Chapitre onze.

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«Traqués…»

3 janvier 2011, 15h46, chambre de Samir, villa de Paulo.

Samir regardait Leila dormir dans ses bras, face à lui. Il avait ses bras passés autour de sa taille. Sa main droite se mit à caresser son visage, elle frissonnait sans pour autant se réveiller, sa main gauche se glissa sous le tee-shirt de Leila et effleura le creux au bas de son dos.

- Hmmm, gémit Leila, laisse-moi dormir.

- Debout, chuchota-t-il.

- Je suis fatiguée.

Elle ouvrit les yeux et observa Samir.

- Bien dormi ?

- Jusqu'à ce que tu me réveilles, soupira Leila.

Ils se regardèrent, un léger sourire étirait les lèvres de Samir.

- Pourquoi tu rigoles ?

- Ta tête est drôle.

- Fous-toi de moi connard !

- Avec plaisir connasse !

- Enlève ta main de mon tee-shirt !

Pour toute réponse il glissa sa main gauche en dessous et attira Leila encore plus vers lui. Elle enroula ses bras autour du cou de Samir.

- Tu m'embrasses pas ! ordonna Leila.

- Pourquoi ?

- On pue de la bouche.

- Et si je m'en fous ?

Elle n'eut pas le temps de répondre que les lèvres de Samir se posèrent sur les siennes. Comme à chaque fois, son corps réagit de la même manière. Elle détacha ses mains et à son tour elle les posa sur le torse de Samir.

«Qu'est-ce qu'il est bien musclé» pensa-t-elle.

Sa main gauche souleva le débardeur de Samir et sa main droite glissa le long de son ventre. Elle sentit Samir frissonner, ses lèvres appuyaient un peu plus fort sur celles de Leila, montrant à quel point il la désirait. Ses mains parcouraient le dos et le ventre de Leila, sa main droite glissa le long de sa colonne vertébrale pour se poser sur la cuisse de Leila.

Les deux n'avaient presque plus de souffle mais ils ne s'arrêtaient pas.

Samir poussa Leila, il sentait qu'ils allaient faire une erreur qu'ils regretteraient toute leur vie. Ils reprirent leur respiration.

- Je crois qu'il vaudrait mieux qu'on se tienne un peu à l'écart nous deux, suggéra Leila.

- Je pense aussi, parce qu'on risquerait de faire une connerie.

- C'est toi, faut que tu laisses tes mains là où elles sont, tu les balades un peu trop.

- Tu n'as cas être plus moche et moins bien foutue !

- J'ai pas décidé de mon corps ! Mais toi tu décides où tu poses tes mains !

- D'accord, je vais essayer, maintenant vas t'en avant que je te saute dessus.

《 À la Bonnie and Clyde 》Où les histoires vivent. Découvrez maintenant