The Last Winding

17.

LAURA

- OH MON DIEU!!! J'éloigne le téléphone de mon oreille et grimace. Cette fille est vraiment perturbée.

- Tu veux bien arrêter de crier?

- Bien sûr que non! C'est incroyable ce que j'entends. Et depuis trois jours c'est maintenant que tu m'informes que tu es officiellement devenue la compagne du hyper sexy milliardaire.

- Il n'y a rien d'extraordinaire à ça.

- Tu plaisantes j'espère. Toutes les femmes de Los Angeles sont à ses pieds et c'est toi qu'il a choisi. Et tu dis qu'il n'y a rien d'extraordinaire? J'aimerais bien te donner une bonne giffle pour que tu réalises la bêtise que tu es en train de dire.

Je roule des yeux et secoue la tête.

- J'ai tellement hâte que tu rentres pour qu'on se voit et tu me racontes tout dans les moindres détails.

- Mais pour l'instant je peux encore t'éviter. D'ailleurs il faudrait que j'aille prendre une bonne douche. Nous allons à une réception ce soir.

- Ouuhhh tu seras aux bras du bel étalon qui, en plus, est fou de toi. C'est tellement trop chou.

- Ok, c'est bon je te laisse.

- Ouais, fuis-moi tant que tu peux encore. Parce qu'une fois revenue sur le sol américain, je ne te lâcherais pas d'une semelle.

- Bisou. Je t'aime aussi. Criai-je pour écourter la conversation. Elle éclate de rire et je raccroche en rigolant moi aussi. - Bon, il est temps pour moi d'entrer sous la douche.

Je gémis de plaisir lorsque l'eau chaude touche ma peau. Mes yeux se ferment alors que je savoure le moment dans les moindre détails. Alors que je me passe du gel sur le corps, je sens une main chaude et douce me caresser le dos. Je souris et penche mon cou de côté, tandis que de doux baisers viennent s'y poser.

- Salut... susurre-t-il contre ma peau. Ses mains se glissent jusqu'à ma taille et de ses index et pouce gauches, il me pince légèrement la hanche. Des frissons naissent de celle-ci pour parcourir mon corps tout entier.

- Anxieuse pour ce soir? Il continue sa caresse en remontant de ma hanche jusqu'à mon sein gauche. J'essaie de ne pas me focaliser sur son mouvement mais c'est plus fort que moi.

- Un peu...

- Pourtant tu ne devrais pas.

- C'est plus facile à dire qu'à faire. Surtout lorsqu'on arrive au bras d'Antonio Gillies.

Son rire bas résonne dans mon oreille tel une caresse. Sa main continue de titiller mon téton.

- Je te sens peu concentrée.

- C'est assez compliqué de l'être quand on est caressé sous la douche par son employeur.

- J'arrête?

- Non! Il éclate à nouveau de rire.

- Mais nous serons en retard.

- Ça m'est bien égal.

- Vous êtes autoritaire mademoiselle Thompson. Satisfaite, je me retourne pour lui faire face. Je tombe sur ses lèvres pulpeuses et je ne peux m'empêcher de les désirer.

- Il le faut bien, pour obtenir d'un homme comme vous, ce que l'on veut.

- Tu marques un point. Je ne lui laisse pas le temps de continuer que mes mains passent sur son cou pour m'y aggriper et m'accaparer de ses lèvres.

Nos caresses se terminent sur le lit, à faire l'amour comme si c'était la dernière fois.

Et après une éternité, nous étions enfin prêts. Je ramasse ma minaudière et il me prend la main. Nous sortons tous les deux et rejoignons Kyle et Anna dans le hall.