Chapitre 37

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Point de vue de Cameron :

Moi : Joyeux Noël à toi aussi, princesse. Je t'aime et je te promets de faire des efforts, mais nous devons rentrer pour la meute.

Eloïse : Qu'est-ce que je vais dire à Élise maintenant que je vais vivre avec toi ?? Le jour de Noël.

Moi : Mais au départ, tu devais vivre avec elle jusqu'à ta majorité, et c'est toujours le cas, non ?

Eloïse : Elle est devenue ma famille en quelques mois, j'ai progressé grâce à elle, et tu veux que je la laisse à nouveau seule...

Moi : Je ne dis pas que tu ne la reverras pas.

Eloïse : Il est hors de question que je parte après tout ce qu'elle a fait pour moi.

Moi : Tu sais quoi, laisse tomber. Depuis que nous nous sommes levés, c'est prise de tête. Quand tu seras décidée, tu sauras où me trouver.

Je n'attends pas qu'elle réponde et je rejoins ma meute. Elle ne réalise pas que nous allons avoir un bébé et qu'elle refuse de vivre avec moi.

Point de vue d'Eloïse :

Crétin !! Il est parti. Je sais ce qu'il ressent, mais je ne peux pas la laisser ainsi, et en plus, avec ce que j'ai appris sur ma mère, enfin, si on peut appeler ça une mère.

Élise : Eloïse, descends s'il te plaît.

Ouch, ça sent la discussion.

Moi : J'arrive !!

En arrivant, je la vois assise dans le canapé, le regard sérieux. J'ai un peu peur de ce qu'elle va me dire.

Élise : Pourquoi Cameron est parti comme ça ??

Moi : C'est assez compliqué. Je lui ai dit que je devais trouver un travail et un petit appart pour la venue du bébé. Et il refuse que je travaille et veut que je vienne habiter avec lui, sauf que je ne peux pas te laisser comme ça du jour au lendemain.

Élise : Je comprends, mais tu sais, d'un côté, vous avez raison tous les deux. Tu ne peux pas travailler enceinte, et lui ne peut pas te forcer à habiter chez lui, même si ce serait naturel. Et puis, si tu prends un appartement, tu seras forcée de déménager d'ici, donc que ce soit chez lui ou dans un appartement, cela revient au même. Et entre nous, j'espère que tu viendras me voir souvent.

Je suis choquée énormément, elle me pousse carrément à habiter chez lui.

Moi : Tu es la meilleure des mamans. Et tu seras une très belle grand-mère, j'en suis sûr. Tu sais, je ne te remercierai jamais assez. Si tu n'avais pas été là pour me sortir de tout ça, je ne sais pas où j'en serais et si j'aurais tout ce bonheur dans ma vie. Et même si j'éprouve toujours cette aversion du toucher, je m'améliore grâce à toi et pour toi, pour te prouver que tu es une super personne.

Elle ne peut retenir ses larmes, et moi non plus.

Élise : Ma puce, tu me touches tellement. Je pense qu'il est temps que tu ailles voir ton homme et que vous mettiez tout au clair. Tout ce que je souhaite, c'est que tu n'oublies pas de venir me voir souvent.

Moi : Tu es vraiment la meilleure, tu sais, et je viendrai tous les jours. Tu seras ma mère adoptive pour toujours.

On se prend dans les bras, toutes les deux en pleurs. Et il est temps pour moi d'aller régler tout ce que j'ai à régler.


Une âme soeur pas comme les autresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant