Chapitre 22

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Après avoir sorti ça comme ça, Élise sort de ses gonds et s'énerve sur moi.

Elise : Non mais ça va pas la tête inventer ce genre d'histoire débile, c'est impossible. J'ai moi-même sauvé Éloïse de son ancienne vie et personne, même pas Éloïse, n'a évoqué une sœur jumelle. Tu es vraiment qu'un crétin, tu parles d'un alpha...

Après qu'elle ait dit ça, je me suis mis à grogner. D'où elle se permet, ce n'est pas parce qu'elle est la mère d'Éloïse que je vais me taire.

Moi : Je ne vous permets pas de m'insulter comme vous le faites. Vous avez peut-être sauvé ma princesse, mais jamais vous n'avez fait partie de sa vie d'avant ! Vous ne savez rien de ce que nous venons d'apprendre... Pendant ma tirade, Maelia redouble de pleurs et Éloïse me prie d'arrêter, mais je suis en colère et j'ai assez retenu jusque-là, j'explose. Je n'invente rien malheureusement, Éloïse et Maelia ont été séparées à la naissance par leur propre mère parce qu'elle n'a pas eu le courage de dire à cet enfoiré qu'il n'était pas le père de ma princesse. Pourvu que je ne le croise jamais, lui. Mais tout ça est la vérité. Alors grand merci à vous pour Éloïse, ça l'a aidée et ça l'aide toujours, étant donné que son premier réflexe est de venir vous voir. Elle ne se repose que sur vous et personne d'autre que vous. Alors que je suis son âme sœur, l'être le plus proche de son cœur. Alors grand bien vous fasse de m'insulter de tout me remettre sur le dos, mais jamais je ne vous permettrai de dire que je suis un mauvais alpha !

Après avoir lâché mes nerfs, je m'en vais. Je sais que c'est presque lâche, mais j'ai besoin de prendre l'air. Avant de passer la porte, j'entends mon âme sœur dans un souffle prononcer mon surnom.

Éloise : Cam...

Point de vue d'Éloïse

Wouah, je suis sur le cul, même Maelia a arrêté de pleurer à la fin de son discours. Élise me regarde comme pour confirmer ses dires.

Elise : Est-ce qu'il a raison ? Est-ce que c'est vrai ?

Je la vois, elle est triste. Ça l'a rendue triste, ce que Cam a dit. Je réglerai ça avec lui plus tard.

Moi : Oui, c'est vrai, tout est vrai. Et il a également raison, je me suis directement tournée vers toi comme si tu avais toutes les réponses. Je ne me suis pas tournée vers lui alors que...

Elise : Va le retrouver. Je n'aurais pas dû lui dire ça, mais ça m'a choquée. Je vais rester avec Maelia, et on va parler. C'est pour ça que tu l'as emmenée ?

Moi : Oui, mais...

Elise : Va vite, avant qu'il soit trop loin.

Après avoir dit ça, elle se tourne vers Maelia et attend que je parte.

Moi : Maelia, ça va aller ? Tu veux que je reste ?

Maelia : Non, va, mais fais vite.

Après qu'elle m'ait dit ça, je suis partie en courant le retrouver. Dans tout son discours, il m'a appelée sa princesse, et en même temps, il m'a comme reproché le fait que je ne me tourne pas vers lui. Pourtant, je ne l'ai pas lâché, je lui ai tenu la main tout le long du chemin. Je pensais que ça serait suffisant pour lui prouver que son soutien, j'en avais également besoin. Bref, je le vois au loin marcher, je lui cours après.

Moi : Cameron, attends s'il te plaît, attends-moi !!

Il se retourne, et je me jette dans ses bras. Dans un instant de folie, je pose mes lèvres contre les siennes.

Point de vue de Cameron

Je crois que je suis en train de rêver. Je ne veux jamais me réveiller !! Comme pour me prouver que ce n'est pas un rêve, elle approfondit son baiser. Je la serre plus fort pour être sûr que c'est bien elle, que je ne rêve pas.Aux punaises, je ne rêve vraiment pas. Elle m'embrasse comme jamais personne ne m'a embrassé. Cette sensation est enivrante, mais il faut que ça s'arrête, sinon je ne réponds plus de rien.

Eloise : Eux... je... comment dire...

Moi : Ne dis rien. C'était juste parfait, mais il fallait qu'on arrête, sinon je ne pourrais plus m'arrêter et je risquerais d'être accro à ses douces lèvres. 

Hum, trop tard... Je fixe ses lèvres, et tant pis si elle me repousse. Je l'embrasse à mon tour, et à mon plus grand étonnement, elle entoure ses bras autour de mon cou et passe ses petites mains dans mes cheveux. Ce geste a le don de m'emporter, je la soulève, la soutenant par ses petites fesses. Elle se laisse faire mais sans laisser un léger crispement, et entendre ses petits gémissements sortir si innocemment de sa bouche va m'achever. Je la bloque contre un arbre et continue cette douce torture. Je finis par descendre le long de sa mâchoire et descends dans son cou. Elle continue de gémir, hum, elle va me tuer. Je décide par la même occasion de lui faire un suçon, comme ça, tout le monde verra qu'elle est à moi...

Eloise : Hum, bébé, faut qu'on s'arrête.

Grrrr, elle ne peut pas me donner ce petit surnom et me demander d'arrêter, surtout avec cette voix.

Moi : Grrrrr !! Je te promets qu'un jour, tu ne pourras plus m'arrêter, et que tu ne le regretteras pas. Mais tout d'abord, j'aimerais savoir en quel honneur ce soudain revirement. Je pensais que tu m'aurais hurlé dessus.

Eloise : Ça va arriver, ne t'inquiète pas. Mais je pensais que tu avais compris que j'avais également besoin de toi dans un moment tel que celui-là. Quand je te tenais la main, je pensais que tu avais compris tout ça, mais je me suis trompée. Alors, quand je t'ai vu t'éloigner, je ne sais pas ce qui m'a pris, je t'ai sauté dessus.

Moi : C'est le cas de le dire. Dis, tu as déjà embrassé quelqu'un avant ?Rien qu'à cette pensée, je me crispe. Si elle me dit oui, je retrouve ce connard et je l'étripe, même si elle était enfant, je m'en fiche, elle est à moi !!Elle me coupe de sa douce voix.

Eloise : Non... Désolée, je ne suis pas douée !! Peux-tu me lâcher s'il te plaît ?Pourquoi elle dit ça ? C'était merveilleux, ça me soulage. Je ne dois tuer personne, et c'est vrai que notre position ne doit pas être confortable, mais je resserre mon étreinte et je reprends sa bouche pour lui faire comprendre que j'aime cette bouche, même si ce baiser est plus tendre et moins farouche. Elle accepte et ne me repousse pas.

Moi : Ne redis jamais ça, tes baisers sont de loin les meilleurs que j'aie jamais goûtés.

Après lui avoir dit ça, je la relâche. Après cette montée de tension plutôt hot, je dois faire redescendre la pression qui, malheureusement, a du mal à redescendre, et cette fois, ce n'est pas de la tension de colère, mais du désir.

Eloise : On ferait mieux de rentrer, je n'ai pas confiance quand il fait nuit, même si je suis au côté de mon fort et grand loup. Je préfère aller voir si Maëlia va mieux et qu'on puisse passer à autre chose, et retourner en cours pour avoir une bonne discussion avec toi et Élise aussi.

Moi : Tout ce que tu veux, mon amour !!Eloise : Encore, dis-le encore, s'il te plaît ?

Moi : Mon amour ! Je lui dis en lui faisant mon sourire charmeur et en lui volant un petit bisou, et je repense à son surnom tout à l'heure.

Moi : Dis, tout à l'heure, tu m'as donné un nouveau surnom où j'ai rêvé ?

Éloise : Hum, je pense que tu dois faire réviser tes oreilles. Me dit-elle avec un sourire, puis continue plus doucement. Bébé !!

Argggg, ça me fait un effet de dingue pour un simple mot.

Moi : Tu me cherches en plus !!! Redis-le !!

Eloise : Je t'ai déjà trouvé, bébé !!Elle prononce ce doux petit mot à ras de ma bouche. Si elle savait ce que ça provoque. 

Moi : Alors, tout ça veut dire que tu acceptes d'être ma Luna pour la vie ? C'est officiel ?Je la vois réfléchir. C'est une blague, après ce moment-là, elle réfléchit encore !

Éloïse : Non... Me dit-elle, c'est une blague. Puis elle continue avec ce fin sourire. J'accepte d'être la femme qui te fera vivre le pire des enfers avec mon sale caractère, la femme qui partagera tous les moments, que ce soit les pires ou les meilleurs. J'accepte officiellement d'être amoureuse de toi et d'être ta petite amie !!Je ne me retiens pas, je la soulève et la recolle contre un arbre. Sa déclaration me donne envie de la prendre là tout de suite. Je l'embrasse de toutes mes forces, elle est à moi enfin. J'accentue le baiser quand on entend quelqu'un se racler la gorge. Oh, mon Dieu, c'est...

Une âme soeur pas comme les autresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant