Précédemment :
- Touches pas, c'est moi qui tire le panier, m'annonce-t-il en le mettant hors de ma portée.
Gentleman ! Mince je ne m'y attendais pas du tout, il marque un point là !
Amber : 2, Alessandro : 1
*****
J'attrape un soutien gorge en dentelle rouge avec un petit nœud et le montre à Alessandro qui semble très concentré sur son téléphone depuis au moins trente minutes.
-« T'en penses quoi de celui là ? Lui demande-je en agitant l'article devant ses yeux.
Il lève les yeux de son téléphone et fixe quelques secondes le bout de tissu rouge.
- Il est pas mal, marmone-t-il peu intéressé.
C'est la dixième fois qu'il me dit ça, je le prends comment ? Non parce que j'ai l'impression qu'il préfère être sur son téléphone là. Il est motivé de rien du tout pour se faire pardonner lui, ça se voit ! Je vais vraiment finir par demander l'avis du vendeur même si au début c'était une blague !
Amber : 2, Alessandro : 0
- Montres un peu plus d'intérêt s'il te plaît, je te signale que les sous-vêtements que j'achète aujourd'hui sont ceux que tu verras sous mes vêtements quand tu me déshabilleras. Donc je réitère ma question, t'en penses quoi de celui là ? Redemande-je agacée.
Alessandro lâche instantanément son téléphone des yeux pour venir arrimer son regard au mien, une lueur d'excuse dedans. Il pousse un soupir et passe sa main sur son visage, l'air frustré.
- Désolé Amber, la meute a des problèmes importants que je ne peux négliger même à distance, répond-t-il navré.
Amber : 2, Alessandro : 1
Je peux pas dire le contraire, il a une excuse valable !
- Tu n'étais pas obligé de venir, tu sais, murmure-je avec un sourire d'excuse.
- Je voulais me faire pardonner et le plus important être près de toi, m'annonce-t-il en me regardant intensément.
Amber : 2, Alessandro : 2
Mon sourire s'adoucit et je lui rends son regard.
- Tu ne m'as pas répondu, il te plaît le soutien gorge rouge ? Souris-je.
- Je l'adore, j'ai hâte que tu l'essayes, susurre-t-il, un rictus au coin de la bouche ».
*****
J'ouvre le rideau rouge d'une cabine d'essayage et dispose mes articles sur les crochets avant de m'adresser sérieusement à mon âme sœur, qui je le vois, semble prêt à entrer avec moi dans la cabine. Je le stoppe cependant dans son idée.
-« N'ose même pas rentrer dans la cabine sans mon autorisation, sinon je peux te jurer que tu n'aimeras pas ma vengeance, je le préviens en pointant un doigt dans sa direction comme on disputerait un enfant.
- Tu ri- commence-t-il.
- Non du tout, je le coupe en fermant le rideau sous son nez.
Je pouffe discrètement de rire en l'entendant grogner de mécontentement.
Je me déshabille rapidement et enfile le premier ensemble qui se résume à un soutien gorge et une culotte noire en dentelle avec un joli petit noeud blanc à l'avant.
Je m'observe rapidement dans la glace et souris à mon reflet, satisfaite du résultat.
- C'est bon, tu peux regarder, je chuchote.
Aussitôt, le rideau remue et s'ouvre sur la tête hésitante d'Alessandro.
- Je peux entrer ? Demande-t-il sans quitter des yeux mon visage.
- Oui, tu peux, j'approuve en lui envoyant un clin d'œil.
Il entre sans se faire prier en ouvrant et fermant précautionneusement le rideau, de sorte que mon corps reste caché.
Il mérite un autre point, non ?
Amber : 2, Alessandro : 3Dès qu'il est face à moi, la cabine me paraît bien plus petite tant son corps est massif et large.
Le souffle d'Alessandro reste coincé un moment dans sa poitrine quand son regard se pose brièvement sur mon corps. Il se met ensuite à détailler mon corps lentement.
J'espère que ce qu'il voit lui plaît !
- Alors ? Quémande-je avec impatience.
Il plante ses yeux dans les miens.
Une lueur dorée passe dans son œil bleu lagon. Sous la lumière blanche, j'ai l'impression que sa cicatrice ressort plus, accentuant son aspect viril.- Il est magnifique, susurre-t-il en me dévorant des yeux.
Mon corps ou l'ensemble en dentelle ?
*****
Après plus d'une heure d'essayage, je ressors de la cabine, de multiples achats sous le bras. Alessandro, toujours aussi gentleman, me les prends des mains et les portent à ma place.
Aux caisses, la seule de libre est évidemment celle de l'homme. Celle de la femme ayant deux clientes, les bras autant chargés que ceux d'Alessandro.
Comment dire que mon âme-sœur tire direct une tronche de six pieds de long.
Je me dirige néanmoins vers la caisse de libre. Mais sans grand étonnement, Alessandro m'arrête avant.
- Je m'en occupe, vas dans la voiture, chuchote-t-il d'une voix pleine d'autorité.
J'accepte malgré moi et profite qu'il soit une fois de plus un gentleman.
Ou bien pour éviter de m'attirer ses foudres, une fois dans la voiture.
*****
NDA : Désolé pour le retard que j'ai pris ! Je poste la troisième partie du chapitre 15 ce weekend.
Bisous, Aurøre.
VOUS LISEZ
Under The Moon
Werewolf-« Qu'est ce que tu fous putain ? Tu mériterais une punition femelle pour avoir levé la main sur moi, gronde-t-il en colère. Il déconne j'espère ? Songe-je choquée et dégoûtée. - Et toi tu mériterais une punition pour être un connard, rétorque-je du...