Deux mois avec les Bleus // Mbappé

26. Réconciliation ?

Point de vue de Léana

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Je remonte du dîner que j'ai encore passé avec Benjamin et sa petite amie Rachel. Je suis encore en conflit avec Kylian. Je n'arrive toujours pas à digérer ce qu'il a dit. Pour un amusement, sa réaction est totalement disproportionnée. On a jamais été fâché donc ça me fait bizarre de ne pas être avec lui ce soir. Je prends ma douche et revête mon pyjama. Alors que j'allais me mettre au lit avec un épisode de ma série préférée diffusé sur mon ordinateur, quelqu'un frappe à ma porte. Ce n'est pas possible, même quand je ne demande rien à personne, les gens viennent me soûler. J'ouvre la porte prêtre à crier contre le nouvel arrivant qui osait me déranger dans ce moment sacré qu'est le visionnage de l'épisode 5 de La Casa De Papel. Mais, je tombe sur Kylian.

—Qu'est que tu fais là ?

— Je peux entrer ? me demande-t-il.

— On ne t'as jamais appris à ne pas répondre à une question, par une autre question ? Pourquoi faire ?

Il rigole. Je l'interroge du regard.

—Bah en fait, c'est ce que tu viens de faire. Je viens juste parler.

— Entre mais fait vite. J'étais occupée.

Il entre dans ma chambre et s'assoit sur mon lit. Non mais sérieux ! Il se croit vraiment chez lui.

—Bouge Kylian, tu écrases mon oreiller, lui fais-je remarquer.

— Ah oups.

Il enlève le coussin et se rassoit. On ne se dit rien pendant quelques instants. On se regarde dans les yeux. Je commence à en avoir ras le bol.

— Tu voulais me dire quoi ?

— Je suis vraiment sincèrement désolé.

— Je crois que ça va pas suffire là Kylian. Tu m'as aboyé dessus, insulté pour rien.

—Pour moi ce n'était pas rien.

— Oui je sais. C'était une blague pas drôle. Mais c'était seulement de l'humour Kylian. De l'humour !

Je commence à élever la voix. Il m'énerve. Je suis tellement dans mon délire que je ne remarque pas tout de suite que des larmes se retiennent de couler le long de ses joues.

— C'est pas ça Léana.

Je me radoucis en m'apercevant qu'il est mal.

—Alors explique moi ! Parce là, je ne comprends toujours pas pourquoi tu as réagit comme ça, lui dis-je avec une voix douce.

Je me pose à ses côtés alors qu'il commence à parler. À la fin de son récit, je reste abasourdie. Jamais je n'aurais penser lui faire autant de mal en le coulant pour rigoler.

— Je suis tellement désolée. Je ne pensais pas... Je ne savais pas...

Je n'arrive pas à parler tellement je me sens idiote. Des larmes coulent. Il me prend dans ces bras.