《 À la Bonnie and Clyde 》

Chapitre vingt.

« Garden Party rime avec soucis… »

16 mars 2011, 21h32, villa de Paulo, entre Paris et Orléans.

Leila, Samir et Walid se trouvaient dans la voiture louée pour l’occasion, Leila fit signe à Walid et Samir et les trois mirent leurs masques. Walid descendit en premier, suivit de Samir et Leila, ils se dirigèrent tous trois vers la maison, à leur plus grand bonheur personne ne gardait l’entrée, ils se faufilèrent discrètement jusqu’au jardin, bondé.

- Leila, tu montes, tu récupères les papiers dont on avait parlé, tu prends aussi l’argent et tu redescends, on t’attends ici, fait attention à ne pas te faire cramer ! dit Samir.

- ça marche, à de suite.

Elle monta discrètement les escaliers et entra dans sa chambre, elle récupéra son journal, son argent, puis alla dans celle de Samir, elle y récupéra les deux trois bricoles qui lui avait demandé et redescendit.

- J’ai le tout, Walid tu déposes ça à la voiture puis tu reviens ici, on va faire un petit tour dans le bureau du chef, dit Leila.

Il acquiesça de la tête et sortit de la villa, Samir prit Leila par la main et ils se dirigèrent vers le bureau de Paulo. Leila colla son oreille contre la porte, elle entendait deux voix d’hommes, mais elle ne comprenait pas ce qu’ils se disaient.

- Samir, il faut faire diversion, il faut qu’ils sortent de là pendant que je fouillerai dedans.
- Je m’en occupe, dit-il en sortant son arme.

Il s’en alla dans le jardin, sans éveiller les soupçons il tira en l’air et rangea immédiatement son arme. D’un coup ce fut le chahut, les gens criaient en courant, s’agitaient dans tous les sens, certains avaient sortis leurs armes, d’autres n’avaient pas bougé d’un pouce. Dans toute cette agitation, Samir courut dans le salon et se cacha derrière un mur, deux personnes dévalaient les escaliers, Paulo et un homme assez grand, masqué. Une fois passés, Samir aperçu Walid, il lui fit signe de monter avec lui. Quelques secondes plus tard ils entrèrent dans le bureau, Leila sursauta.

- Vous m’avez fait peur, j’ai cru que c’était Paulo ! dit-elle, une main sur son cœur.

- Dépêche-toi ! dit Samir.

- Viens m’aider au lieu de critiquer !

Samir s’avança à son tour et fouilla dans les tiroirs à la recherche d’un papier très spécial. Walid montait la garde devant la porte, tendant l’oreille pour entendre si quelqu’un s’aventurait vers là.

- Leila, le coffre ! indiqua Samir, il doit être là-dedans !
- Tu crois ?

- Oui, regarde si tu peux craquer le code.

- Je sais pas ce que c’est moi !
- Essaye !

Elle s’approcha du coffre derrière le bureau et commença à essayer les combinaisons à quatre chiffres, sans succès. Walid entendit des pas et des voix se rapprocher.

- On sort de là, dépêche ! dit Walid, y’a des gens qui arrivent !

Leila et Samir sortirent en trombe de la pièce, ils ne pouvaient pas redescendre et ne pouvaient pas également rester dans le couloir, Samir entraîna Leila dans la pièce à côté, sa chambre, Walid les suivit.

- Walid, dans la salle de bain, ordonna-t-il.

- Et nous ? demanda Leila.

Les voix se rapprochaient, les deux hommes avaient entendus les voix et se dirigeaient tout droit vers la chambre, pris de panique Samir embrassa Leila et la poussa contre le lit. Paulo entrouvrit la porte et vit les deux tourtereaux l’un sur l’autre, il referma aussitôt la porte.