Une âme soeur pas comme les autres

Chapitre 62

Deux mois se sont déroulés depuis ce jour. Rien n'est comme avant pour Cameron. Il ne vit que pour ses enfants, attendant qu'elle se réveille. Il ne perd pas espoir, même si le médecin doute. "Elle est forte", voilà tout ce qu'il dit. Cameron ne gère plus la meute. Évidemment, tout le monde comprend. Les filles grandissent et il a du mal, car il aimerait profiter de ce temps avec sa femme.

Point de vue de Cameron :

Claire : "Mon chéri, il va falloir que tu te reprennes."

Moi : "Quand elle se réveillera, je reprendrai tout."

Claire : "Et si..."

Moi : "Ne dis pas ce que tu as envie de dire. Elle va se réveiller."

C'est le même refrain à chaque fois qu'on se voit. Je ne vis plus, je passe mon temps avec mes filles et ma femme. Oui, ma femme. J'ai fait en sorte qu'elle soit installée près de nous pour qu'elle entende les filles et que je puisse lui parler, en espérant que ça l'aide à se réveiller. Le médecin pense que c'est peine perdue, mais moi, je n'y crois pas. Ça fait deux mois, mais j'ai ce sentiment au fond de moi qui me dit de tenir bon.

Moi : "Bon, tu gardes les filles le temps que j'aille voir ma femme. Elles sont dans leur chambre, elles font une sieste. Je reviendrai avant qu'elle ne se réveille."

Claire : "Comme d'habitude, mon fils."

Je vais dans la pièce consacrée à ma femme. Quand j'entre, je la vois allongée comme si elle dormait.

Moi : "C'est encore moi, mon ange. Les filles dorment, ma mère les surveille. J'ai encore eu le droit à un sermon parce que j'ai tout laissé tomber. Tu me manques, tu sais. Élise m'a appelé, elle est effondrée. Elle attend des bonnes nouvelles à chaque appel. Les filles grandissent. J'aimerais tellement que tu puisses les voir. J'espère que tu les entends parfois. Elles crient et je me dis que ça pourrait te réveiller, mais toujours rien. J'ai peur de perdre espoir, peur de te perdre. Je t'aime tellement."

Comme à chaque fois, je n'ai pas de réponse. Je profite alors pour me transformer pour que mon loup puisse profiter de ce moment.

Je dormais quand je l'ai entendue.

Eloise : "Cam..."

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C'est court, mais je ne travaille plus trop dessus. J'attends l'inspiration. Dites-moi ce que vous en pensez.