The Last Winding

8.

LAURA

Je sors de la salle de bain en catastrophe et cours récupérer mon téléphone -en manquant de glisser au passage- avant que l'appel ne soit renvoyé pour la énième fois. Je roule des yeux en découvrant qu'il s'agit de Hayley. Je décroche bien décidée à lui faire part de mon agacement.

- Ça s'appelle du harcèlement. Si ce n'est pas pour une bonne raison, je t'étripe à coup sûr.

- Je sais, désolée. Mais regarde la photo de que je t'ai envoyé.

- Tout ça pour une photo?

- Laura pour une fois fais ce que je te dis!

Je roule des yeux et mets le haut-parleur avant de regarder la photo qu'elle m'a envoyée. Les yeux écarquillés et choquée, je regarde la page du magazine en lisant à haute voix ce qui est écrit.

- "Le bel Hispano-américain Antonio Gillies en balade avec sa nouvelle conquête. Une belle rousse aux longues jambes et au sourire ravageur. Un mannequin? Peut-être. Le couple lors d'une marche sportive, n'a pas hésité à nous faire part de leur romance. Des sourires, des rires, du flirt, il ne nous manquait que le bisou. Dommage. Ils ont l'air si beaux ensemble. Pourvu que ça dur!"

Et tout ce texte accompagné des photos, celle de nous il y a quelques jours lorsque nous étions sortis faire du sport. Il y a une photographie d'Antonio, très proche de moi avec un ce petit sourire séduisant alors que moi je regardais... oh mon Dieu non, ses lèvres. La photo est très rapprochée et très clair. Pourquoi? Il y a également une autre où je rigole et lui me suit en riant et aussi une autre dans le parc, alors que nous parlions.

- Tu ne m'avais pas dis que tu avais rencontré un mec. Et qu'il était aussi séduisant et à croquer comme un biscuit fourré. Et il est célèbre en plus.

- Hayley, ce mec séduisant et à croquer comme un biscuit fourré est l'homme pour qui je travaille.

- C'est une blague? S'écrie-t-elle.

- J'ai l'air de plaisanter?

- Il est super canon! Moi à ta place je lui aurais sauté dessus dès le premier jour.

- Merde!

- C'est exactement ce que je voulais te dire. Tu es mal! Et il l'a pris comment ton patient?

- Mon patient. Oh non!

Je me dépêche de sortir de ma chambre en raccrochant au téléphone. Je dévalise l'escalier et arrive en catastrophe dans son bureau. Je le trouve au téléphone.

- Je me fous de savoir qu'ils sont libres de poster ce qu'ils veulent. Je vais leur porter plainte! Crie t-il, en ignorant ma présence. Non! Ils auraient dû réfléchir à deux fois avant de poster ce gros mensonge!... Karl, savoir qui est cette jeune femme ne vous concerne pas vraiment. Je veux juste que vous me réglez cette affaire au plus vite! Il raccroche et me regarde enfin. Il n'est pas du tout content. Son téléphone sonne de nouveau.

- Quoi?...Kyle je n'ai rien à t'expliquer. D'ailleurs où es-tu passé depuis si longtemps?...Non, ce n'est pas une nouvelle conquête, c'est mon aide soignante...Oui j'en ai une. Si tu étais revenu depuis tu le saurais... tu es un idiot d'accord? Et ne m'appelle plus pour de telles conneries!