Chapitre 39

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Point de vue d'Eloïse :

Je suis tiraillée entre l'envie de la confronter et celle de protéger mon bébé.

Je me sens trahie et abandonnée une fois de plus. Je voulais des réponses, je les ai eues.

Moi: Ne t'avise plus de te mettre sur mon chemin !

Je me suis retournée, confrontant des regards choqués et deux regards fiers. Maélia, comprenant la situation, tombe à genoux. On ne peut distinguer si c'est de la colère ou de la tristesse. Ça me fait mal. Elle aurait pu être à ma place. Finalement, je crois que je suis un peu dure avec elle. Je m'approche d'elle et me positionne à sa hauteur.

Moi: Où est passée la jeune fille qui riait au point de désespérer ses amies ? Celle qu'on prend pour une dingue vue de l'extérieur. Ne laisse pas la douleur te figer comme je l'ai fait.

Elle me regarde, les yeux rougis par les larmes.

Maélia: Élie...

Je ne la laisse pas finir et la prends dans mes bras.

Moi: Mon enfant aura besoin de ta bonne humeur et de ton côté hystérique. Il aura besoin de sa tante. Ne laisse pas ces histoires le détruire, promets-le moi.

Maélia: Me pardonnes-tu ?

Moi: Évidemment, il n'y a rien à pardonner.

Maélia: Tu es vraiment la meilleure.

Je me relève et avance vers Cameron qui a tout suivi et semble plutôt soulagé. Une femme à côté de lui me regarde fièrement.

Cam: Princesse...

Il tente de me prendre dans ses bras, mais il est interrompu par la femme.

La femme: Pourquoi ne m'as-tu rien dit ? On va être grands-parents !!! Un bébé.

C'est à ce moment-là que je comprends que je suis devant sa mère. Instantanément, je recule et retrouve ma timidité connue de tous. Quand je tourne le regard, tout le monde est parti, Maélia est partie et sa mère court derrière elle.

Cam: Bébé, je te présente ma mère. Maman, voici ma femme.

Je suis coupée par Cameron qui fait les présentations, bien qu'il ait mis du temps et que j'avais fini par comprendre.

La mère: Je suis ravie, mon mari va être heureux, encore plus que moi. Lui qui croyait que notre fils flânait, il va voir qu'il a plutôt bien travaillé, c'est son garçon.

Moi: Enchantée...

Je n'arrive plus à parler. Une fois que toute la colère est descendue, je me sens vide et fatiguée.

Moi: Cam ??

Cam: Oui ??

Moi: J'aimerais rentrer, je me sens un peu fatiguée.

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Chapitre très court. Mais je me rattraperai plus tard. Bisous à vous.

Une âme soeur pas comme les autresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant