Chapitre II

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"Bienvenue dans ta prison"...
C'est tout ce dont je retiens...

Je n'arrive pas à fermer l'oeil, cette nuit s'annonce longue et difficile.
Je suis loin de mon château, loin de mon environnement, de tout ce qui donnait un sens à ma vie.

Je me cache sous cette épaisse couette de soie, et observe en coin la grande fenêtre qui s'ouvrait juste en face du lit.

Il y avait aussi un balcon avec une petite chaise à bascule.

Cette chambre dans laquelle Hoseok m'a installé est plutôt chaleureuse, parmi les autres pièces que j'ai pu visiter dans le château.
Je dois me contenter de cela.
Car après tout, ce sera dans cette pièce que je passerais la majoritaire partie de ma vie...

Tout c'est déroulé si rapidement...
Hoseok m'a brièvement expliqué qu'il préparait la révolte de "l'offrande" depuis plusieurs mois déjà, et qu'il voulait être la fierté de ces ancêtres, en devenant le "propriétaire du prince Kim".

C'est horrible.
Ça me dégoute de voir que je suis un vulgaire objet de réconciliation.

Ce Jung Hoseok, lui, est plutôt charmant, mais pas très rassurant...

Je décide de me lever de mon lit, et d'aller dans le balcon, pour prendre l'air et me changer les idées malgré l'heure tardive.

Un petit vent frais caressait mon visage, en faisant voler quelques mèches de mes cheveux.
J'admirais le paysage, malgré qu'il soit fortifié de murailles absolument de partout.

Peut être qu'un jour je pourrais en sortir?

Ou alors peut-être qu'un jour un prince charmant montera dans cette tour pour me sauver, puis nous partirons tout les deux sur un cheval blanc comme dans les contes de fées ?

Subitement, on toque à la porte de ma chambre.
Je me précipite au lit et me faufile sous la couette.

Des pas approchent, puis quelqu'un retire lentement ma couette.
C'était lui.
C'était Hoseok.
Je ne dis rien, et le laisse s'approcher.

Mais hélas, il se mit à califourchon sur moi, sur mon pauvre corps effrayé, dans laquelle mon âme se tordait de peur depuis mon arrivée ici.
Ni une, ni deux, il enlève mes vêtements un à un jusqu'à me mettre nu, devant ses yeux.

Je n'arrivais pas à croire.
Mon corps tétanisé tremblait, mon souffle suffoquait, et ma tête était rivé sur le côté afin de ne pas pouvoir croiser le regard du roux.

Il allait vraiment le faire ?

Des petites larmes débordaient de mes yeux.

Je voulais crier, hurler à l'aide, je ne veux pas imaginer une suite.
Alors je me taisais, retenant mes sanglots qui formait une boule dans la gorge.

Je me devais de rester neutre, de rester une "bonne offrande" et de me laisser faire.

Il posait ses sales pattes un peu de partout, puis quelques minutes plus tard, après avoir observé attentivement chaques parcelle de mon corps, il se relève et fit :

-C'est un joli spécimen que j'ai ici.
Je voulais te voir de plus près. Désolé de t'avoir dérangé.

Je reste immobile, en équarquillant mes paupières face à l'incompréhension.

Puis le roux finit soigneusement par me remettre la couette au dessus de moi.
Il s'en va, et avant de fermer la porte, il ajoute :

LE PROMIS // 𝐕𝐡𝐨𝐩𝐞Où les histoires vivent. Découvrez maintenant