Chapitre 15 [partie 3]

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Précédemment :

J'accepte malgré moi et profite qu'il soit une fois de plus un gentleman.

Ou bien pour éviter de m'attirer ses foudres, une fois dans la voiture.

*****

-« J'ai mis le sac dans le coffre, m'annonce Alessandro en rentrant dans la voiture.

Il s'attache et ferme la portière avant que je tourne la clé et démarre la voiture.

- Tu étais pas obligé de payer, mais merci beaucoup, c'est très attentionné de ta part, le remercie-je avec un sourire sincère.

- Ça m'a fais plaisir et honnêtement je voulais pas que tu t'approches de cet homme, il m'avoue en regardant mon visage tourné vers la route.

Je rigole et lève les yeux au ciel.

- J'avais compris que tu voulais m'éloigner de cet homme.

- Non sérieux, si tu avais vu ta tête et la grosse voix autoritaire que t'as pris, je reprends. "Je m'en occupe, vas dans la voiture", je l'imite en prenant une grosse voix, ne quittant pas la route des yeux.

- Si ça aurait été une femme à la caisse, tu ne serais pas jalouse ou possessive ? Me demande-t-il d'une voix suave.

- Tu est un Alpha, alors je suppose que tu es pire, donc non je n'aurais pas été possessive ni jalouse, je mens en haussant les épaules.

Il ricane et se penche vers moi, son souffle s'échouant dans mon cou. Mon corps est parcouru d'agréables frissons à ce contact et je peine à garder mes yeux droit devant moi.

- Petite menteuse, je pense qu'au contraire tu es comme moi, toute aussi jalouse et possessive. J'ai bien vu le regard de tueuse que tu as lancé à une femme dans le magasin, me souffle-t-il dans l'oreille d'un ton amusé et taquin.

Surprise, je cède et tourne une seconde la tête pour arrimer mes yeux au siens.

À ses beaux yeux qui luisent d'amusement.

Je me renfrogne et me reconcentre de suite sur la route.

- Tu n'as rien à dire, chérie ? Me nargue-t-il.

Chérie.

Même s'il dit ce surnom de manière amusé et non sérieuse, ma louve ne peut que ronronner de bonheur.

Chérie.

Mon cœur s'emballe et malgré moi, j'offre un sourire à Alessandro.

- Si, on est arrivés chéri, je murmure en articulant le dernier mot.

Je quitte la route, m'engage sur le chemin étroit en gravier et passe le grand portail noir de ma propriété pour déboucher sur mon grand jardin, bordé par la forêt.

Je gare mon pickup à côté de la voiture luxueuse d'Alessandro, laissée à quelques mètres de ma maison.

J'éteins le moteur, détache ma ceinture, et me tourne vers mon bel italien. Il me regarde intensément sans dire un mot.

- Et toi tu n'as rien à dire ? Je m'enquis amusée avant d'ouvrir ma portière.

Un sourire en coin se dessine sur son visage et je sors de la voiture, ne voyant pas son expression changer.

Aussitôt, une forte odeur de sang frais empli mes narines et me fais grimacer.

Je tourne la tête vers l'odeur.

Mes yeux s'écarquillent et je pousse un hoquet de surprise.

Ma porte est recouverte et dégouline de sang tandis que sa poignée repose sur le sol.

Alessandro me rejoint en courant et se poste devant moi, les yeux dorés.

- Reste là, je vais voir à l'intérieur, il m'ordonne en me caressant du bout des doigts la joue ».

Je ferme les yeux pour savourer son doux contact qui disparaît trop vite à mon goût.

Alessandro s'éloigne et me lance un regard d'avertissement avant de pousser ma porte du pied. Il s'y engouffre et bientôt je ne le vois plus.

*****

-« Amber, tu peux entrer, crie la voix forte d'Alessandro depuis la maison.

Je ne me fais pas prier et rentre avec précipitation. Alessandro est entrain de descendre les escaliers avec ma valise dans les mains, quand il me voit.

- Alors ? Je demande soucieuse.

- Rien n'a été volé ni abîmé, en fait personne n'est rentré, affirme-t-il.

Je pousse un soupire de soulagement.

- Sinon je peux savoir pourquoi tu as ma valise dans les mains ? Je hausse un sourcil.

- Tu vas dormir chez moi, cette nuit et toutes les autres.

- Quoi ?! Mais-

- Écoutes, je crois que ce sang sur ta porte est un avertissemen ou une menace, alors il est hors de question que je te laisses ici, me coupe-t-il, les mâchoires serrées.

- Une menace ? De qui ? Je fronce les sourcils.

- On en parlera demain, maintenant vas m'attendre dans ma voiture, je m'occupe de tout, dit-il en me tendant ses clés de voiture.

- Je peux pas prendre ma voiture et suivre la tienne ? J'essaye en faisant les yeux doux.

- Amber, je dis pas ça pour t'embêter, soupire-t-il en déposant ses clés dans ma main.

- La personne qui te menace ne doit pas savoir que tu es parti, tu comprends ? Ta voiture doit donc rester là pour qu'elle croit que tu es là, m'explique-t-il tout en rabattant tous les les volets.

- D'accord, je capitule en me rendant compte de ma stupidité.

*****

NDA : Et voilà la dernière partie du chapitre 15, j'espère qu'elle vous plaira ! Passez de bonnes vacances et je vous souhaite une bonne soirée.

Bisous, Aurøre.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 27, 2018 ⏰

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