~ très bien ma belle mais permet moi de t'accompagner en temps que gouvernante.
~ Merci rosa nous partons donc. Ce soir je vais l'annoncer à père.
Il est temps de partir. Père était triste d'apprendre mon départ mais ne se doute pas de la raison de mon départ. Je reprend le véhicule et le Cochet qui m'avait accompagné et avec rosa nous quittons le manoir. J'ai laissé mes instructions à tout le monde. Après quelques heures de trajet, nous voilà de retour chez Alice. Je demande à la voire sur le champ. Nous voilà dans son bureau pour discuter. Elle semblait hésitante mais je la devance
~ J'accepte de vous payer la dette de mon père par ce service mais j'exige....
~ vous n'êtes pas en position d'exiger,Élisabeth, c'est moi qui pose les conditions.
~ oh que si ma chère cousine, j'en ai le pouvoir. Je pourrais refuser et vous ne pourriez nous expulser si mon oncle, votre père n'est pas déclaré mort.Pour le moment, il est le seul qui puisse nous réclamer une dette.
Elle reste silencieuse un moment et lance un regard à sir Raphaël qui lui fait signe de m'écouter.
~ Très bien, je ne vous pensais pas si astucieuse. Qu'exigez vous ?
~ Bonne initiative. Bon vous allez envoyer 50 pièces d'or à mon père.
~ Très bien ce sera donc votre paye
~ Je crois que vous ne m'avez pas comprise très chère, les 50 pièces sont une avance, à mon retour vous me donnerez les 50 restant.
~ Très bien je le ferais,vous pouvez disposer.
~ Je suis désolé mais j'aimerais que se soit écrit et que le premier versement parte aujourd'hui même.
~ Vous m'agacée mais bon nous allons donc l'écrire et le signer ensemble.
Nous avons signé et j'ai gardé le papier. Le messager partie sur le champ et j'attends son retour pour me rendre chez le comte.
Aujourd'hui je me rend chez le comte. Pour éviter les soupçons de se dernier,Alice m'a donné quelques robe pas très en vu mais élégante et des sandales digne de la belle demoiselle qu'est Alice. Elle m'a accordée trois hommes et cinq chevaux. Pour une escorte elle se fiche de moi !Eh voilà la suite ! J'espère que ça vous plaira chers ami(e)s. Je n'ais toujours pas vos avis. Comment trouvez vous l'histoire? N'avez vous pas de suggestion ? Ça me plairais de connaître vos pensées.
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Je vous aime et vous dis à la prochaine pour le cinquième chapitre❤❤❤❤👍
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Prisonnière et Promise
RomanceÉlizabeth de Melvile, jeune aristocrate sans dot, est sacrifiée par sa cousine pour sauver son oncle. Ainsi, elle se retrouve captive et promise au jeune Comte Alexandre de Montay, celui qui l'avait fait chavirer, quatre ans auparavant... Mais ce de...