Après un peu plus d'un an et demi, je suis de retour. Je ne sais pas si les lecteurs qui me suivent depuis longtemps sont toujours là, mais merci infiniment si c'est le cas ! Et bienvenue à tous les nouveaux lecteurs, j'espère que cette histoire vous a plu jusqu'à présent, et qu'elle continuera à vous plaire !
Je ne vais pas expliquer en détail les raisons de mon absence prolongée, car comme pour beaucoup de personnes, c'est un condensé de plein de choses (études, problèmes personnels, démotivation...). J'espère cependant que vous êtes toujours partants pour suivre les aventures amoureuses de notre cher Shoto Todoroki :DAvant de vous laisser lire, je précise que je n'ai pas lu les scans depuis un certain temps, donc je ne sais pas ce qu'il s'est passé dernièrement concernant la famille Todoroki. S'il y a des choses fausses dans ce chapitre et dans ceux qui viendront, merci de ne pas en tenir rigueur (et de ne pas me spoiler), je modifierai quand je serai à jour ^^
Sur ce, bonne lecture à tous et à toutes !
Debout devant l'hôpital, ce grand bâtiment blanc un peu angoissant, je ressens comme une sorte d'appréhension. Pourtant, ce n'est pas la première fois que j'y mets les pieds. Je suppose que c'est simplement que je n'ai pas autant l'habitude que Natsuo ou Fuyumi.
A défaut d'emmener ma mère à la plage, comme Midoriya me l'avait conseillé, j'ai décidé d'aller lui rendre visite, car cela fait assez longtemps que je ne suis pas venu la voir. D'habitude, je lui envoie des lettres, parce que la charge de travail au lycée ces derniers mois était quelque peu intense – Natsuo s'est d'ailleurs moqué de moi parce que j'écris mes lettres à la main ; je lui ai répondu qu'il ferait mieux d'apprendre à écrire au lieu de se foutre de moi, tant son écriture est laide. Pendant plusieurs années, je ne suis jamais venu voir ma mère. Je pensais qu'elle me haïssait et qu'elle ne voulait plus me voir. Ce n'était évidemment pas le cas. Je n'ai vaincu cette peur irraisonnée que l'année dernière, grâce à Midoriya, indirectement et comme toujours. Depuis, j'ai toujours essayé de passer une fois tous les mois, même si cela a été difficilement possible ces derniers temps, comme je l'ai déjà expliqué.
Lorsque je rentre dans l'hôpital, l'habituelle odeur aseptisée m'accueille. Je connais le chemin de la chambre de ma mère par cœur et je n'ai pas besoin de le demander à des infirmières. Les fleurs vives que je tiens dans ma main contrastent avec les murs sobres des couloirs. Quand j'arrive devant la porte, je toque cinq coups distincts. Ma mère semble deviner que c'est moi, car j'entends sa voix étouffée de l'autre côté de la porte :
- Entre, mon chéri.
J'abaisse la poignée. Dans la chambre, je découvre ma mère déjà débout pour m'accueillir. Je vois dans ses yeux qu'elle est heureuse de me voir, et je le suis tout autant qu'elle. Immédiatement, elle me sert tendrement dans ses bras et, le nez enfoui dans son cou, je respire sa délicate odeur qui me rappelle les plus doux moments de mon enfance.
Ma mère se détache légèrement de moi et ses mains viennent caresser mon visage.
- Je suis contente que tu sois venu, Shoto.
- Je suis aussi content de te voir.
Depuis l'année dernière, je me suis énormément rapproché de ma mère, tout comme je me suis rapproché de mon frère et de ma sœur. Je lui écris souvent des lettres, où je lui raconte mon quotidien. Malgré la distance, elle est devenue ma meilleure confidente – avec Midoriya.
Quand ma mère se détache vraiment de moi, j'en profite pour lui présenter les fleurs que j'ai achetées avant de venir. Elle s'exclame alors, toute joyeuse :
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Malencontreuses mésaventures d'un garçon amoureux. (TodoMomo)
Fiksi PenggemarShoto Todoroki est amoureux. Si sur son visage, où l'ennui et la froideur se battent en duel, il ne laisse rien paraitre aux autres, dans sa tête en revanche, l'amour a tout chamboulé. Le sarcasme se mêle à l'humour, la peine côtoie la haine, et la...