Une âme soeur pas comme les autres

Chapitre 44

Point de vue Eloïse

Après avoir fini de manger, je vois tous les paires de yeux se tourner vers moi...

Moi : ...

Cameron : Maintenant, peux-tu me dire ce que tu avais tout à l'heure ?

Moi : Quand je me suis réveillée, j'ai entendu votre conversation et ma louve Eli m'a expliqué certaines choses.

Robert : Quel rapport avec notre conversation ?

Moi : Tout... Je leur raconte et attends la réaction de Cameron qui ne bronche pas.

Robert : J'en ai déjà entendu parler, c'est tellement rare. Je n'ai jamais eu l'occasion de rencontrer des personnes qui ont ce don, si je puis dire.

Cameron : Je ne comprends pas ! Si j'ai bien compris cette histoire, Kyle est ton protecteur, lui ! Je ne comprends pas pour ce qui est des âmes sœurs...

Robert : Si tu préfères, si Eloïse et Kyle sortaient ensemble quand tu l'as rencontrée, ça n'aurait rien changé pour Eloïse. Elle n'aurait pas senti la différence. D'après ce que j'ai entendu dire, je ne sais pas si c'est vrai.

Cameron : Tu es en train de m'expliquer que Eloïse pourrait me remplacer sans rien ressentir... Par ce mec !!

Et là, ce que je ne voulais pas se produit. Il part en pétard.

Moi : Cameron !!

Je lui cours après mais il s'est transformé et est parti.

Claire : Laisse-le, il va se calmer. C'est juste un peu dur pour lui. Il a toujours pensé avoir son âme sœur pour lui seul.

Moi : Je n'y suis pour rien.

Point de vue Cameron

Il est hors de question que je lui laisse ma femme et mon bébé.

Je pars en courant et me transforme. J'entends Élise m'appeler. Pourquoi est-ce que je tombe sur tout ça ?

Je cours et cours. Quand j'arrive devant chez Eloïse.

Tout me ramène ici à chaque fois.

... : Cameron.

Je me retourne et trouve Élise sur le chemin avec des courses.

Je vais l'aider.

Élise : Eloïse était censée te rejoindre...

Moi : Elle est bien arrivée, mais j'avais besoin de prendre de la distance...

Tout en parlant, elle ouvre la porte et nous nous dirigeons vers la cuisine.

Élise : Tu sais, parfois, faut savoir lire entre les lignes avec Eloïse.

Moi : Pourquoi ?

Élise : Si tu es parti parce que vous vous êtes disputés, je me trompe ?

Moi : Pas exactement. J'ai appris quelque chose qui ne me plaît pas du tout.

Élise fronce les sourcils.

Élise : Quoi donc ?

Je lui explique tout et quand je m'arrête, elle explose de rire.

Moi : Rien n'est drôle dans ce que j'ai dit.

Élise : Oh si, tout. Tu crois vraiment que Eloïse pourrait te laisser tomber ? C'est que tu te trompes.

Moi : ...

Élise : Quand j'ai rencontré Eloïse, elle était vide, une personne sans vie dans ses yeux. Je l'ai recueillie chez moi parce que personne ne voulait d'une enfant qui ne parle pas. Pendant 3 mois, ça a été compliqué même si elle me parlait. Elle a commencé à changer à la rentrée. Tu sais pourquoi ?

Moi : Non...

Élise : Toi. Quand elle est rentrée, il y avait cette tension dans ses yeux que je n'avais jamais vue avant. Sans le savoir, elle avait déjà avancé et tout ça grâce à toi. Tu sais, Eloïse me parlait souvent de toi, c'était l'un de ses sujets favoris. Ça va me faire bizarre de ne plus l'avoir tous les jours.

Je la regarde tendrement. Elle l'aime vraiment et ça n'a pas de prix.

Je la prends dans mes bras et la remercie de tout cœur.

Moi : Merci, et elle viendra te voir le plus souvent possible, c'est promis.

Élise : Elle doit avoir peur, vas-y.

Moi : J'y vais, merci belle-maman.

Et je pars retrouver celle que j'aime.

Point de vue Eloïse.

ça fait un moment que Cameron est partie il est déjà tard le soir et je n'est plus de nouvelle.

Je prépare à manger. Claire voulais le faire mais fallait que je me change les idées. Quand la porte d'entrée s'ouvre en fracas et qu'une tête que j'aime arrive en furie et me soulève pour m'embrasser comme jamais je m'accroche à lui, les bras autour du cou et les jambe à sa taille. Il contourne le plan de travaille pour aller je suppose à la chambre vue la trajectoire.

Moi: bébé, j'ai pas fini de faire à manger.

Cam: je m'en fiche.

Et il me reprend les lèvres comme si sa faisait une éternité qu'on ne c'était pas vue.