«Chapitre - IX»

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L'après midi continue, Nabyl et moi on rigole bien, quand on se fait interrompre par un raclement de gorge, on se retourne et devant nous se dresse Isaac....

Isaac : *baisse la tête* Moha est mort...

Mon coeur se sert, comme rester forte quand on perd un être chere ?

Je fixe Nabyl dans les yeux en attendant qu'il me dise que c'est une blague... mais rien.. aucune parole ne sort de sa bouche, il fixe un point invisible, tandis qu'Isaac, lui me regarder droit dans les yeux, avec son regard protecteur et réconfortant.

Mes yeux se remplissent peu un peu de se liquide salé qui montre nos faiblesses. Je me perds dans les yeux d'Isaac quand je pense à Amra..

Je me lève brusquement et cours vers chez elle, les larmes coulent le temps du trajet, arrivée en bas de chez Amra, je sonne et rentre, je me précipite dans sa chambre et je la vois en pleure.

Je la prends dans mes bras.

Amra : *pleure* Pourquoi Ima ? Pourquoi le mien ? Pourquoi mon Moha ?

Moi : Pleure pas Oukhty, il voudrait pas te voir comme ca. Il est mieux là où il est maintenant. On l'oubliera jamais Amra, dans nos têtes et dans nos coeurs comme tout les anges du ghetto.

Amra : *pleure* Omri, pourquoi tu m'as laisser ? T'avait pas le droit !

Les jours qui ont suivit ont été très dur pour tout le monde, Amra elle était pire que pas possible. Depuis la mort de Moha Allah Y Rahmo elle ne mange plus, rester toutes ces journées dans le noir dans sa chambre à pleurer. Sa me tuer de voir ma soeur dans cet état, mais tout comme elle je pleurais sans pouvoir m'arrêter. J'avais perdus un grand frère, un shab, un entraîneur, une fraternité sentimental qui ne s'arrêtera pas à cause de cette putain de faucheuse, Moha serra mon frère jusqu'à l'éternel !

Pour ce qui en est de Nabyl, il m'appeler tout le temps, viennait sans arrêts sonner chez moi sans passer la porte de ma chambre. Je me rappelle qu'un soir, j'avais fais un tris dans les messages vocaux qu'il m'avait laisser..

Nabyl : Oue princesse, répond je m'inquiète. Sa fait deux semaines que j'ai plus de nouvelles de toi, personne sais ce que tu fais seule dans ta chambre. Je veux juste savoir si tu vas bien, tu sais très bien que je serais toujours là pour toi. Si demain tu me rejoins pas à notre endroit je prendrais ça comme une rupture..

Je savais très bien qu'il disait ça juste pour être sûr que je vienne, Nabyl sais très bien que je ne veux pas rompre avec lui.

Le lendemain, je devais rejoindre Nabyl à 15h. Mon portable affiche 14h45, je sors de chez moi sans calculer personnes puis marche vers le point de rendez vous.

Au loin, je vois Nabyl appuyer sur sa petite clio bleu, me fixer, avec les bras croisés, arriver à sont niveau, il me regarde avec les sourcils froncer.

Nabyl : T'es venu, je pensais pas que t'allais venir.

Moi : Arrête Nabyl, toi et moi on sais très bien que t'as dis ça parce que tu savais que j'allais venir.

Nabyl me tire dans ces bras.

Nabyl : Oh toi plus jamais tu reste autant de jour sans me donner de nouvelle putain ! Je me suis inquiéter.

Moi : Désolé...

Nabyl : Fahima, sah faut que je te parle.

Je me recule de Nabyl, le fixe dans les yeux en attendant qu'il continue. Il baisse la tête, je la lui relève et le force à me regarder droit dans les yeux. Quand je les voient peu à peu se remplire de cette eau salée.

Nabyl : Je vais mourir.. j'ai le cancer..

Je le regarde, mes yeux se remplissent de larmes, mon coeur s'accélère. Je secoue la tête de droite à gauche, tout en disant non.

Moi : Non, non, non c'est faux.. t'as pas le droit de me faire ça Nabyl, pas maintenant, pas toi ! Tu peux pas me quitter !

Nabyl : Omri.. je veux pas ! Je veux pas partir ! Je veux pas te quitter avant d'être mariés mais j'y peu rien.. c'est le Mektoub hbiba.

Il me tira dans ces bras.

Nabyl : On va profiter Hobi, t'en fais pas.

Il m'a serrer fort contre lui, puis m'as embrasser.

Nabyl : Je meurs pour toi Omri, je t'aime.

Moi : Je t'aime aussi Hayati.

Les jours qui ont suivit, je n'ai plus revus Nabyl. C'était un soir, alors que je rentrais du Tacos, j'entends quelqu'un m'appeler.

? : Fahima !

? : Oh Fahima retourne toi !

Je me retourne et je vois Isaac arriver en trottinant dans ma direction.

Moi : Ah, Isaac, sa va ?

Isaac : Tranquillement et toi ?

Moi : Sa va, t'aurais pas des nouvelles de Bilyz ?

Isaac : Si, justement en parlant de lui.

Il me tend une enveloppe, que je prends.

Isaac : C'est de lui, il veut que tu la lise quand tu serra toute seule.

J'ai directement penser à son cancer. Et si il lui était arriver quelque chose de grave ?!

Moi : Merci.

Je commence à repartir, mais Isaac me retient..

Isaac : Eh, tu te rappelle quand tu me kiffer ?

J'ai fais les gros yeux !

Moi : Lol, dequoi tu parle ?

Isaac : Nabyl me l'avait dit à l'époque.

Alors comme ça Nabyl savait que je kiffer Isaac quand il a commencer à me parler ? Et pourtant il ne m'en a jamais parler, il avait peut être peur que les quelques sentiments que j'avais éprouvé pour Isaac ne réapparaissent.

Moi : Ouais, j'étais encore une gamine. Desolé.

Isaac : T'excuse pas, sa me déranger pas, j'aimais bien savoir qu'une mra hlel me kiffer.

Moi : Bon euh, j'y vais salam.

Je me précipite presque en courant dans mon bâtiment puis monte chez moi, une fois que je suis enfermé à clefs dans ma chambre, je sors la lettre de Nabyl, souffle un bon coup puis l'ouvre...

Femme d'un criminel.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant