(Juste une mention spéciale pour ZeldaTPFan et MagicarpeShiny123 parce qu'elles me tuent à chaque fois avec leurs commentaires et réactions T^T Ne changez surtout pas, vous êtes excellentes)
Tout le monde a réussi les examens trimestriels. Je ne sais pas si je dois être heureux pour mes camarades, ou terrifié à l'idée que la soirée d'Ashido aura bel et bien lieu.
Ashido n'a pas menti quand elle a dit qu'elle mettrait tout en œuvre pour organiser cette soirée. Immédiatement après l'annonce des résultats, elle a déclaré à toute la classe son idée qu'elle qualifie de génie. Tout le monde a été enthousiaste, sauf Bakugo qui a répliqué que de toute manière, il irait dormir au lieu de rester avec nous autres, pauvres lycéens qu'à mon avis il doit juger plus inutiles les uns que les autres. J'ai guetté la réaction de Momo : à cette annonce, elle a paru enchantée et s'est immédiatement proposée pour aider Ashido à organiser tout ce beau bazar. Puis, toute fière de son soutien par toute la classe, Ashido accompagnée des plus emballés s'est mise en quête de M. Aizawa. Moi, je les ai suivis également, juste pour offrir un sourire narguant à Ashido si notre professeur principal refusait.
Je n'ai pas eu l'occasion d'arborer ce sourire, et c'est même plutôt l'inverse qui s'est produit.
Lorsqu'elle a aperçu notre professeur au fond d'un couloir vide, elle a couru à toute vitesse dans sa direction en l'appelant. Lui, déjà las, s'est arrêté en entendant son nom hurlé, et j'ai même eu l'impression de le voir lâcher un soupire en s'apercevant que c'était l'une de ses plus bruyantes élèves qui venait de l'interpeller, mais la distance à laquelle j'étais a pu être trompeuse. Arrivée à la hauteur de M. Aizawa, Ashido s'est littéralement jetée à ses pieds, glissant jusqu'à la pointe de ses chaussures noires. Notre professeur a alors regardé cette petite boule rose au sol devant lui sans comprendre. Comme d'habitude, il paraissait ne pas avoir fini sa nuit, en plus d'avoir une sacrée conjonctivite.
- Monsieur Aizawa ! Nous avons tous réussi aux examens, et pour fêter ça nous aimerions organiser une soirée ! hurla Ashido, le front encore au sol dans sa posture suppliante. Dites-oui s'il vous plait, nous vous promettons de tout ranger nous-mêmes après !
Il y a eu un instant de silence durant lequel tout le monde a retenu son souffle, y compris moi. M. Aizawa n'a pas répondu tout de suite, laissant planer le doute... et finalement, toute cette mise en scène dramatique n'a servi à rien, car notre professeur a simplement repoussé du pied Ashido, toujours recroquevillée devant ses chaussures, avant de continuer son chemin en nous lançant un simple « Ok. » léthargique.
- A condition que vous rangiez tout votre bazar quand vous aurez fini, a-t-il tout de même rajouté. Et pas d'alcool ni de drogue, cela va de soi.
Comme si des apprentis super-héros allaient ramener de la drogue au sein de leur établissement... Enfin passons. Ce n'est pas le plus important. Le plus important, c'est Ashido.
Triomphante, elle a attendu que tous nos camarades partent après l'avoir félicité d'avoir été si convaincante – alors que M. Aizawa semblait se moquer royalement de nos projets. Aussi étrange que cela puisse paraitre, il est très facile de lire dans ses yeux noirs, et à cet instant j'ai vu qu'elle jubilait d'avoir réussi son coup et que je n'avais pas intérêt à me faire la malle comme les autres. Puis, une fois que nous nous sommes retrouvés seuls dans le couloir, elle a fermé les yeux, a pris une grande inspiration, puis s'est exclamée, la tête en arrière et les poings sur les hanches :- Todoroki ! Il faut qu'on te trouve des vêtements !
- Ah ? dis-je en haussant un sourcil. Parce que je n'ai rien de convenable dans mes tiroirs ? Dis tout de suite que je m'habille mal.
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Malencontreuses mésaventures d'un garçon amoureux. (TodoMomo)
FanfictionShoto Todoroki est amoureux. Si sur son visage, où l'ennui et la froideur se battent en duel, il ne laisse rien paraitre aux autres, dans sa tête en revanche, l'amour a tout chamboulé. Le sarcasme se mêle à l'humour, la peine côtoie la haine, et la...