Cours.
Le plus vite que tu le peux, mais surtout ne t'arrêtes pas.
De toute façon ils finiront par t'attraper.
C'est juste une question de temps.
[ Vous êtes le héros. ]
J'étais dans un profond sommeil quand j'avais senti une pression sur mon épaule. Par réflexe, j'avais empoigné moi arme et l'avais pointé vers mon agresseur. Rapidement, l'homme en face de moi avait levé les mains avant de m'adresser la parole le plus rapidement possible.
-C'est n'est que moi ! Ne tires pas...
J'avais relâché mon arme ainsi que ma tête que j'avais balancé en arrière dans un grand soupir. Les souvenirs de la journée précédente m'étaient rapidement revenus en tête, expliquant ma présence dans cet endroit, avec cet homme, dont je ne connaissais encore rien.
-Tu t'es endormie peu de temps après qu'on soit arrivé. Ça prouve que tu me fais confiance, ça me fait plaisir.
-Est-ce que je ne suis pas un peu obligé de te faire confiance dans cette situation ?
-Bien-sûr que non, au contraire.
Il s'était redressé avant d'empoigner un plateau posé sur une étagère à ses côtés. Il me l'avait ensuite posé sur les genoux avant de s'assoir à mes côtés.
-A-Attends, c'est des fraises ? Je rêve pas ?
-Tu ne rêves pas.
-M-mais... comment c'est possible ?
-Je les ai cueilli ce matin si tu veux tout savoir.
-Cueilli ? Mais toutes les jardins sont desséchés depuis des mois ! Il n'y a plus une trace de quoi que ce soit nulle part !
-Il faut croire que mon jardin tient encore le coup. Goûte les, elles sont pour toi.
J'avais hésité avant d'empoigner un de ces fruits. J'avais fini par en apporter un à ma bouche, la main encore tremblante. J'avais croqué dedans, et un sentiment de bonheur si intense était venu prendre naissance au fond de mon coeur. Si intense que les larmes m'étaient montées aux yeux et que je m'empressais maintenant de les manger, sous le regard protecteur de mon compagnon.
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