Deux mois avec les Bleus // Mbappé

35. Ce que je préfère dans nos dispute, c'est la réconciliation...

Point de vue Kylian

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Vendredi 19 octobre

Bon j'avoue, j'ai merdé. Je n'aurais pas dû lui faire la gueule pour ça et je n'aurais pas du réagir de manière aussi puérile. Faire ce stupide concours de traction est vraiment une mauvaise idée. Maintenant j'ai mal à la tête et je me retrouve dans cette chambre d'hôpital pour la journée alors que j'avais prévu d'aller retrouver Léana. Quelqu'un toque à la porte, je l'invite à entrer. Les deux idiots qui me servent de potes et essentiellement de coéquipiers entrent dans la chambre. Je lance un regard noir à Presnel qui me regarde en rigolant. C'est un peu à cause de lui si je suis là. Je maîtrisais parfaitement mon mouvement avant qu'il me parle.

– Eh me regarde pas comme ça mec. Je pensais pas quand te disant simplement Léana est là tu te prendrais la barre et la barrière.

– Mais t'es con aussi. Je t'ai dis qu'on s'était disputé et toi tu me fais croire qu'elle est là.

–C'était à mourir de rire avant que tu t'ouvres la tête et que tu te mettes à pisser le sang.

– C'est bon pas la peine d'en rajouter.

Je boude pendant qu'ils rigolent tous les deux. Ils m'énervent.

– Presnel on devrait y aller, dit Neymar, puis en se tournant vers moi. Il y a quelqu'un d'autre pour toi. J'espère que ça va s'arranger.

Ils me disent au revoir et s'en vont. J'entends des bruits de voix dans le couloirs. J'espère que ça va bien se passer avec elle. Je n'aime pas quand on est en conflit. Mais bon, tout les couples passent par là. C'est le jeu. Elle rentre dans la chambre. Cette vision m'arrache un sourire. Elle est toujours en pyjama avec son habituel chignon du matin. Elle s'assoit sur la chaise à côté  du lit. On se regarde sans pour autant parler. Je crois qu'on est tout les deux gênés de se retrouver là après la scène de ce matin. On continue ce petit manège pendant quelques minutes avant qu'elle se décide à enfin prendre la parole.

– Sinon ça va ?

– Oui et toi ?

– Oui enfin c'est toi qui est dans un lit d'hôpital.

Nouveau blanc. C'est vraiment gênant. On se regarde encore et encore sans pour autant parler.

– Je suis désolé.

On l'a dit en même temps. On se regarde et rigole. Je préfère la faire rire que la faire pleurer, un peu logique quand on aime quelqu'un.

– Je n'aurais pas du te faire des reproches par rapport à hier soir. C'est vrai, on est jeune et c'est pas parce que je suis célèbre que tu dois rester enfermer. Tu as le droit de vivre ta vie et je n'ai pas le droit de t'en empêcher. C'est ma carrière et pas la tienne. Je pense aussi que j'étais un peu jaloux que tu es passé une bonne soirée sans moi.

– Moi j'en ai rien à faire de ce que les autres peuvent penser. Regarde la tenue dans laquelle je suis arrivée. Je n'ai pas pu me changer car dès que Presnel a prononcé les mots hôpital et Kylian dans la même phrase, j'étais déjà dans ma voiture. Je pense que c'est toi qui a un problème avec le regard des autres.

– Peut-être mais en tant que personnalité publique, je suis censé porter une certaine image. Mais toi non, tu as le droit de t'amuser. Je suis vraiment désolé. et pour revenir à ce matin, non tu ne me fais pas honte. Tu peux pas savoir à quel point je suis fier de te présenter au footballeur, de tenir ton bras dans la rue, de poser avec toi lors des cérémonies officielles. Je suis encore plus fier quand j'entends les gens se rappeler qui tu es vraiment à savoir une excellente journaliste pour l'Équipe et la merveilleuse réalisatrice du reportage sur les Bleus...

Je n'ai pas le temps de continuer que ces lèvres sont déjà sur les miennes. Je réponds à son baiser, en plus ce matin j'en ai pas eu.

– Je t'aime mon cœur, me souffle-t-elle dans l'oreille.

– Moi aussi ma puce, lui répondis-je.

Nous nous détachons et elle sort de la chambre pour aller trouver le médecin. Je l'attends bien sagement en me rhabillant. Le look hôpital, très peu pour moi. Elle revient avec le médecin qui me fait quelques recommandations avant de m'autoriser à quitter le complexe hospitalier. Léana prend mon sac avant de sortir de la chambre. Je l'arrête dans le couloir.

– Tu sais que je peux porter mon sac tout seul.

– Oui je sais mais je ne veux pas que tu te blesses encore. Le médecin t'a demandé de te reposer. Tu appelleras Thomas pour lui dire que tu reprendras les entraînements lundi ou mardi. Sachant que tu dois revenir pour tes points de suture vendredi prochain.

– Oui maman. Je le ferais.

Elle se retourne et me tire la langue. Nous continuons à avancer pour regagner le hall pour sortir. Je l'arrête une nouvelle fois.

– Tu veilleras à marcher à au moins dix mètres de moi. Je veux pas qu'on me voit avec toi dans cette tenue.

Elle me lance un regard noir avant de rigoler et de m'embrasser encore une fois. Nous nous frayons un passage dans la foule de paparazzis qui attend devant la porte. Nous remontons dans la voiture. Elle démarre la voiture et moi j'allume la radio. Une de ses chansons préférées passent et elle commence à chanter. Je la regarde en train de danser derrière le volant. Je souris. Elle sent mon regard posé sur elle et tourne rapidement la tête.

– Quoi ? J'ai un truc sur la tête ? me demande-t-elle  avec un petit sourire.

– Rien, t'es belle.

Elle secoue la tête avec un sourire gêné. Pas de doute, j'adore nos disputes parce que quand on se réconcilie, c'est toujours magique...  

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Voilà pour le nouveau chapitre!

Le rythme des publications va ralentir car ayant repris le lycée, je n'ai pas le temps d'écrire beaucoup. Donc désolé mais je vais essayer de poster le plus régulièrement possible.

Bisous et à bientôt 😘