Malencontreuses mésaventures d'un garçon amoureux. (TodoMomo)

Quand Bakugo donne de l'espoir

Bonjour à toutes et à tous !  Avant de commencer je voudrais vous remercier pour tous vos retours, vos votes et vos commentaires, ils m'ont fait sourire, rire, mais surtout très plaisir. :) Je ne réponds pas forcément à tous car je ne sais pas toujours quoi dire, mais sachez en tout cas que je les lis tous !

Aussi, si vous voyez des fautes ou autre, n'hésitez pas à me les signaler ! Après plusieurs relectures, mon cerveau est un peu épuisé x)

Voila, c'est tout ce que j'ai à dire pour débuter, mais il y aura encore un peu de blabla en fin de chapitre. En attendant, je vous souhaite une bonne lecture !

« Momo Yaoyorozu est une fille brune qui attache toujours ses longs et soyeux cheveux en une haute queue de cheval ébouriffée. Elle a des yeux gris foncés semblables à deux perles polies de nacre sombre, et un visage d'ange tout droit descendu du paradis.
Ses sourires sont merveilleux – et encore plus quand ils me sont adressés -, et son rire... son rire ! À mes oreilles, c'est une douce musique qui agit comme une drogue ; je veux toujours plus l'entendre.
Momo est toujours belle et gracieuse ; l'uniforme scolaire de Yuei lui va à ravir, l'uniforme d'entraînement aussi, et son costume de super-héroïne encore plus. Je pense honnêtement que c'est la plus belle fille de tout Yuei.
En plus de cela, elle est très intelligente et parvient à créer des plans hors du commun lors de nos entrainements de super-héros. Elle m'épate et m'impressionne. Non vraiment, elle est incroyable. »

Ça, c'est tout ce que j'arrive à me dire en pensant à elle plusieurs jours après m'être fait friendzoné et avoir pris la résolution de l'oublier. De toute évidence, arrêter de l'aimer m'est impossible. C'est ridicule, n'est-ce pas ? Je suis tellement niais quand je pense à elle, je n'arrive même pas à lui trouver un seul défaut. Mais ce n'est pas de ma faute : je suis amoureux.

D'ailleurs, je ne sais même plus à quel moment c'est arrivé. Ça a dû se faire petit à petit, jusqu'au moment où je me suis rendu que ce que je ressentais pour elle allait bien au-delà de la simple amitié...

Au début, quand j'ai compris que j'étais tombé amoureux de Momo, je me contentais de l'observer de loin. Je m'arrangeais toujours pour l'avoir dans mon champ de vision, que ce soit en cours, dans les couloirs, ou à la cantine – mes très peu discrets « Attendez, est-ce que je peux plutôt me mettre là ? » ont d'ailleurs fini par éveiller l'attention de Midoriya, qui doit à présent se douter de quelque chose –. La contempler sans l'approcher, en ne lui parlant que lorsque j'y étais contraint, était la seule chose que j'osais faire. Pourquoi attirer son attention ? Je ne me trouvais pas spécialement intéressant – mon avis là-dessus n'a d'ailleurs pas changé –, et je croyais qu'elle pensait la même chose.
Mais elle, apparemment, n'était pas en accord avec mes pensées, car elle venait toujours me parler. La voyant si gentille, si douce avec moi, je me suis alors mis à essayer de me rapprocher d'elle ; j'ai commencé à lui parler, à manger avec elle le midi, à travailler avec elle. Je la traitais comme n'importe quel autre de mes amis, car je ne savais pas quoi faire d'autre. Mais cette situation me convenait parfaitement bien ; tant que je pouvais être avec l'élue de mon cœur et lui parler, je n'avais pas besoin de plus.

Seulement un petit enfoiré a tout fait changé en moi. En bien ou en mal, je n'arrive pas à le savoir, mais c'est à cause de lui – ou grâce à lui – que je me suis décidé à avouer à Momo ce que je ressentais pour elle. Ce petit con, c'est Minoru Mineta. Un petit pervers répugnant qui a pour seul objectif dans la vie de toucher le plus de seins possibles. Il me dégoûte et m'exaspère, et encore plus que je le vois rôder autour de celle que j'aime.
C'est d'ailleurs un jour où il a été particulièrement téméraire qu'il m'a ouvert les yeux. Je ne sais pas comment il a réussi cet exploit, mais il était parvenu à tomber la tête la première dans la poitrine de Momo, et le profond sentiment de rage qui s'est emparé de moi à ce moment-là m'a fait comprendre que je ne supporterais pas de la voir dans les bras d'un autre, et que si je ne voulais pas vivre ce supplice, il fallait que je lui avoue rapidement mes sentiments.